Maurice Leblanc - Arsène Lupin gentleman-cambrioleur
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– Qu’en savez-vous ? me disait Daspry. Les effets les plus disparates proviennent souvent d’une cause unique.
Le surlendemain, un autre écho nous arrivait :
« On prétend que les plans du Sept-de-cœur, le sous-marin dont les expériences vont avoir lieu incessamment, ont été exé-
cutés par des ingénieurs français. Ces ingénieurs, ayant sollicité en vain l’appui de leurs compatriotes, se seraient adressés ensuite, sans plus de succès, à l’Amirauté anglaise. Nous donnons ces nouvelles sous toute réserve. »
Je n’ose pas insister sur des faits de nature extrêmement dé-
licate, et qui provoquèrent, on s’en souvient, une émotion si considérable. Cependant, puisque tout danger de complication est écarté, il me faut bien parler de l’article de l’Écho de France , qui fit alors grand bruit, et qui jeta sur l’affaire du Sept-de-cœur, comme on l’appelait, quelques clartés… confuses.
Le voici, tel qu’il parut sous la signature de Salvator :
– 148 –
L’AFFAIRE DU « SEPT-DE-CŒUR »
UN COIN DU VOILE SOULEVÉ.
« Nous serons brefs. Il y a dix ans, un jeune ingénieur des mines, Louis Lacombe, désireux de consacrer son temps et sa fortune aux études qu’il poursuivait, donna sa démission, et loua, au numéro 102, boulevard Maillot, un petit hôtel qu’un comte italien avait fait récemment construire et décorer. Par l’intermédiaire de deux individus, les frères Varin, de Lausanne, dont l’un l’assistait dans ses expériences comme préparateur, et dont l’autre lui cherchait des commanditaires, il entra en relations avec M. Georges Andermatt, qui venait de fonder le Comptoir des Métaux.
« Après plusieurs entrevues, il parvint à l’intéresser à un projet de sous-marin auquel il travaillait, et il fut entendu que, dès la mise au point définitive de l’invention, M. Andermatt use-rait de son influence pour obtenir du ministère de la Marine une série d’essais.
« Durant deux années, Louis Lacombe fréquenta assidû-
ment l’hôtel Andermatt et soumit au banquier les perfection-nements qu’il apportait à son projet, jusqu’au jour où, satisfait lui-même de son travail, ayant trouvé la formule définitive qu’il cherchait, il pria M. Andermatt de se mettre en campagne.
« Ce jour-là, Louis Lacombe dîna chez les Andermatt. Il s’en alla, le soir, vers onze heures et demie. Depuis on ne l’a plus re-vu.
« En relisant les journaux de l’époque, on verrait que la famille du jeune homme saisit la justice et que le parquet s’inquiéta. Mais on n’aboutit à aucune certitude, et généralement il fut admis que Louis Lacombe qui passait pour un garçon
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original et fantasque, était parti en voyage sans prévenir personne.
« Acceptons cette hypothèse… invraisemblable. Mais une question se pose, capitale pour notre pays : que sont devenus les plans du sous-marin ? Louis Lacombe les a-t-il emportés ? Sont-ils détruits ?
« De l’enquête très sérieuse à laquelle nous nous sommes li-vrés, il résulte que ces plans existent. Les frères Varin les ont eus entre les mains. Comment ? Nous n’avons encore pu l’établir, de même que nous ne savons pas pourquoi ils n’ont pas essayé plutôt de les vendre. Craignaient-ils qu’on ne leur demandât comment ils les avaient en leur possession ? En tout cas cette crainte n’a pas persisté, et nous pouvons en toute certitude affirmer ceci : les plans de Louis Lacombe sont la propriété d’une puissance étrangère, et nous sommes en mesure de publier la correspondance échangée à ce propos entre les frères Varin et le représentant de cette puissance. Actuellement le Sept-de-cœur imaginé par Louis Lacombe est réalisé par nos voisins.
