Albert Robida - Mesdames nos aieules - dix siecles d'elegances
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- Название:Mesdames nos aieules : dix siecles d'elegances
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Tout à la lin de cette reine, devenue la grotesque Margot, l'un de ces pages préférés ayant été dagué dans l'hôtel même par un jeune écuyer, jaloux de posséder les bonnes grâces de la vieille reine, Marguerite entra en fureur comme une lionne blessée, et pour venger l'objet de ses dernières amours, elle prétendit exercer leodalement le droit de haute justice dans sa maison; elle condamna le coupable à mort et le lit décapiter sans désemparer, sous ses yeux affamés de sang, devant le populaire assemblé dans le carrefour, sur la porte même de l'hôtel de Sens.
La fraiic collerette.
VI
HENRI IV ET LOUIS XIII
lletour à une simplicité relative.—Les femmes-tours.— Hautes coiffures. —Excommunication du décolletage. — Les robes à grands ramages de fleurs. — Collets montés et collets rabattus. - Tailles longues.— Les édits de Richelieu. — La dame suivant l'édit. — Tailles courtes.
Il y a des siècles qui ont la vie dure, et d'autres qui meurent avant l'âge, le xvi*' siècle, de complexion sans doute particulièrement robuste, se prolongea jusqu'à la fin du règne du Béarnais, avec ses idées et ses mœurs, ses façons et ses modes. On verra plus tard le xvu^ durer de même avec Louis XIV au détriment du xvm^, et ce pauvre et charmant xviii^ finir tristement avant l'âge, de mort subite en l'année 89.
Ces années de grâce du x\f siècle sous le sceptre du roi Henri, sont une convalescence après les longues années de lièvre chaude; la France, que la maladie a mise si bas, renait. le poison qu'elle avait dans les veines est expulsé, tout se répare, se nettoie et s'assainit.
Après les raffinements ridicules et maladifs du règne de Henri HI, le costume prend un caractère sans façon, un aspect de bonne et simple franchise, s'il peut y avoir de la franchise dans le costume. C'est cependant presque le même costume, mais simplifié dans les lignes et débarrassé de ce qu'il avait de surabondant et de trop cherché dans les détails.
Les modes sont moins élégantes, certainement, celles des femmes comme celles des hommes; elles ont bien des ridicules aussi, mais ce sont des ridicules naïfs. On est sorti de la prétention excessive, de la grâce raffinée et corrompue; en allant-dans la simplicité, on est tombé dans la lourdeur et la gaucherie, pourtant de cette lourdeur inélégante mais saine, se dégagera bientôt la grâce cavalière du costume Louis XIII. H ne faut cependant pas prendre ce mot simplicité au pied de la lettre : hâtons-nous de dire que cette simplicité n'est que très relative.
Les jours d'apparat, les dames arboraient encore la même quantité de joailleries et de pierreries que par le passé. La reine qui a remplacé Marguerite de Valois après le divorce, -une deuxième alliance Médicis qui ne parait pas avoir trop réussi au Béarnais, bien payé déjà pour se souvenir de Catherine - la reine de la main droite Marie de Médicis et la reine du côté cœur Gabrielle d'Estrées, duchesse de Verneuil, et les autres belles dames, se montraient « aux fêtes, ballets, mascarades et collations, richement parées et magnifiquement atourées et si fort chargées de pierres et pierreries qu'elles ne pouvaient se remuer .. La reine montra lors d'une grande occasion, une robe. « étoffée de trente-deux mille perlcg et trois mille diamants, » et à son exemple les grandes dames et les dames de moyenne élofTe dépensaient volontiers plus que leurs revenus, en somptuosités, en habillements de brocart, satins, damas admira])los, ramages et passementés d'or, chargés et surchargés de clinquant et de joailleries diverses.
Voilà une bien étrange simplicité, et pourtant quand on examine tableaux et estampes du temps, ces documents n'en montrent pas moins une grande différence entre les suprêmes raffinements des modes de Henri III et Télégance un peu mastoque du temps de Henri IV.
Les coiffures sont plus hautes, les têtes se surchargent de cheveux achetés chez le coiffeur, à la couleur à la mode.
Pour un temps les perruques des règnes de Louis XIV et Louis XV apparaissent, mais sur la tête des dames : perruques lirunes ou blondes, perru<|ues de simple filasse même, pour celles qui ne pouvaient s'offrir mieux. Et avec les perruques la poudre aussi se montre. C'est ]>lutùl un empois mélangeant la pommade aux poudres les plus diverses, depuis les fines poudres parfumées à la violette et à l'iris, jusqu'à la poudre de chêne pourri, et à la simple farine pour les naïves campagnardes.
Ce temps voit aussi éclore les mouches qui reparaîtront également au xvm® siècle, mais ce sont d'abord des mouches larges comme des emplâtres et d'un aspect moins séduisant que les coquettes « assassines » de plus tard.
Les femmes du peuple et de la petite bourgeoisie ont gardé l'ancien chaperon, coiffure modeste, pendant que les femmes de la haulc classe, coiffées en cheveux avec perles et bijoux, adoptent pour sortir le chapeau ou la toque à petit bouquet de plumes.
Voici le portrait d'une dame à la mode :
En ces temps heureux de vivre et de respirer, après tant de sombres années, une élégante est sanglée et comprimée dans un corsage dur et rigide, fortement armé de baleines, une véritable gaine descendant tout d'une pièce, sans indication de modelé, en longue pointe sur la jupe. .11 faut dire 4u'on se rallrape de cette mise à la géhenne par le décolletage du corsage, très libéralement échancré en pointe aussi, trop libéralement même, puisque Sa Sainteté le Pape se croit obligé d'intervenir et menace
Toilette de Cour Henri IV.
d'excommunication les belles qui continueront à se décolleter dans des proportions exagérées.
Cette menace d'excommunication — amende à payer seulement là-haut — n'a pas beaucoup d'efYet, et les grandes fraises, les collets montés de magnifiques dentelles soutenues de fils
cFarchal, conliuueiit à encadrer les opulences du corsage. La line dentelle va si bien autour de la chair, elle fait si bien i^essortir les épaules et les épaules font si bien valoir les
La belle Gabrielle.
merveilles des points de Venise ou de Flandre, cette délicate et si artistique orfèvrerie à l'aiguille !
D'énormes manches qui ne sont pas des manches tiennent au corsage. Ce sont des ailes ouvertes fendues dès l'épaule, descendant très bas, garnies de boutons serrés qui ne se boutonnent pas. La vraie manche paraît en dessous, toujours rembourrée et remontante aux épaules, terminée par des poignets en dentelles appelés rebras.
Les jupes sont moins ballonnées que jadis, le vertugadin est plus modeste, c'est une simple cloche lourde et tombant droit, ou plutôt cela ressemble à la grosse caisse bariolée d'un bataillon de Suisses, mais les hanches sont renflées en coupole et accusées de façon grotesque par un rang de tuyaux godronnés de la même étoffe que la robe.
Il est assez difficile aux femmes d'avoir avec cela une démarche élégante et légère; cependant les beautés de l'époque tiennent à ces jupes et l'idéal de la grâce est d'affecter en marchant un dandinement de canard pour leur donner un balancement rythmique.
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