Maurice Leblanc - Arsène Lupin gentleman-cambrioleur
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- Название:Arsène Lupin gentleman-cambrioleur
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Aussitôt chacun émit son avis. Chacun recommença l’instruction à sa manière. Et, bien entendu, toutes les hypothèses se contredisaient, toutes également inadmissibles.
– Et vous, monsieur, demanda la comtesse au chevalier Floriani, quelle est votre opinion ?
– Oh ! moi, je n’ai pas d’opinion, madame.
On se récria. Précisément, le chevalier venait de raconter très brillamment diverses aventures auxquelles il avait été mêlé avec son père, magistrat à Palerme, et où s’étaient affirmés son jugement et son goût pour ces questions.
– J’avoue, dit-il, qu’il m’est arrivé de réussir alors que de plus habiles avaient renoncé. Mais de là à me considérer comme un Sherlock Holmes… Et puis, c’est à peine si je sais de quoi il s’agit.
– 120 –
On se tourna vers le maître de la maison. À contrecœur, il dut résumer les faits. Le chevalier écouta, réfléchit, posa quelques interrogations, et murmura :
– C’est drôle… à première vue il ne me semble pas que la chose soit si difficile à deviner.
Le comte haussa les épaules. Mais les autres personnes s’empressèrent autour du chevalier, et il reprit d’un ton un peu dogmatique :
– En général, pour remonter à l’auteur d’un crime ou d’un vol, il faut déterminer comment ce crime ou ce vol ont été commis. Dans le cas actuel, rien de plus simple, selon moi, car nous nous trouvons en face, non pas de plusieurs hypothèses, mais d’une certitude, d’une certitude unique, rigoureuse, et qui s’énonce ainsi : l’individu ne pouvait entrer que par la porte de la chambre ou par la fenêtre du cabinet. Or on n’ouvre pas, de l’extérieur, une porte verrouillée. Donc il est entré par la fe-nêtre.
– Elle était fermée, et on l’a retrouvée fermée, déclara M. de Dreux.
– Pour cela, continua Floriani, sans relever l’interruption, il n’a eu besoin que d’établir un pont, planche ou échelle, entre le balcon de la cuisine et le rebord de la fenêtre, et dès que l’écrin…
– Mais je vous répète que la fenêtre était fermée ! s’écria le comte avec impatience.
Cette fois Floriani dut répondre. Il le fit avec la plus grande tranquillité, en homme qu’une objection aussi insignifiante ne trouble point.
– 121 –
– Je veux croire qu’elle l’était, mais n’y a-t-il pas un vasistas ?
– Comment le savez-vous ?
– D’abord c’est presque une règle, dans les hôtels de cette époque. Et ensuite il faut bien qu’il en soit ainsi, puisque, autrement, le vol serait inexplicable.
– En effet, il y en a un, mais il est clos, comme la fenêtre. On n’y a même pas fait attention.
– C’est un tort. Car si on y avait fait attention, on aurait vu évidemment qu’il avait été ouvert.
– Et comment ?
– Je suppose que, pareil à tous les autres, il s’ouvre au moyen d’un fil de fer tressé, muni d’un anneau à son extrémité inférieure ?
– Oui.
– Et cet anneau pendait entre la croisée et le bahut ?
– Oui, mais je ne comprends pas…
– Voici. Par une fente pratiquée dans le carreau, on a pu, à l’aide d’un instrument quelconque, mettons une baguette de fer pourvue d’un crochet, agripper l’anneau, peser et ouvrir.
Le comte ricana :
– 122 –
– Parfait ! parfait ! vous arrangez tout cela avec une aisance seulement vous oubliez une chose, cher monsieur, c’est qu’il n’y a pas eu de fente pratiquée dans le carreau.
– Il y a eu une fente.
– Allons donc, on l’aurait vue.
– Pour voir il faut regarder, et l’on n’a pas regardé. La fente existe, il est matériellement impossible qu’elle n’existe pas, le long du carreau, contre le mastic… dans le sens vertical, bien entendu.
Le comte se leva. Il paraissait très surexcité. Il arpenta deux ou trois fois le salon d’un pas nerveux, et, s’approchant de Floriani :
– Rien n’a changé là-haut depuis ce jour… personne n’a mis les pieds dans ce cabinet.
