Albert Robida - Mesdames nos aieules - dix siecles d'elegances

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Le hihiiophilc Jacob raconte (jue dans un sainn dt' la Mode sous le Directoire, cnniuie on se pâmait dadmiration devant un de ces costumes d'un goût si réellement antique qu'il n'y avait plus rien au delii. sinon les modes du Paradis lei'reslre, la merveilleuse (|ui le {»orlail paria (piil ne })esait pas deux livres. La j)reuve lut faite, la dame passa dans un petit boudoir rt son costume tout entier, pesé avec les bijoux, ne dépassa pas de bcaucouii le jxiids d'une livre.

Cette dame vêtue à l'athénienne pouvait se croire même très habillée, car d'autres tinu-vèrent le mnyen de l'être encore moins et poussèrent l'audace jusqu'à oser s'exhiber, ce qui est le mot. dans le costume dit à la Sauvagesse. (le costume à la sauvagesse était enc(jre j)lus simple }»uis(pril ne se composait que d'une chemise de gaze et d'un pantalon-maillot rose orné de cercles d'or.

Des femmes se pi'omenèi'cnt aux (iliam]js-

Elys(!^cs (laii< des Iburrcaux d'une tmiispareiiee })res({iie absolue, ou même avec les seins eum-plèlement nus, et ces femmes n'étaient nullement d<'s hétaïres quelconques, mais des l'emmes du monde officiel d'alors, des amies de Joséjdiine de Beauharnais î

Inconscience i)lutôt qu'impudeur, accès d*,' fulic. |('(l(''lire des plaisirs après la folie furieuse <'t le délire du sang !

(les merveilleuses qui avaient bravé la liuil-lotine Ijravaient la maladie. Pleurésies et tluxions de poitrine frappaient pourtant ces folles élégantes au sortir des bals et des salons, quand après la danse elles partaient à peiiu' couvertes dans le froid de la nuit, par-dessus leur quasi-nudité, d'un mince tichu ou d'un scliall large comme une écharpe.

Ces merveilleuses demi-nues qui prcnaieid leurs modes à Athènes copiaient aussi leurs coiffures sur celles des statues grec(iues et portaient les cheveux frisottés dans un réseau, les tresses et les nattes piquées de bijoux. Mais la vogue fut surtout pour les perru

de toutes les nuances du blond. Ces perruques blondes, légèrement poudrées, les Jacobins les avaient abhorrées et proscrites ; après thermidor elles triomphaient et devenaient le symbole de sentiments contre-révolutionnaires.

Les coiffures à la victime ou à la sacrifiée eurent aussi leur temps de succès, on relevait les cheveux par derrière et on les ramenait en mèches folles sur le front ; cette coiffure de guillotine, complétée par un terrifiant ruban rouge autour du cou, par un chàle également rouge jeté sur les épaules, était indispensable pour se rendre au fameux et macabre Bal des Victimes, dont l'entrée n'était permise qu'aux danseurs ou aux danseuses pouvant justifier d'un ascendant ou de quelques proches parents morts sur les échafauds de la Terreur.

Paole d'honneu victimée, ces dames sont déliantes! disent les incroyables à chaque nouvelle invention plus délicieuse et plus antique des couturières à la mode, M"^*^ Nancy et M""*^ Raimbaut, qui sont des modistes très éru-dites et très artistes, qui se font aider par les sculpteurs pour trouver des manières de se

PREMIER EMPIRE draper toujours plus grecques et des plis encore plus romains - фото 105

PREMIER EMPIRE.

draper toujours plus grecques et des plis encore plus romains.

Les modes romaines un peu moins légères ont été adoptées par les dames que la trop

Coiffure à la Titus grande transparence des tuniques à la Flore ou à la Diane - фото 106

Coiffure à la Titus.

grande transparence des tuniques à la Flore ou à la Diane effraie un peu.

