Maurice Leblanc - Arsène Lupin gentleman-cambrioleur
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Arsène Lupin gentleman-cambrioleur: краткое содержание, описание и аннотация
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Neuf heures sonnèrent. Quelques minutes plus tard la grille du jardin grinça sur ses gonds.
J’avoue que je n’étais pas sans éprouver une certaine angoisse et qu’une fièvre nouvelle me surexcitait. J’étais sur le point de connaître le mot de l’énigme ! L’aventure déconcertante dont les péripéties se déroulaient devant moi depuis des semaines allait enfin prendre son véritable sens, et c’est sous mes yeux que la bataille allait se livrer.
Daspry saisit la main de Mme Andermatt et murmura :
– Surtout, pas un mouvement ! Quoi que vous entendiez ou voyiez, restez impassible.
Quelqu’un entra. Et je reconnus tout de suite, à sa grande ressemblance avec Étienne Varin, son frère Alfred. Même dé-
marche lourde, même visage terreux envahi par la barbe.
Il entra de l’air inquiet d’un homme qui a l’habitude de craindre des embûches autour de lui, qui les flaire et les évite.
D’un coup d’œil il embrassa la pièce et j’eus l’impression que cette cheminée masquée par une portière de velours lui était désagréable. Il fit trois pas de notre côté. Mais une idée, plus
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impérieuse sans doute, le détourna, car il obliqua vers le mur, s’arrêta devant le vieux roi en mosaïque, à la barbe fleurie, au glaive flamboyant, et l’examina longuement, montant sur une chaise, suivant du doigt le contour des épaules et de la figure, et palpant certaines parties de l’image.
Mais brusquement il sauta de sa chaise et s’éloigna du mur.
Un bruit de pas retentissait. Sur le seuil apparut M. Andermatt.
Le banquier jeta un cri de surprise.
– Vous ! Vous ! C’est vous qui m’avez appelé ?
– Moi ? mais du tout, protesta Varin d’une voix cassée qui me rappela celle de son frère, c’est votre lettre qui m’a fait venir.
– Ma lettre !
– Une lettre signée de vous, où vous m’offrez…
– Je ne vous ai pas écrit.
– Vous ne m’avez pas écrit ?
Instinctivement, Varin se mit en garde, non point contre le banquier, mais contre l’ennemi inconnu qui l’avait attiré dans ce piège. Une seconde fois, ses yeux se tournèrent de notre côté, et, rapidement, il se dirigea vers la porte.
M. Andermatt lui barra le passage.
– Que faites-vous donc, Varin ?
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– Il y a là-dessous des machinations qui ne me plaisent pas.
Je m’en vais. Bonsoir.
– Un instant !
– Voyons, monsieur Andermatt, n’insistez pas, nous n’avons rien à nous dire.
– Nous avons beaucoup à nous dire et l’occasion est trop bonne…
– Laissez-moi passer.
– Non, non, non, vous ne passerez pas.
Varin recula, intimidé par l’attitude résolue du banquier, et il mâchonna :
– Alors, vite, causons, et que ce soit fini !
Une chose m’étonnait, et je ne doutais pas que mes deux compagnons n’éprouvassent la même déception. Comment se pouvait-il que Salvator ne fût pas là ? N’entrait-il pas dans ses projets d’intervenir ? et la seule confrontation du banquier et de Varin lui semblait-elle suffisante ? J’étais singulièrement troublé. Du fait de son absence, ce duel, combiné par lui, voulu par lui, prenait l’allure tragique des événements que suscite et commande l’ordre rigoureux du destin, et la force qui heurtait l’un à l’autre ces deux hommes impressionnait d’autant plus, qu’elle résidait en dehors d’eux.
Après un moment, M. Andermatt s’approcha de Varin, et, bien en face, les yeux dans les yeux :
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– Maintenant que des années se sont écoulées, et que vous n’avez plus rien à redouter, répondez-moi franchement, Varin.
Qu’avez-vous fait de Louis Lacombe ?
– En voilà une question ! Comme si je pouvais savoir ce qu’il est devenu !