– En ce cas, monsieur, il vous est loisible de vous assurer que mon explication concorde avec la réalité.
– Elle ne concorde avec aucun des faits que la justice a constatés. Vous n’avez rien vu, vous ne savez rien, et vous allez à l’encontre de tout ce que nous avons vu et de tout ce que nous savons.
Floriani ne sembla point remarquer l’irritation du comte, et il dit en souriant :
– Mon Dieu, monsieur, je tâche de voir clair, voilà tout. Si je me trompe, prouvez-moi mon erreur.
– 123 –
– Sans plus tarder… J’avoue qu’à la longue votre assurance…
M. de Dreux mâchonna encore quelques paroles, puis, soudain, se dirigea vers la porte et sortit.
Pas un mot ne fut prononcé. On attendait anxieusement, comme si, vraiment, une parcelle de la vérité allait apparaître.
Et le silence avait une gravité extrême.
Enfin, le comte apparut dans l’embrasure de la porte. Il était pâle et singulièrement agité. Il dit à ses amis, d’une voix tremblante :
– Je vous demande pardon… les révélations de monsieur sont si imprévues… je n’aurais jamais pensé…
Sa femme l’interrogea avidement :
– Parle… je t’en supplie… qu’y a-t-il ?
Il balbutia :
– La fente existe… à l’endroit même indiqué… le long du carreau…
Il saisit brusquement le bras du chevalier et lui dit d’un ton impérieux :
– Et maintenant, monsieur, poursuivez… je reconnais que vous avez raison jusqu’ici ; mais maintenant, ce n’est pas fini…
répondez… que s’est-il passé, selon vous ?
– 124 –
Floriani se dégagea doucement et après un instant pronon-
ça :
– Eh bien, selon moi, voilà ce qui s’est passé. L’individu, sachant que Mme de Dreux allait au bal avec le collier, a jeté sa passerelle pendant votre absence. Au travers de la fenêtre, il vous a surveillé et vous a vu cacher le bijou. Dès que vous êtes parti, il a coupé la vitre et a tiré l’anneau.
– Soit, mais la distance est trop grande pour qu’il ait pu, par le vasistas, atteindre la poignée de la fenêtre.
– S’il n’a pu l’ouvrir, c’est qu’il est entré par le vasistas lui-même.
– Impossible ; il n’y a pas d’homme assez mince pour s’introduire par là.
– Alors ce n’est pas un homme.
– Comment !
– Certes. Si le passage est trop étroit pour un homme, il faut bien que ce soit un enfant.
– Un enfant !
– Ne m’avez-vous pas dit que votre amie Henriette avait un fils ?
– En effet… un fils qui s’appelait Raoul.
– Il est infiniment probable que c’est ce Raoul qui a commis le vol.
– 125 –
– Quelle preuve en avez-vous ?
– Quelle preuve ?… il n’en manque pas, de preuves… Ainsi, par exemple…
Il se tut et réfléchit quelques secondes. Puis il reprit :
– Ainsi, par exemple, cette passerelle, il n’est pas à croire que l’enfant l’ait apportée du dehors et remportée sans que l’on s’en soit aperçu. Il a dû employer ce qui était à sa disposition.
Dans le réduit où Henriette faisait sa cuisine, il y avait, n’est-ce pas, des tablettes accrochées au mur où l’on posait les casse-roles ?
– Deux tablettes, autant que je me souvienne.
– Il faudrait s’assurer si ces planches sont réellement fixées aux tasseaux de bois qui les supportent. Dans le cas contraire, nous serions autorisés à penser que l’enfant les a déclouées, puis attachées l’une à l’autre. Peut-être aussi, puisqu’il y avait un fourneau, trouverait-on le crochet à fourneau dont il a dû se servir pour ouvrir le vasistas.
Sans mot dire le comte sortit, et cette fois, les assistants ne ressentirent même point la petite anxiété de l’inconnu qu’ils avaient éprouvée la première fois. Ils savaient, ils savaient de façon absolue que les prévisions de Floriani étaient justes. Il émanait de cet homme une impression de certitude si rigoureuse qu’on l’écoutait non point comme s’il déduisait des faits les uns des autres, mais comme s’il racontait des événements dont il était facile de vérifier au fur et à mesure l’authenticité.
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