Maurice Leblanc - Arsène Lupin gentleman-cambrioleur
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- Название:Arsène Lupin gentleman-cambrioleur
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Arsène Lupin gentleman-cambrioleur: краткое содержание, описание и аннотация
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Le doute n’était pas possible : il avait remué. Il remuait encore ! Et je vis – oh ! je vis cela distinctement – qu’il y avait entre les rideaux et la fenêtre, dans cet espace trop étroit, une forme humaine dont l’épaisseur empêchait l’étoffe de tomber droit.
– 137 –
Et l’être aussi me voyait, il était certain qu’il me voyait à travers les mailles très larges de l’étoffe. Alors je compris tout.
Tandis que les autres emportaient leur butin, sa mission à lui consistait à me tenir en respect. Me lever ? Saisir un revolver ?
Impossible… Il était là ! au moindre geste, au moindre cri, j’étais perdu.
Un coup violent secoua la maison, suivi de petits coups groupés par deux ou trois, comme ceux d’un marteau qui frappe sur des pointes et qui rebondit. Ou du moins voilà ce que j’imaginais, dans la confusion de mon cerveau. Et d’autres bruits s’entrecroisèrent, un véritable vacarme qui prouvait que l’on ne se gênait point, et que l’on agissait en toute sécurité.
On avait raison : je ne bougeai pas. Fût-ce lâcheté ? Non, anéantissement plutôt, impuissance totale à mouvoir un seul de mes membres. Sagesse également, car enfin, pourquoi lutter ?
Derrière cet homme il y en avait dix autres qui viendraient à son appel. Allai-je risquer ma vie pour sauver quelques tapisseries et quelques bibelots ?
Et toute la nuit ce supplice dura. Supplice intolérable, angoisse terrible ! Le bruit s’était interrompu, mais je ne cessais d’attendre qu’il recommençât. Et l’homme ! l’homme qui me surveillait, l’arme à la main ! Mon regard effrayé ne le quittait pas. Et mon cœur battait, et de la sueur ruisselait de mon front et de tout mon corps !
Et tout à coup un bien-être inexprimable m’envahit : une voiture de laitier dont je connaissais bien le roulement, passa sur le boulevard, et j’eus en même temps l’impression que l’aube se glissait entre les persiennes closes et qu’un peu de jour dehors se mêlait à l’ombre.
– 138 –
Et le jour pénétra dans la chambre. Et d’autres voitures passèrent. Et tous les fantômes de la nuit s’évanouirent.
Alors je glissai un bras vers la table, lentement, sournoisement. En face rien ne remua. Je marquai des yeux le pli du rideau, l’endroit précis où il fallait viser, je fis le compte exact des mouvements que je devais exécuter, et, rapidement, j’empoignai mon revolver et je tirai.
Je sautai hors du lit avec un cri de délivrance, et je bondis sur le rideau. L’étoffe était percée, la vitre était percée. Quant à l’homme, je n’avais pu l’atteindre… pour cette bonne raison qu’il n’y avait personne.
Personne ! Ainsi, toute la nuit, j’avais été hypnotisé par un pli du rideau ! Et pendant ce temps, des malfaiteurs… Rageusement, d’un élan que rien n’eût arrêté, je tournai la clef dans la serrure, j’ouvris ma porte, je traversai l’antichambre, j’ouvris une autre porte, et je me ruai dans la salle.
Mais une stupeur me cloua sur le seuil, haletant, abasourdi, plus étonné encore que je ne l’avais été de l’absence de l’homme : rien n’avait disparu. Toutes les choses que je supposais enlevées : meubles, tableaux, vieux velours et vieilles soies, toutes ces choses étaient à leur place !
Spectacle incompréhensible ! Je n’en croyais pas mes yeux !
Pourtant ce vacarme, ces bruits de déménagement ? Je fis le tour de la pièce, j’inspectai les murs, je dressai l’inventaire de tous ces objets que je connaissais si bien. Rien ne manquait ! Et ce qui me déconcertait le plus, c’est que rien non plus ne révélait le passage des malfaiteurs, aucun indice, pas une chaise dérangée, pas une trace de pas.
