Albert Robida - Mesdames nos aieules - dix siecles d'elegances
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- Название:Mesdames nos aieules : dix siecles d'elegances
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— Au hennin! au hennin! A ce cri, les polissons ameutés par le frère poursuivaient par les rues toute femme dont le couvre-chef dépassait les modestes proportions d'une coiffe ordinaire.
Néanmoins, malgré sermons et voies de fait, les hennins ne s'en portaient pas plus mal et se relevaient après le passage du moine. De ville en ville, celui-ci continuant sa croisade contre le luxe, s'en fut à Rome, et là, le spectacle moins qu'édifiant offert alors par la capitale de la chrétienté, le surexcita tellement qu'il oublia toute mesure, et que, laissant les hennins tranquilles, il s'attaqua aux cardinaux et princes de l'Eglise. Ceci était jeu plus dangereux. Le pauvre homme, accusé d'hérésie, fut appréhendé et tout simplement brûlé en place publique.
Dans l'histoire de la mode, il y a le roman de la mode ! Dans les annales de la coquetterie féminine, que d'épisodes curieux et aussi que de figures romanesques qui traversent la grande histoire, charmantes, attirantes, parfois étrangement poétiques, fleurs délicates parmi toute la ferraille remuée parle siècle—et parfois aussi, dangereuses sirènes qui donnent bien raison au frère Thomas Connecte !
L'histoire de la mode pourrait s'écrire avec une douzaine de portraits de femmes espacés de siècle en siècle, portraits de reines de la main droite et de reines de la main gauche. — plus souvent de la main gauche, — de grandes dames et de grandes courtisanes.
c'est une page qui se tourne, un chapitre nouveau qui commence : Agnès Sorel, Diane de Poitiers, la reine Margot etGabrielled'Estrées,
Les Manches tailladées et déchiquetées.
la reniière femme et la dernière mie du rui Henri, Marion Delorme, la Grande Mademoiselle, Montespan, première partie du règne du roi Soleil, Maintenon, seconde partie du règne du monarque renfrogné, Madame de Pompa-
DAME SOUS CHARLES VIII.
dour, triomphe du pimpant xvm'^ siècle, Marie-Antoinette, dernier et mélancolique éclat d'un
La Houppehiiule.
monde qui finit. Madame Tallien, Joséphine..., etc.
Après Isabeau de Bavière, reine de France et reine de la mode, la gracieuse et magnifique épouse de Charles VI, d'abord reine des bals et des fêtes, mais qui devint bientôt la reine des guerres civiles, sans cesser, dans un temps de sombres horreurs, de rêver somptueux costumes et recherches d'élégance, — après les modes d'Isabeau, c'est le temps et ce sont les modes d'Agnès Sorel. la dame de Beauté de Charles VIL
Charles VII s'endorl à Bourges et ne songe guère à reconquérir son royaume : ses maîtresses et ses plaisirs sont tout l'univers pour lui. La grande et sainte Jehanne a endossé le harnais des hommes de guerre pour combattre l'Anglais, elle a déjà reconquis au roi une forte partie de son royaume; une autre femme, ni grande ni sainte, va continuer son œuvre, Agnès Soreau de Saint-Géraud, la belle Agnès Sorel, blonde aux yeux bleus, par la puissance et l'ascendant de la beauté, enflamme le roi Charles, elle le lance contre l'Anglais, lui fait reprendre, ville à ville, le reste du domaine des fleurs de lys et mériter dans Thishiire le surnom de Victorieux.
C'est elle la victorieuse ! Les pécunes qui sont les nerfs des guerres sont consacrées à payer les rudes gens d'armes, les lances et les bombardes du roi, ainsi qu'à entretenir le luxe coûteux de la belle, à payer les mille inventions de sa coquetterie. Ce sont dépenses de guerre aussi, puisque le roi bataille mieux quand Agnès V ordonne, comme dit la vieille romance.
La vierge héroïque, la vaillante Jehanne, se couvrait de la cuirasse pour mener au combat ducs, seigneurs et gens d'armes ; la belle Agnès, adoréepar le roi, poursuivait d'une tout autre manière l'œuvre nationale, elle se découvrait les épaules, inventait des corsages indécemment décolletés jusqu'à la taille, outrait les proportions des grands hennins à barbes flottantes... Et les armées de Charles marchaient, emportant châteaux, villes et provinces, pourchassant les Anglais. Agnès, en somme, mourut à la bataille, puisqu'elle trépassa près de Jumièges pendant la reconquête de la Normandie où elle avait suivi le roi.
La cour de Bourgogne, rivale de celle de Paris en faste comme en tout le reste, introduit dans la mode française des éléments étrangers, de Flandre surtout. C'est la dernière époque pour le costume du moyen âge, l'éblouissement dernier, l'épanouissement et rétincellement des plus étranges somptuosités.
Les gigantesques houppelandes des hommes et des femmes ressemblent à de grandes pièces de tapisserie, — les grandes lignes disparaissent sous la complication. La Renaissance va venir après une période de transition et de tâtonnements.
Que de jolies choses et de particularités intéressantes il y aurait encore à citer dans les atours, garnements ai parements des femmes du moyen âge, dans les vêtements de cérémonie, de splendide étoffe et d'étincelante garniture, dans les vêtements d'intérieur ou de sortie de toutes les classes, aussi bien que dans les vêtements de voyage et de chasse portés par les nobles dames chevauchant sur des mules richement harnachées, ou enfourchant les grands palefrois pour courre le gibier le faucon sur le poing.
Sous François 1'
IV
LA RENAISSANCE
Modes en largeur. — Ilocheplis, vertiigalles, vertuga-jins. — La belle Ferronnière. — Eventails et manchons. — Les modes tristes de la Réforme. — L'escadron volant de Catherine. — Dentelles et guipures. — Etats de services du vertugadin. — Le masque et le touret de nez. — Fards et cosmétiques.
A la suite des expéditions de Cliarles VIII, un coup de vent souffle sur les modes du moyeu âge. Les temps gothiques sont finis, le costume masculin se transforme tout à coup et le costume féminin va changer aussi. Ce coup de vent emporte, avec bien d'autres choses, avec notre architecture nationale, avec notre goût national, ces hennins qui, malgré l'apparence, tenaient si bien sur les tètes qu'ils avaient duré près d'un siècle.
Le costume s'amollit et se complique. Le corset ou corsage remplace le surcot, il est d'une autre couleur que la robe et tout chargé d'ornements et ramages dorés, sous plusieurs rangs de colliers couvrant le haut de la poitrine décolletée. Les manches aussi sont d'une autre couleur que le corsage, ce sont de grandes ailes tailladées et flottantes ou bien des manches de plusieurs pièces rattachées par des aiguillettes ou des rubans, laissant voir la chemise de fine toile de Frise bouff'ante aux épaules et aux coudes.
C'est le commencement des manches à bourrelets successifs et à crevés qui vont durer si longtemps.
Les souliers pattes ou à bouts carrés remplacent les souliers pointus ; on va comme toujours d'une extrémité à l'autre.
Grande variété dans les coiffures très basses maintenant. Ce sont larges bourrelets ou turbans emboitant l'occiput avec coiffes à dessins dorés encadrant le front et le visage ; ces bourrelets et coiffes, ornés de réseaux perlés, se modifient dans les pays où l'influence flamande ou rhénane lutte contre l'influence italienne, par l'adjonction sur la coiffe d'une sorte de chapeau tailladé qui deviendra le grand béret découpé et largement déchiqueté des lansquenets suisses ou allemands.
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