Albert Robida - Mesdames nos aieules - dix siecles d'elegances
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- Название:Mesdames nos aieules : dix siecles d'elegances
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Ce sont ces modes qui vont régner pendant tout le temps de François P'', à la cour éblouissante du Roi Chevalier, et à la ville chez les nobles dames et les bourgeoises aisées.
L'innovation principale, celle qui doit influer sur le reste du vêtement, en déterminer en partie la coupe et les proportions, la dominante du costume d'alors, c'est le vertugadin. dit aussi vertugalle, vertugardien... Chose non vue encore, grande nouveauté qui va bouleverser le costume et changer toutes les lignes.
Le vertugardin, c'est-à-dire la jupe large soutenue par une armature quelconque, en voilàpour trois siècles, pendant trois cents ans, avec des interrègnes plus ou moins longs, il durera sous des noms dilTérents, panier, crino-
omriiencement do i;i Ileiiaissaiice.
line, pouf, tournure, etc. Il dure encore et nous le reverrons.
Depuis trois cents ans la largeur des jupes suit un mouvement régulier, d'abord modeste, elle augmente peu à peu, lentement, en habi-
A LA COUR DU ROT-CHEVALIER,
tuant progessivement l'œil à ses proportions, elle arrive à une envergure formidable, exagérée, impossible, puis elle diminue lentement reprenant l'une après l'autre ses étapes successives.
Les femmes, qu'elle a transformées pour un temps plus ou moins long en énormes cloches, redeviennent clochettes, elles diminuent et s'amincissent jusqu'à disparition complète de toute apparence de vertugadin. Les modes sont ultra collantes pour quelques années, puis un soupçon de tournure reparaît, une illusion de vertugadin se remontre et la progression recommence.
Villipendé, chansonné, ridiculisé sans trêve ni merci à toutes les époques et quelque fut son nom, il a triomphé toujours, même des édits qui prétendaient diminuer son envergure. Et pourtant nulle puissance au monde n'a vu se liguer autant d'ennemis enflammés contre elle, aucune institution n'a été attaquée avec autant de vigueur et d'acharnement.
La Monarchie ou la République ont des ad\ersaires, mais aussi des défenseurs. Vertugadiiis, paniers ou crinolines avaient contre eux tous les maris, tous les hommes ! Le corset seul a eu presque autant d'ennemis — dont il a toujours également triomphé.
Le Vertugadin, né sous François P'', vers 1530, marque la lin du moyen âge, mieux et plus complètement que n'importe quel changement politique. C'est la disparition des robes collantes ou flottantes à plis droits, si sculpturales. Un monde est Uni.
Le vertugadin s'appelle premièrement hoche-plis. Ce nom s'applique d'abord seulement au bourrelet godronné soutenu par une carcasse de fils de fer qui s'attache à la taille pour donner de l'ampleur aux jupes. Puis le nom s'étend à tout un système de cerceaux de bois ou de baleine formant cage sous la jupe jus-(ju'en bas.
Le costume féminin sous François P'' est ample et majestueux plutôt que gracieux, les robes sont de velours, de satin, de brocatelle à fleurs de couleurs variées, avec de larges manches tombantes, doublées de zibeline ou des manches énormes engoneant les épaules et formant comme une succession de bourrelets jusqu'aux poignets, avec des crevés ouverts sur des bouillons de soie claire.
Le corset à buse appelé alors basquine apparaît. Très probablement ce n'était pas encore une armature dissimulée sous le corsage, mais bien le corsage lui-même raidi par des baleines, du moins les descriptions assez confuses donnent lieu de le penser.
Pour la coiffure, atUfet, chaperon^ toque ou loquet, ainsi que pour l'ornement du cou et des épaules qui sortent considérablement des corsages, — on a rapporté de la molle et licencieuse Italie de jolies ouvertures de corsages, que les maris pourtant auraient pu trouver offusquantes, mais les hommes se décolletent bien aussi — les élégantes dépensent en joaillerie et orfèvrerie plus que messieurs les maris ne voudraient. Reines, grandes dames, bourgeoises se ruinent en chaînes d'or, joyaux émaillés, perles, pierreries, escarboucles.
La belle Ferronnière, une des maîtresses du roi après le règne de la duchesse d'Etampes, invente de porter une escarboucle retenue par un fil au milieu du front. Un bijou de plus a porter quand on a déjà garni autant que Ton pouvait la coiffure, le corsage et la ceinture d'une étincelante joaillerie, quelle belle idée î La coiffure à la Ferronnière a vite un très grand succès.
Voici maintenant des accessoires de toilette inconnus. Pour Tété, c'est l'éventail de plumes, joli prétexte à garniture d'orfèvrerie, et le manchon pour l'hiver. Manchons noirs pour les bourgeoises et manchons de couleurs variées pour les dames nobles seulement, suivant les ordonnances royales. Les ombrelles aussi sont venues d'Italie, seulement elles sont trop lourdes et ne réussissent guère.
Mais voici sur l'éblouissante époque, Tétei-gnoir de la Réforme, les jours troublés et tristes.
Etincelante, chatoyante, superbe dampleur somptueuse et de richesse pendant tout le règne de François F'', roi chevalier, prince brillant, prodigue et ostentatif en un temps de bravoure et de « braverîe » et aussi de licence, — la mode va changer soudain de caractère et devenir aussi austère qu'elle a été fastueuse
Les Manches à cpe
aussi som])re et lugubre qu'elle a été éblouissante et multicolore.
C'est pendant le commencement du règne d'Henri II une véritable lutte entre les modes tristes et les modes gaies, mais bientôt les modes tristes triomphent et peu à peu l'éclat de réléa:ance s'éteint, la mode tourne et va Jiien vite des couleurs ternes et maussades au noir pur.
Les temps deviennent difficiles et tournent au noir aussi. C'est la Réforme, les dissensions religieuses, guerres de sermons et de prêches d'abord, puis guerre effective à coups de canon et d'arquebuses, à coups de bûchers, ou de potences.
Le roi Henri II dès 1549 commença les hostilités contre le luxe; un édit interdisant un grand nombre d'ornements ou d'étoffes, passements, bordures, orfèvreries, cordons, cane-tilles, draps d'or ou d'argent, satins, etc., réglementa sévèrement la mode et détermina pour les différentes classes de la société les qualités des étoffes et jusqu'aux couleurs.
Le droit de porter habillement complet de dessous et de dessus en rouge cramoisi fut réservé aux princes et princesses ; les dames nobles et leurs maris ne pouvaient prendre cette éclatante couleur que pour une seule pièce de leur costume.
Pour les dames de rang inférieur, elles avaient droit, d'abord les plus élevées en rang, aux robes de toutes couleurs sauf le cramoisi, et les autres au rouge éteint ou au noir. Même échelle descendante pour les étoffes, des satins et des velours au simple drap.
De longs cris de lamentation retentirent par toute la France, quand on voulut passer à Texécution de l'édit.
Les dames de France, au nord comme au midi, à l'ouest comme à l'est, en bataille serrée, défendirent courageusement, pied à pied, leurs joyaux et leurs belles parures, leurs étoffes et leurs couleurs, discutant avec les agents de l'autorité et trouvant mille raisons ingénieuses pour tout sauver, pour tout garder.
Il fallut que le roi reprît la plume, qu'il complétât son édit par une série d'articles explicatifs et détaillât point à point ce qui était permis et ce qui était prohibé. Il faisait quelques concessions aux dames et permettait encore quelques petites coquetteries, mais pour le reste, ce qui fut défendu resta défendu et la loi somptuaire fut exécutée rigoureusement.
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