Albert Robida - Mesdames nos aieules - dix siecles d'elegances
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- Название:Mesdames nos aieules : dix siecles d'elegances
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portent avec des ceintures à longs rubans flottants. Pour relever cette extrême simplicité on a les rubans aux couleurs nationales, les trophées et les attributs révolutionnaires imprimés sur l'étoffe ou quelque maigre ruche ajouté au bas des jupes.
On continue à porter beaucoup de fichus de mousseline, et. pour les grandes occasions, la toilette se complète avec des bouquets de fleurs tricolores portés à gauche sur le cœur, des bijoux patriotiques, médaillons de cou. boucles de ceintures, d'acier ou de cuivre, cocardes, boucles d'oreilles, boutons à la Bastille, au Tiers-Etat, à la constitution, etc. Pendant un temps tout esl // Ui Bastille, jusqu'aux chapeaux.
Les grands chapeaux, en cône démesuré, à très larges bords et surchargés de rubans, après avoir essayé de tenir quelque temps, ont disparu ; il n'y a bientôt plus que des bonnets,, des bonnets à grande coiffe bouillonnée enrubannés aussi, des bonnets ressemblant quelque peu à des coiffures du pays de Caux, et surtout des bonnets dits à la paysanne ou à la laitière, la jolie coiffe à grandes barbes de dentelle que nous appelons aujourd'hui bonnet Charlotte Corday, piquée d'une large cocarde tricolore.
Presque plus de poudre Idanehe. — on va en consommer tant de noire — on porte tous ses cheveux au naturel, avec un peu do su|»-
LA IIKVOLUTION ET LKMPIRi:
isa
plémoiU aussi car la vogue des perruques Itlondes commence.
Mais bientôt la tempête se déchaîne tout à fait, c'esl la Terreur. ]*('ul-il rire encore ques-
Le chapeau Hussaicl.
lion de frivolités luxueuses et de modes? Les rangs des élégantes s'éclaircissent, elles sont à l'Abbaye, à la Force, dans cent prisons, ou à Goblentz, — elles se cachent ou elles sont morles.
L'extrême simplicité que chacun affecte dans sa mise par prudence ou garde par découragement, ne suffit pas toujours à préserver de ce titre de suspect ou de suspecte qui donne des droits immédiats à l'échafaud.
Talleyrand a dit qu'ils ne connaissaient pas la douceur de vivre, ceux-là qui n'avaient pas vécu dans la vieille société d'autrefois. En 93, le problème est de vivre, n'importe comment, caché dans un trou de souris, s'il le faut. La Loi sous ce doux règne de Liberté, ordonne que dans chaque maison une pancarte placardée porte les noms et prénoms de tous les habitants et même l'âge, dure contrainte. Que de braves gens qui ont connu des jours heureux et brillants essayent dans quelque rue tranquille, au fond d'un appartement silencieux, d'oublier l'orage qui gronde et le tumulte des rues et les horribles clameurs des clubs et des journaux.
Cependant un petit groupe s'obstine à tenir haut et ferme devant les sans-culottes le drapeau de l'élégance ; des vaillants et des vaillantes montrent encore au Palais-Royal, sur les boulevards, aux promenades, dans les
MERVEILLEUSE DU DIRECTOIRE.
théâtres qui persistent à jouer, des toilettes élégantes et bravent les citoyens en carmagnole et bonnet rouge, et les mégères tricoteuses de la guillotine, mais à quels risques!
La mode n'ose plus lutter, la pauvrette a caché sa tête sous son aile et regarde éperdu-ment le ciel, espérant toujours quelque éclaircie.
La guillotine fonctionne toujours, s'inter-rompant seulement de temps à autre pour quelque fête idyllique, fête de l'Être suprême, fête de l'agriculture ou de la vieillesse, avec théories de jeunes filles en blanc, déesses de la Liberté, chœur d'adolescents et de vieillards ; pastorales charmantes, spectacles qui émeuvent doucement le cœur du bon Marat et du sensible Robespierre. On a jeté du sable sur le sang, le lendemain le ruisseau rouge recommence à couler.