« La réalité répondra-t-elle aux prévisions optimistes de ceux qui ont été mêlés à cette trahison ? Nous avons, pour espé-
rer le contraire, des raisons que l’événement, nous voudrions le croire, ne trompera point. »
Et un post-scriptum ajoutait :
« Dernière heure. – Nous espérions à juste titre. Nos informations particulières nous permettent d’annoncer que les essais du Sept-de-cœur n’ont pas été satisfaisants. Il est assez probable qu’aux plans livrés par les frères Varin, il manquait le dernier document apporté par Louis Lacombe à M. Andermatt le soir de sa disparition, document indispensable à la compré-
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hension totale du projet, sorte de résumé où l’on retrouve les conclusions définitives, les évaluations et les mesures contenues dans les autres papiers. Sans ce document, les plans sont imparfaits ; de même que, sans les plans, le document est inutile.
« Donc il est encore temps d’agir et de reprendre ce qui nous appartient. Pour cette besogne fort difficile, nous comptons beaucoup sur l’assistance de M. Andermatt. Il aura à cœur d’expliquer la conduite inexplicable qu’il a tenue depuis le dé-
but. Il dira non seulement pourquoi il n’a pas raconté ce qu’il savait au moment du suicide d’Étienne Varin, mais aussi pourquoi il n’a jamais révélé la disparition des papiers dont il avait connaissance. Il dira pourquoi, depuis six ans, il fait surveiller les frères Varin par des agents à sa solde.
« Nous attendons de lui, non point des paroles, mais des actes. Sinon… »
La menace était brutale, Mais en quoi consistait-elle ? Quel moyen d’intimidation Salvator, l’auteur… anonyme de l’article, possédait-il sur Andermatt ?
Une nuée de reporters assaillit le banquier, et, dix inter-views exprimèrent le dédain avec lequel il répondit à cette mise en demeure. Sur quoi, le correspondant de l’ Écho de France riposta par ces trois lignes :
« Que M. Andermatt le veuille ou non, il est, dès à présent, notre collaborateur dans l’œuvre que nous entreprenons. »
Le jour où parut cette réplique, Daspry et moi nous dînâmes ensemble. Le soir, les journaux étalés sur ma table, nous discu-tions l’affaire et l’examinions sous toutes ses faces avec cette irritation que l’on éprouverait à marcher indéfiniment dans l’ombre et à toujours se heurter aux mêmes obstacles.
– 151 –
Et soudain, sans que mon domestique m’eût averti, sans que le timbre eût résonné, la porte s’ouvrit, et une dame entra, couverte d’un voile épais.
Je me levai aussitôt et m’avançai. Elle me dit :
– C’est vous, monsieur, qui demeurez ici ?
– Oui, madame, mais je vous avoue…
– La grille sur le boulevard n’était pas fermée, expliqua-telle.
– Mais la porte du vestibule ?
Elle ne répondit pas, et je songeai qu’elle avait dû faire le tour par l’escalier de service. Elle connaissait donc le chemin ?
Il y eut un silence un peu embarrassé. Elle regarda Daspry.
Malgré moi, comme j’eusse fait, dans un salon, je le présentai.
Puis je la priai de s’asseoir et de m’exposer le but de sa visite.
Elle enleva son voile et je vis qu’elle était brune, de visage régulier, et, sinon très belle, du moins d’un charme infini qui provenait de ses yeux surtout, des yeux graves et douloureux.
Elle dit simplement :
– Je suis madame Andermatt.
– Madame Andermatt ! répétai-je, de plus en plus étonné.
– 152 –
Un nouveau silence, et elle reprit d’une voix calme, et de l’air le plus tranquille :
– Je viens au sujet de cette affaire… que vous savez. J’ai pensé que je pourrais peut-être avoir auprès de vous quelques renseignements…
– Mon Dieu, madame, je n’en connais pas plus que ce qu’en ont dit les journaux. Veuillez préciser en quoi je puis vous être utile.
– Je ne sais pas… Je ne sais pas…
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