Albert Robida - Mesdames nos aieules - dix siecles d'elegances

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Le velours, trop commun en Franc, Sous toy reprend son vieil honneur...

Mesdames nos aieules dix siecles delegances - изображение 32

dit Ronsard dans une épître au Roi où il loue

le monarque de ses ordonnances réformatrices. La sombre Catherine, Tltalienne dont le sana' a empoisonné celui de la race des Valois, l'empoisonneuse qui finira toute houftie de crimes, domine la Cour de France encore brillante. (îomme un iirand fantôme noir, emblème de l'ère de crimes et de mas- i.a Coiffure de Caihciitic sacrcs qui va s'ouvrir.

de Médicis.

Elle laisse les recherches de la coquetterie aux dames de la Cour et à la maîtresse de son mari, à Diane de Poitiers, la suprême beauté, la déesse quasi mythologique de la Renaissance, que Jean Goujon sculpta comme plus tard Canova sculptera une autre beauté princière, Pauline Borghèse. Les plus jolies créations de l'époque, ce sont des toilettes à tons sobres, d'une élégance sévère composant des harmonies grises ou des harmonies en blanc et non*, les couleurs de Diane de Poitiers.

A la mort d'Henri. Catherine adopte, pour

ne plus le quitter le costume de veuve et entourée pourtant dun essaim de - фото 33

ne plus le quitter, le costume de veuve, et entourée pourtant d'un essaim de jeunes et brillantes beautés, de ses filles d'honneur qu'on appelle Vescadron volant de la Reine,

Sous Ilciui U escadron qui dans les mille intrigues quelle noue et dénoue - фото 34

Sous Ilciui U.

— escadron qui, dans les mille intrigues qu'elle noue et dénoue, la sert plus avantageusement que des escadrons de reîtres, — elle traverse les trois règnes tourmentés des rois ses fils, noire des pieds à la tête, noire comme la nuit, noire comme son àme. Large jupe noire, corsage noir en pointe, grandes ailes noires aux épaules, collet noir relevé en forme de fraise ; et pourjcoiffure une sorte de chaperon ou de toquet à visière noire qui descend en pointe sur ce front aux pensées dures et sinistres.

Ce fut Catherine, paraît-il, qui importa en France, en arrivant de Florence pour son mariage, les fraises qu'adoptèrent rapidement les hommes et les femmes.

Il y en avait de toutes sortes, de modestes et d'inouïes, de très simples en linge godronné et d'autres en merveilleuses dentelles. Invention charmante et superbe, incommode sans doute comme bien d'autres inventions de la mode, mais qui encadrait si bien dans les rosaces et les rinceaux de la plus fine dentelle, qui sertissait comme un bijou précieux la figure de la femme.

C'étaient des chefs-d'onivre de cet art si féminin de la dentelle où brillait toute l'élégance décorative de la Renaissance ; les mêmes artistes qui ciselaient le bronze, l'argent et l'or, qui sculptaient ces Unes décorations de pierre sur les façades des palais, fournissaient les dessins de ces fraises ; la dentelle avait ses Benvenuto Cellini, à Bruxelles, à Gènes et surtout à Venise, premiers centres de fabrication.

Mais les fraises ne prirent pas tout de suite ces belles proportions, qu'elles n'atteignirent que sous Henri III. Elles furent d'abord de simples collerettes à plis ronds ou godrons qui enserraient le cou jusqu'aux oreilles, fraises austères et fermées d'un temps qui s'assombrissait de plus en plus ; l'austérité protestante gagnait rapidement et si les catholiques conservaient leurs habitudes et leurs mœurs plus faciles, les querelles de religion avaient pris toute leur àpreté et la guerre civile planait sur la France.

Sous le règne éphémère de François II, qui vit passer à la cour de France la figure auréolée par le malheur de la pauvre Marie Stuart, sous celui de Charles IX, les costumes ont une élégance sobre et discrète. Comme les pourpoints des hommes, les corsages sont tailladés, ainsi que les manches raides et bouffantes en haut.