9 thermidor! Pour les beaux yeux de la citoyenne Thérèse Cabarrus, astre qui va se lever, Tallien a bravé la mort suspendue sur toutes les têtes. Il a jeté bas Robespierre et la poussé à son tour dans les bras impassibles de la déesse Guillotine !
M"^*^Tallien devient Notre-Dame de Thermidor, celle qui saovr p.ir In souveraine puissance de la l)«>aut<'' !
Tn imnieiise soupir (1(^ soulnficmenl passa sur la France et immédiatement les élégances comprimées et terrorisées sortirent de terre, avec le luxe, avec la frivolité, la folie même, avec la joie, le rire, dont on semblait avoir un besoin furieux api-ès tant fie sanû' et tant de larmes.
Les incroyables et les merveilleuses qui s'étaient déjà montrés avant la Terreur remplissent soudain les promenades et les boulevards, et la mode, à qui le régime de Robespierre n sans doute tourné la tète, toute paie encore de son émrdion, se livre loul de suite à mille extravagances.
Tandis que les incroyables si bien nommés, les muscadins de la jeunesse dorée, avec leurs habits à grands collets, leurs immenses cravates et leurs gourdins si nécessaires contre les Jacobins et les sectionnaires terroristes, cherchaient leurs inspirations dans l'imitation des mojjes anglaises, les merveilleuses se vouaient toutes à l'antiquité. Pendant quelques années, plus de Parisiennes, rien que des Grecques et des Romaines.
Robes étroites sans taille, simples fourreaux serrés sur le sein même par une ceinture, courts par devant pour laisser voir le pied, un peu traînants par derrière, tel est le vêtement des merveilleuses. On ne connaît plus que lantiquité. G"est un recommencement.
Dans ce passage sombre de la Terreur on a oublié la pudeur. Ces robes à Tathénienne ne sont que de simples deuxièmes cbemises, — ce qui pourrait passer, n'étaient les bijoux, pour un symbole de la pauvreté de ces temps de ruine oîi le louis d"or valait buit cents livres en assignats, — ce sont des tuniques d'un linon transparent, qui plaquent sur le corps de In femme au moindre mouvement.
De plus les tuniques diapbanes des grandes élégantes ne sont-elles pas fendues sur les cotés à partir des bancbes.
Notre Dame de Thermidor, Thérèse Cabarras devenue la citoyenne Tallien, est la Reine de la Mode, elle se montre à Frascati. ainsi velue
OU plutôt dévêtue, sa robe à l'athénienne fendue latéralement laissant voir ses jambes dans un maillot couleur chair, avec des cercles d'or à la place des jarretières et des cothurnes à l'antique et des bagues à chaque doigt de ses pieds de statue.
Dans les salons, dans les jardins d'été, aux promenades, cène sont plus que robes à l'antique ouvertes en haut comme en bas, portées avec chemises à la carthaginoise ou même sans chemise du tout, sandales et cothurnes attachés par des bandelettes rouges, cercles d'or enrichis de pierres précieuses, arrangements de tuniques et péplums, corsets-ceintures hauts de deux doigts seulement sous le sein et ornés de brillants.
Les robes en voltigeant laissent voir les jambes ou même, quand elles ne sont pas ouvertes sur le côté, se relèvent au-dessus du genou au moyen d'un camée en agrafe et montrent franchement la jambe gauche.
Très peu de manches, un simple bourrelet à l'épaule, ou même pas de manches du tout; des camées rattachent les épaulettes de la robe, des bracelets nombreux habillent le bras. Comme il était impossible d'adapter des
Merveilleuse.
poches à ces tuniques si légères, à ces voiles si minces, les dames avaient adopté l'usage de la balanline ou du réticule^ nom ancien que l'on prononça tout de ?>miQ ridicule — d'un petit sac orné de paillettes ou de broderie, iyniit surtout la forme d'uae petite sabrctache (le hussard, qu'elles portaient à la main pour luellre leur bourse ou leur mouehoir.
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