Les robes à la romaine sont portées par les dames du monde officiel qui se croient tenues à un peu de réserve, mais les deux mondes fusionnent. Athéniennes légères et frivoles, débris de l'ancienne société et parvenus de la nouvelle, fournisseurs des armées ou spéculais.

leurs subitement enrichis, muscadins et mus-cadines, victimes et bourreaux, jeunesse dorée, armée, politique, finances, tout cela forme, après la grande secousse, le plus incroyable des mélanges, et tout cela,]malgré les misères présentes, l'avenir incertain, s'agite dans l'épanouissement du bonheur de vivre après la grande tuerie.

Soudain la mode a décrété la fin des perruques blondes et la coiffure à la Titus obligatoire pour toutes les élégantes ; les belles du Directoire rejettent ces épaisses perruques et sacrifient aussi leur chevelure personnelle. Presque plus de cheveux ou le moins possible!

« La coiffure à la Titus, dit la Mésangère dans « le Bon Genre^ moniteur officiel de la mode, « consiste à se faire couper les cheveux près tt de la racine pour rendre à la tige sa raideur a naturelle qui la fait croître dans une direc-« tion perpendiculaire. » Merveilleuses et muscadins sont tous coiffés à la Titus, tous tondus avec quelques mèches très longues en désordre sur le front.

Il y a encore un autre type de Merveilleuse u Directoire, c'est la Merveilleuse à la Carie Vernet, légèrement vêtue encore, se serrant dans un mince jupon plaquant de couleur fifi pâle effarouché^ mais portant au-dessus d'un corsage si petit qu'il est invisible, au-dessus des seins nus, le cou engoncé dans les plis et replis d'une formidable cravate, tout comme son pendant l'élégant Muscadin, et sous son grand chapeau à plumes, la figure encadrée comme la sienne de longues mèches pendantes en oreilles de chien.

C'est ainsi qu'à l'aurore de notre siècle sont habillées et coiffées les élégantes. Pendant le Consulat et les premières années de l'Empire, elles vont rester les Merveilleuses, un peu, — oh, pas beaucoup, — plus vêtues que sous le Directoire.

Ce sont toujours les mêmes robes, souvent transparentes, le décolletage règne souverainement malgré les saisons. Les femmes d'alors vont poitrine décolletée et bras nus dans la rue comme celles d'aujourd'hui au bal. C'est leur champ de bataille. Pour lutter contre le froid elles ont les écharpes, les châles, — le commencernent des fameux cachemires qui jouent un si grand rôle dans la première moitié de notre siècle. On a inventé des vêtements particu-

Sous le Consulat liers comme la petite veste de hussard qui vers Tan YIII se - фото 107

Sous le Consulat.

liers, comme la petite veste de hussard qui vers Tan YIII se passe par-dessus le corsage décolleté et encadre les épaules de sa fourrure, ou le spencer, autre veste bien moins gracieuse.

Les célèbres portraits de Josépliiiie de Beau-harnais par David, et de M'^^^ Récamier par Gérard, allongées sur des lits de repos à l'antique, nous montrent deux belles Romaines du temps des empereurs, plutôt que des Françaises d'il n'y a pas cent ans. Elles étaient pourtant habillées ainsi, les élégantes des salons du Directoire, les belles Parisiennes qui faisaient cercle autour de Garât chantant ses romances, ou qui dansaient avec le beauTrénitz la gavotte ou la « loalse » alors dans toute sa nouveauté.

Yoilà que les coiffures à la Titus ne sunt plus de mode en 1803 ou 1804, c'est vieux, c'est province. Et les cheveux qui ne se sont pas empressés de repousser immédiatement après le changement de goût ! Les dames regrettent leurs belles tresses blondes, brunes ou rousses et sont bien forcées de recourir aux tours de tête et aux postiches pour montrer de nouveau de grandes boucles ou pour s'arranger des grands chignons étrusques avec nattes enroulées.

C'est un vilain moment qui commence pour le costume féminin, il semble que la mode, conquise elle aussi, ait gardé toute son imagination gracieuse pour habiller magnifiquement, arranger, soutacher, broder, passemen-ter, empanacher, dorer les innombrables escadrons que S. M, l'Empereur et Roi allait faire galoper et tournoyer d'un bout de l'Europe à l'autre, les superbes sabreurs lancés sur les canons et les baïonnettes de tous les peuples réunis.

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