– Vous le savez ! vous le savez ! Votre frère et vous, vous étiez attachés à ses pas, vous viviez presque chez lui, dans la maison même où nous sommes. Vous étiez au courant de tous ses travaux, de tous ses projets. Et le dernier soir, Varin, quand j’ai reconduit Louis Lacombe jusqu’à ma porte, j’ai vu deux silhouettes qui se dérobaient dans l’ombre. Cela, je suis prêt à le jurer.
– Et après, quand vous l’aurez juré ?
– C’était votre frère et vous, Varin.
– Prouvez-le.
– Mais la meilleure preuve, c’est que, deux jours plus tard, vous me montriez vous-même les papiers et les plans que vous aviez recueillis dans la serviette de Lacombe, et que vous me proposiez de me les vendre. Comment ces papiers étaient-ils en votre possession ?
– Je vous l’ai dit, monsieur Andermatt, nous les avons trouvés sur la table même de Louis Lacombe, le lendemain matin, après sa disparition.
– Ce n’est pas vrai.
– Prouvez-le.
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– La justice aurait pu le prouver.
– Pourquoi ne vous êtes-vous pas adressé à la justice ?
– Pourquoi ? Ah ! pourquoi…
Il se tut, le visage sombre. Et l’autre reprit :
– Voyez-vous, monsieur Andermatt, si vous aviez eu la moindre certitude, ce n’est pas la petite menace que nous vous avons faite qui eût empêché…
– Quelle menace ? Ces lettres ? Est-ce que vous vous imaginez que j’aie jamais cru un instant ?…
– Si vous n’avez pas cru à ces lettres, pourquoi m’avez-vous offert des mille et des cents pour les ravoir ? Et pourquoi, depuis, nous avez-vous fait traquer comme des bêtes, mon frère et moi ?
– Pour reprendre des plans auxquels je tenais.
– Allons donc ! c’était pour les lettres. Une fois en possession des lettres, vous nous dénonciez. Plus souvent que je m’en serais dessaisi !
Il eut un éclat de rire qu’il interrompit tout d’un coup.
– Mais en voilà assez. Nous aurons beau répéter les mêmes paroles, que nous n’en serons pas plus avancés. Par conséquent, nous en resterons là.
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– Nous n’en resterons pas là, dit le banquier, et puisque vous avez parlé des lettres, vous ne sortirez pas d’ici avant de me les avoir rendues.
– Je sortirai.
– Non, non.
– Écoutez, monsieur Andermatt, je vous conseille…
– Vous ne sortirez pas.
– C’est ce que nous verrons, dit Varin avec un tel accent de rage que Mme Andermatt étouffa un faible cri.
Il dut l’entendre, car il voulut passer de force. M. Andermatt le repoussa violemment. Alors je le vis qui glissait sa main dans la poche de son veston.
– Une dernière fois !
– Les lettres d’abord.
Varin tira un revolver et, visant M. Andermatt :
– Oui ou non ?
Le banquier se baissa vivement.
Un coup de feu jaillit. L’arme tomba.
Je fus stupéfait. C’était près de moi que le coup de feu avait jailli ! Et c’était Daspry qui, d’une balle de pistolet, avait fait sauter l’arme de la main d’Alfred Varin !
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Et dressé subitement entre les deux adversaires, face à Varin, il ricanait :
– Vous avez de la veine, mon ami, une rude veine. C’est la main que je visais, et c’est le revolver que j’atteins.
Tous deux le contemplaient, immobiles et confondus. Il dit au banquier :
– Vous m’excuserez, monsieur, de me mêler de ce qui ne me regarde pas. Mais vraiment vous jouez votre partie avec trop de maladresse. Permettez-moi de tenir les cartes.
Se tournant vers l’autre :
– À nous deux, camarade. Et rondement, je t’en prie.
L’atout est cœur, et je joue le sept.
Et, à trois pouces du nez, il lui colla la plaque de fer où les sept points rouges étaient marqués.
Jamais il ne m’a été donné de voir un tel bouleversement.
Livide, les yeux écarquillés, les traits tordus d’angoisse, l’homme semblait hypnotisé par l’image qui s’offrait à lui.
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