Albert Robida - Mesdames nos aieules - dix siecles d'elegances

Здесь есть возможность читать онлайн «Albert Robida - Mesdames nos aieules - dix siecles d'elegances» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Старинная литература, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Mesdames nos aieules : dix siecles d'elegances: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Mesdames nos aieules : dix siecles d'elegances»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Mesdames nos aieules : dix siecles d'elegances — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Mesdames nos aieules : dix siecles d'elegances», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

formes oubliées; le costume romain, mudilié d'abord par Byzance, arrangé, rendu semi-oriental, revient presque au jour.

Puis soudain, à l'aurore du xiii^ siècle, quand les temps nouveaux commencent à sortir du crépuscule de la vieille barbarie, les modes nouvelles se dessinent, nettement, franchement.

C'est la vraie naissance de la mode fran^^aise, du costume purement français, français comme l'architecture dégagée aussi des imitations, des emprunts et des souvenirs de Rome et de Byzance5 français comme l'art ogival jaillissant de notre sol.

La statuaire, les vitraux et les tapisseries du moyen âge vont nous fournir les meilleurs documents. Ces figures sculptées en grand costume sur leurs tombeaux, sont de véritables évocations de nobles châtelaines, des portraits extrêmement remarquables avec tous les détails des ajustements, des robes et de la coiffure nettement indiqués, et quelquefois portant encore des traces de peinture qui nous donnent les couleurs du costume.

Les vitraux sont encore plus intéressants, on trouve là des représentations de toutes les classes de la société, depuis la grande dame noble jusqu'à la femme du peuple : dans les vitraux commémoratifs, dans les vitraux des chapelles seigneuriales ou des chapelles de corporations des villes, dans les grandes compositions qui nous présentent si souvent, au bas des feiiestrages, les portraits des donataires, — les daines nobles à opulents costumes, agenouillées en face de bons chevaliers en armures, les riches bourgeoises en face de leurs maris échevins ou notables.

Les tapisseries sont quelquefois plus sujettes à caution comme vérité, l'artiste introduisant parfois des fantaisies décoratives dans ses compositions; néanmoins, que de figures donnant des indications précises et venant corroborer les autres renseignements et s'ajouter aux innombrables et merveilleuses illustrations des manuscrits.

Sur la robe de dessous, sur la jupe ou la cotte, la femme du xi'' siècle portait le hliaud ou bliaut, espèce de robe parée, de fine étoffe, serrée par une ceinture. Confectionné tout d'abord d'étoffe simplement gaufrée, le bliaut s'enrichit bientôt de dessins et d'ornements d'un joli style.

On se perd dans les transformations du bliaut et de la cotte. La robe de dessous devient la cotte hardie et le surcot remplace le biiaud. Cette robe de dessous, tre» ajustécj est lacée par derrière ou par devant, et dessine bien les formes et contours du corps.

Dans le costume paré, un garde-corps, ou devant de corsage de fourrure s'ajoute au sur-cot et lui donne un supplément de somptuosité. Mais la forme générale se mudilic par mille dispositions parliculièrcs. cottes et sur-cots varient de toutes les façons, suivant les fantaisies du jour, le goût particulier, suivant la mode des provinces ou des petites cours princières ou ducales, isolées par circonstances uu situation.

Elles sont superbes, les élégantes du moyen âge, avec leurs longues robes collantes, dont les dessins se répètent régulièrement, rosaces semées sur toute l'étoffe, carreaux alternés de couleurs différentes, faisant comme un damier de tout le corps, ileurs et ramages en larges dispositions, souvent tissées d'or ou d'argent. Ces étofTes font des plis superbes et drapent naturellement d'une façon sculpturale, des échantillons nous en restent dans les musées, nous pouvons juger de l'effet qu'elles devaient faire, coupées en belles robes traînantes.

ROBE ET HOUPPELANDE HISTORIÉES XV SIÈCLE Les armoiries nées avec les - фото 19

ROBE ET HOUPPELANDE HISTORIÉES XV^ SIÈCLE.

Les armoiries, nées avec les premières organisations sociales, avec les premiers chefs de

Noble Cliàtelaiiie clan ou chefs de guerre mais régularisées plus tard - фото 20

Noble Cliàtelaiiie.

clan ou chefs de guerre, mais régularisées plus tard, paraissent sur les robes des dames, tim-Jîrées comme les pavois des maris, d'écussons symétriquement di>po&é^. Cet usage se développe, cette mode prend, comme nous dirions maintenant, et bientôt les armoiries s'étalent plus largement sur les robes dites cottes historiées.