– 139 –
« Voyons, voyons, me disais-je, en me prenant la tête à deux mains, je ne suis pourtant pas un fou ! J’ai bien entendu !… »
Pouce pour pouce, avec les procédés d’investigation les plus minutieux, j’examinai la salle. Ce fut en vain. Ou plutôt… mais pouvais-je considérer cela comme une découverte ? Sous un petit tapis persan, jeté sur le parquet, je ramassai une carte, une carte à jouer. C’était un sept de cœur, pareil à tous les sept de cœur des jeux de cartes français, mais qui retint mon attention par un détail assez curieux. La pointe extrême de chacune des sept marques rouges en forme de cœur, était percée d’un trou, le trou rond et régulier qu’eût pratiqué l’extrémité d’un poinçon.
Voilà tout. Une carte et une lettre trouvée dans un livre. En dehors de cela, rien. Était-ce assez pour affirmer que je n’avais pas été le jouet d’un rêve ?
Toute la journée, je poursuivis mes recherches dans le salon. C’était une grande pièce en disproportion avec l’exiguïté de l’hôtel, et dont l’ornementation attestait le goût bizarre de celui qui l’avait conçue. Le parquet était fait d’une mosaïque de petites pierres multicolores, formant de larges dessins symé-
triques. La même mosaïque recouvrait les murs, disposée en panneaux : allégories pompéiennes, compositions byzantines, fresque du Moyen Âge. Un Bacchus enfourchait un tonneau. Un empereur couronné d’or, à barbe fleurie, tenait un glaive dans sa main droite.
Tout en haut, un peu à la façon d’un atelier, se découpait l’unique et vaste fenêtre. Cette fenêtre étant toujours ouverte la nuit, il était probable que les hommes avaient passé par là, à l’aide d’une échelle. Mais, ici encore, aucune certitude. Les montants de l’échelle eussent dû laisser des traces sur le sol battu de la cour : il n’y en avait point. L’herbe du terrain vague qui entourait l’hôtel aurait dû être fraîchement foulée : elle ne l’était pas.
– 140 –
J’avoue que je n’eus point l’idée de m’adresser à la police, tellement les faits qu’il m’eût fallu exposer étaient inconsistants et absurdes. On se fût moqué de moi. Mais le surlendemain, c’était mon jour de chronique au Gil Blas , où j’écrivais alors.
Obsédé par mon aventure, je la racontai tout au long.
L’article ne passa pas inaperçu, mais je vis bien qu’on ne le prenait guère au sérieux, et qu’on le considérait plutôt comme une fantaisie que comme une histoire réelle. Les Saint-Martin me raillèrent. Daspry, cependant, qui ne manquait pas d’une certaine compétence en ces matières, vint me voir, se fit expliquer l’affaire et l’étudia… sans plus de succès d’ailleurs.
Or, un des matins suivants, le timbre de la grille résonna, et Antoine vint m’avertir qu’un monsieur désirait me parler. Il n’avait pas voulu donner son nom. Je le priai de monter.
C’était un homme d’une quarantaine d’années, très brun, de visage énergique, et dont les habits propres, mais usés, annon-
çaient un souci d’élégance qui contrastait avec ses façons plutôt vulgaires.
Sans préambule, il me dit – d’une voix éraillée, avec des accents qui me confirmèrent la situation sociale de l’individu :
– Monsieur, en voyage, dans un café, le Gil Blas m’est tombé sous les yeux. J’ai lu votre article. Il m’a intéressé… beaucoup.
– Je vous remercie.
– Et je suis revenu.
– Ah !
– 141 –
– Oui, pour vous parler. Tous les faits que vous avez racontés sont-ils exacts ?
– Absolument exacts.
– Il n’en est pas un seul qui soit de votre invention ?
– Pas un seul.
– En ce cas, j’aurais peut-être des renseignements à vous fournir.
– Je vous écoute.
– Non.
– Comment, non ?
– Avant de parler, il faut que je vérifie s’ils sont justes.
– Et pour les vérifier ?
– Il faut que je reste seul dans cette pièce.
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