Albert Robida - Mesdames nos aieules - dix siecles d'elegances
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- Название:Mesdames nos aieules : dix siecles d'elegances
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Ces mouches que les femmes s'étudiaient à placer de la façon la plus avantageuse pour leur genre de beauté particulier, portaient suivant leur place les noms amusants que voici :
La majestueuse se pose sur le front et Venjouée dans le coin de la bouche ; sur les lèvres des brunes, c'est la friponne; sur le nez V effrontée, légèrement comique ; au milieu de la joue la galante, près de l'œil cette mouche qui fait le regard à volonté languissant ou passionné, c'est rassassine, sans compter les fantaisies. les mouches en croissant, en étoile, en comète, en cœur...
Mais voici les derniers jours d'un monde qui va s'effondrer, d'une société qui va disparaître dans une soudaine catastrophe.
Dès 1785, l'ancien régime est atteint, la révolution est faite... dans les toilettes !
C'est une révolution complète, venue presque sans transition, le galant costume xvni'^ siècle est ahandonné pour une série d'inventions nouvelles donnant des lignes tout à fait différentes.
Adieu paniers, vendanges sont faites. Les immenses paniers sont décédés, on a commencé par les remplacer par les paniers dits à coude^ consistant en un simple renflement sur lequel on pouvait appuyer les coudes et par deux petits jupons rembourrés appelés bêtises portés sur les cotés et par un troisième placé tout à fait derrière et très crûment dénommé. Puis on les a rejetés complètement, et les femmes en jupes presque plates se sont acheminées peu à peu vers la robe fourreau et le trop simple appareil de la Révolution.
Marie-Antoinette fermière de Trianon, amène un peu de paysannerie dans les modes, de la paysannerie d'opéra-comique, de la bergerie à la Florinn ou au Devin du Village. On voit ap-
r.oifTure d'intérieur.
paraître les chapeaux de paille, les tabliers, les caracos, les casaquins.
Lronard régnant sur les télés et les gouvernant à sa fantaisie, pour le reste, l'arbitre du goût à la cour de Marie-Antoinette, c'est M"'' Rose Berlin, la arande mnndiande de modes de la reine, celle qu"oii apjDelle son )ninistre des modes.
Rose Berlin ordonne et décrète, elle invente
Grand Chapeau.
et elle compose, les l'emmes crient merveille ii tout ce qui sort de ses mains, et les maris se plaignent de l'immensité de ses mémoires... comme toujours.
Vers 1780, la mode tourne et cherche des façons de robes nouvelles. On invente les robes polonaises et les robes circassiennes qui n'ont rien de polonais ni de cireassien, des robes courtes d'abord, avec des relevés sur des paniers, puis de longues robes de dessus flottantes.
La tendance aux modes négligées va bientôt «accentuant, on voit paraître les robes lévites qui sont l'occasion d'un scandale au jardin du Luxembourg; une comtesse se promène avec une lévite à queue de singe, c'est-à-dire à queue bizarrement coupée et tortillée, elle est suivie par une foule moqueuse, et il faut pour la dégager faire avancer la garde.
Après les lévites viennent les robes négligentes et demi-négligentes, les robes en chemise, les baigneuses et les déshabillés.
Pour ces toilettes déjà si singulièrement baptisées, les couleurs à la mode sont :
Couleurs queue de serin, cuisse de nymphe émue, carmélite.
Couleurs auDaupliin.
Couleurs de gens nouvellement arrivés.
Couleurs vive Bergère et Vert pomme.
Couleur soupir étouffé.
Une puce s'étant égarée à la cour, — la garde qui veille à la porte du Louvre n'en préserve
Robe lévite.
pas l'épiderme des reines,— on a la série des couleurs puce : Ventre de puce, dos de puce, cuisse de puce, vieille j)uce, jeune puce. etc.
Ces couleurs puce font soudainement place à une autre couleur également née à la cour et plus gracieusement dénommée; c'est la couleur cheveu de la Reine, appellation trouvée par le comte d'Artois. Immédiatement toutes les élolTos doivent être couleur cheveu de la Reine.
L'amazone, le costume féminin })our la promenade à cheval n'était pas au xviii'' siècle l'uniforme noir et lugubre infligé par le goût moderne avec l'aifreux chapeau de haute forme pour complément et aggravation, aux élégantes de nos jours.
Moreau le jeune qui. dans la suite d'estampes du Monument du costume, a fait passer toute la belle société de son temps, vue au milieu de ses fêtes, de ses cérémonies et de ses plaisirs, au salon et au boudoir, au château, à la Cour, à l'Opéra et au bois de Boulogne, a dessiné les élégantes de 1780, en tenue de cheval, avec les longues jupes et les ceintures, les redingotes anglaises ou les petites vestes, les grands chapeaux à plumes ombrageant les catogans poudrés.
PROMENADE PARISIENNE 1790.
LOUIS XVI
Elles étaient charmantes, et multicolores et variées, ces amazones xviii° siècle, et certes, la ibule dans l'avenue des Champs-Elysées ne présentait pas alors le sombre aspect qu'elle
AiiMZonc (J'iiprcs Moicau le Jeune.
garde aujourd'hui, même aux plus beaux jours de printemps.
Les dernières anr_ies de la monarchie voient, comme une revanche de la guerre d'Amérique, l'invasion des modes britanniques. Les formes sont bien nouvelles et tranchent complètement clans l'ensemble comme dans tous les détails des modes précédentes.
La toilette a des airs sans l'aron ou un cachet anglais tout à fait nouveau régime. On porte des vestes, des corsages à basques ouvrant sur des gilets, des fracs à gros boutons ou à lacets, et des redingotes à grands revers et triples collets, serrées à la taille et tombant très bas par derrière. Les boutons énormes et voyants de ces vestes et de ces redingotes sont en métal de toutes les formes possibles et (luel
Les élégantes, comme les hommes à la mode, portent deux montres avec deux longues breloques tombant du gilet, elles ont des gilets, des cravates, des catogans et des cade-nettes comme les hommes, elles portent de grandes cannes comme les hommes. Il est vrai que les hommes prennent bien le gros manchon à l'occasion.
Et des fichus!... Toutes les femmes en portent avec toutes les toilettes, d'immenses fichus faisant au-dessus de la taille très Ion-
Modes anglaises.
gue et horriblement serrée, un gonflement de poitrine invraisemblable.
Ces toilettes arborent toutes les couleurs de l'arc-cii-cicl les plus fraîches et les plus vives ou les plus bizarres; ce sont des satins, des taffetas, des draps citron, rose, vert pomme, jaune serin, des gourgourans changeants, des mousselines de tous les tons, unies ou rayées. Les rayures ont un immense succès en 1787 sur le dos des élégantes et sur celui des élégants. Pendant Tété de cette année-là. hommes, femmes et enfants, tout le monde est en toilettes rayées.
La coiffure aussi est révolutionnée, c'est déjà la coiffure comme le xix^ siècle va la comprendre, c'est la naissance du chapeau moderne.
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