Voyons aux l'êtes de la cour ou des châteaux, dans ces vastes salles ouvertes aujourd'hui aux vents des quatre points cardinaux, et hantées par les seuls corbeaux, derniers habitants des nobles ruines; voyons aux tables des festins d'apparat, entre les hautes cheminées et les tribunes des musiciens, ou bien encore sur les estrades ou eschaffaux, autour des lices où les chevaliers tournoient, ces nobles dames, aux robes du haut en bas armoriées et timbrées aux armes de leurs maris ou de leurs familles, arborant, ainsi que de superbes panonceaux vivants, toutes les belles inventions du blason, toutes les bêtes de la ménagerie héraldique, les lions et les léopards, les chimères et les griffons, les loups et les cerfs, les cygnes et les corbeaux, les sirènes et les dragons, les poissons et les licorneSj tous d'allure fantastique, tous ailés, ongles^ griffus, dentus et cornus, issant, passant ou rampant sur les champs les plus étincelants, gueules, azur, or ou sinople.

Et les robes non armoriées ne sont pas moins riches ni moins brillantes, semées de grandes fleurs contournées ou d'ornements d'un très large sentiment décoratif.

Les formes, en apparence très variées, dérivent cependant toutes du même principe. Le surcot n'a pas de manches, il est ouvert plus ou moins largement sur le côté depuis l'épaule jusqu'à la hanche pour laisser paraître la robe de dessous, d'une autre couleur s'har-monisant bien avec celle du dessus et semée de dessins, ou plus, ou moins que le surcot, de telle façon qu'il n'y ait pas égalité d'ornementation.

Un garde-corps ou devant de corsage d'hermine garnit le haut du surcot; laïourrure est échancrée sur les épaules pour laisser voir, bien et chaudement encadré, le haut de la poitrine garni de joyaux et, surtout dans les robes d'apparat, très libéralement décolleté. Une bande d'hermine borde ainsi toute l'échancrure du surcot sur les épaules et les hanches.

Grande variété dans les formes des corsages, des cottes ou des surcots, grande variété dans l'ornementation des épaules, dans l'encadrement du cou. Certains décolletages manquent de modestie, les prédicateurs tonnent en chaire contre l'immoralité de la mode et les conteurs des vieux fabliaux, qui ne sont pas prudes, s'en égayent largement.

Lors de l'invention de la toile de lin, les femmes non contentes de se décolleter pour montrer leurs gorgerettcs de lin ou le haut des diemises, inventèrent, pour montrer un peu mieux ces chemises de lin, de fendre leurs robes sur le côté, faisant ainsi de l'épaule à la hanchCj de longues ouvertures lacées.

Il y avait déjàj — il y a eu toujours, —des élégantes exagérées qui outraient les fantaisies de la mode. Ainsi certaines se montraient en robes si étroites et si collantes qu'elles semblaient cousues dedans; ou bien les surcots étaient beaucoup plus longs que ces dames, v^t il fallait porter ce qui dépassait au moyen de poches placées sur le devant des robes, dans lesquelles on passait les mains, ou bien relever la jupe et la rattacher à la ceinture, ce qui après tout était fort gracieux et faisait ces admirables plis cassés que nous voyons aux robes des statues. Les manches de ces longs surcots, à traîne

Le petit hennin en queue de serpent que les grandes dames pouvaient faire - фото 21

Le petit hennin.

en queue de serpent^ que les grandes dames pouvaient faire porter par un page, s'allon^ gèrent aussi. Les manches de la robe de dessous descendent jusqu'au poignet, avec un évasement qui recouvre souvent une partie de la main. Par-dessus, les manches du surcot, plus larges, sont ouvertes quelquefois depuis l'épaule et tombent presque jusqu'à terre, parfois fendues du coude au poignet ou pourvues seulement d'une ouverture par laquelle passe l'avant-bras.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Mesdames nos aieules : dix siecles d'elegances»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Mesdames nos aieules : dix siecles d'elegances» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Mesdames nos aieules : dix siecles d'elegances»

Обсуждение, отзывы о книге «Mesdames nos aieules : dix siecles d'elegances» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x