Les seuls bijoux sont quelques boucles et pendants de ces grandes ceintures dites cordelières, des garnitures d'aumùnières, un collier sous la collerette, petite fraise à godrons qui se trouve aussi aux poignets.

Le chancelier de l'Hôpital, ennemi de la trop grande ampleur des vertugadins, les avait un peu dégonflés et diminués par une sévère ordonnance en lo63, par laquelle il interdisait également aux hommes les hauts de chausses rembourrés. Mais à un passage du roi Charles IX à Toulouse, les belles Toulousaines étant venues implorer un adoucissement aux rigueurs de l'austère chancelier, le roi, plus clément qu'il ne se montrera plus tard aux Huguenots, fit grâce au vertugadin et lui permit de reprendre ses monumentales proportions.

Ne nous moquons pas de cette ampleur des vertugadins, un jour elle sauva la France s'il est vrai, comme la chronique le dit, que Marguerite de Valois put préserver les jours d'Henri de Navarre son mari, en le cachant sous un immense vcrtugadiai quand les mas sacreurs de la Saint-Barthélomy se mirent à dépêcher à coups de hallebarde les huguenots qu'on avait logés au Louvre à l'occasion des noces d'Henri et de Margot.

Les modes s'assombrissent comme le temps, comme Tarchi-tecture, comme le mobilier, comme tout. C'est une loi générale, l'architecture est sévère, ce n'est plus l'exubérance débordante, la gaieté païenne de la Renaissance, les formes sont plus contenues. Après une débauche d'inventions souriantes, l'architecture fait pénitence. Le mobilier qui garnit ces hôtels renfrognés est raide et gourmé.

Voyez ces tables et ces sièges carrés, sans ornements ni sculptures, de bois brut recouvert d'étoffe sombre semée de gros clous. C'est le stvle catafalaue.

Dans ces architectures sévères dans ces appartements qui semblent revêtus de - фото 35

Dans ces architectures sévères, dans ces appartements qui semblent revêtus de tentures d'enterrement, s'agitent des gens à costumes tristes. Longues robes tombant sur de larges vertugadins et collets montants; le buste est emprisonné et comprimé durement dans un raide corset à buse fermant par derrière, dans une armature solide appelée un corps piquée que recouvre un corsage d'étofTe raidie et baleinée aussi.

Pour sortir dans la rue, les femmes ajustent sous leurs chaussures des patins légers à semelles de liège, ce qui s'est déjà fait aux siècles précédents, mais on raille beaucoup les femmes de petite taille qui ont pris pour habitude de se jucher sur des patins formidables, ou de se hausser par des souliers à nombreuses semelles superposées.

Pour la coiffure, c'est la coiffe de réseau, la pointe sur le front faisant de la figure une sorte de cœur, ce que nous connaissons surtout sous le nom de coiffe à la Marie Stuart, ou bien c'est le chaperon de velours noir, une sorte de chapeau assez peu seyant.

Il est de mauvais ton pour les dames nobles et même pour les bourgeoises de sortir sans masque. Étrange mode, ce masque noir est encore une note triste ajoutée à un ensemble déjà bien sombre.

Les masques, de velours noir, sont courts, laissant voir le bas du visage, ou à mentonnière; ils s'attachent derrière les oreilles ou bien, ce qui est plus raffiné, se maintiennent au moyen d'un bouton de verre tenu avec les dents. Cette mode passant des femmes de qualité aux toutes petites bourgeoises durera longtemps, jusque sous Louis XIH.

Le masque cependant est coquet, il y avait moins joli, il y avait le touret de nez, pièce d'étoffe noire attachée par les côtés au chaperon, qui s'ajustait sous les yeux et cachait tout le bas du visage, invention bizarre et peu séduisante qui ressemblait, en laid, au voile de figure des femmes du Caire.

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