Albert Robida - Mesdames nos aieules - dix siecles d'elegances
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- Название:Mesdames nos aieules : dix siecles d'elegances
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Les femmes sont toujours poudrées, elles ont toujours sur la tète une innnense quanti lé de cheveux arrangés en énornu^s i)erruques lloconnantes autour de la ligure, dans le genre de la perruque masculine, avec de grandes boucles tombant de chaque côté du corsage et dans le dos, ou, comme les hommes, un gros catogan par derrière.
Les chapeaux sont de formes cl de dimensions extraordinaires; bords immenses, fonds énormes avec d'extravagantes accumulations de garnitures. On ne se met plus une frégate, toutes voiles dehors, sur la tête, mais on se coiffe d'une espèce de galiote renversée, mise de travers et assez large pour servir de para-
chapeau bonnette.
pluie à roccasion. On porte le chapeau bonnette et le demi-bonnette, un peu moins large mais aussi haut, garni de nœuds de rubans, de ruches et de bouquets de plumes de coq, le chapeau turban, haut bonnet de jnnissaire rayé, avec écharpe de gaze et panache de plumes, le chapeau à la Caisse cVescompte, c'est-à-dire sans fonds, enpanier percé comme cette caisse, le chapeau Cardinal sur la paille après l'affaire du Collier, chapeau en paille bordé d'un ruban rouge cardinal, le grandissime chapeau à la Tarare, le chapeau à la Basile inventé après le grand succès dr; Beaumarchais avec bien d'autres modes <���à la Figaro, le chapeau à la veuve du Malabar, les bonnets à la Mont-golfier, au Globe lixé, au ballon, au moment des premières expériences aérostatiques, puis le bonnet aux trois ordres qui commence à la réunion des États généraux le grand déiilé des modes révolutionnaires...
Mais dans ce dix-huitième siècle qui valhiir si lugubrement, à côté des belles de la cour et de la ville, des dames plus ou moins grandes, car il y a déjà le demi-monde, les danseuses illustres et les courtisanes célèbres, à côté des reines de la mode qui vont à Longchamps accompagnées d'un heiduque à turban pour porter leur parasol, précédées d'un coureur en maillot ot bonnet à plume, la grande canne à la main, à côté des élégantes empanachées qui suivent toutes les fantaisies de la capricieuse fée aux chiffons, il y a les adorables petites bour-
Le cliapeau turban.
geoises que l'on retrouve dans les vieux portraits et dans les petits mémoires, charmantes et tendres figures qui ne s'entourent pas, comme les autres, du même nuage de plumes et de dentelles, qui restent dans une note plus discrète, suivant la mode un peu de côté et conservant mieux les vieilles traditions et les vieux atours.
A elles les jolies petites coiffes si différentes des pyramides de cheveux et de colifichets à la Léonard, ces coiffes bien plus seyantes que l'on recouvre, pour sortir, d'un capuchon retenu par un fil de laiton, à elles les robes de coupe plus modeste et les petits paniers moins surchargés que les paniers à falbalas de vingt pieds de circonférence.
Jolies petites bourgeoises qui ont conservé dans un siècle licencieux l'honnêteté des bonnes vieilles mœurs, existences plus calmes se déroulant dans un cercle étroit d'occupations familiales et de plaisirs simples, allant tout doucement du sermon du dimanche à la paroisse, — aux réunions sans façon et aux bonnes parties champêtres.
C'est un monde qui s'en va finir aussi, dans la grande fusion et confusion des classes, au fond de la chaudière révolutionnaire, dans la révolution politique et ensuite dans la révolution industrielle et scientifique, bouleverse-
MERVEILLEUSE EX TUXiaUE A LA GRECQUE.
ment énorme qui aboutira pour tous à la vie fiévreuse et haletante de notre siècle.
En attendant, sans se douter des temps difficiles qu'il va falloir passer, sans voir l'effrayant nuage de sang qui monte à l'horizon, la petite bourgeoise gaie et insouciante dans son petit salon blanc, fredonne à son clavecin quelque joli petit air bien tendre, et bien différent de nos compliqués logarithmes musicaux.
Plaisir d'amour ne dure qu'un moment, Cliagrin d'amour dure toute la vie.
1789.
Le lionnot Cii;tilotte (;iird;iv,
LA RÉVOLUTION ET L'EMPIRE
Modes dlles à la Bastille. — Modes révolulioiinaires. — Noire-Dame de Thermidor. — Incroyables et merveilleuses. — 1,'antiquité à Paris. — Athéniennes et Romaines. — Une livre de vêtements. — Tuniques diaphanes. — Maillots, bracelets et cothurnes. — Le réticule ou ridicule. — Le bal des Victimes. — Perruques blondes et oreilles de chien. — A la Titus. — Les robes-fourreau. — Petits bonnets et Chapeaux-Shakos. — Les turbans.
L'ouragan ({ui devait ptMidaiit vingt-cinq ans rouler comme un cyclone sur notre vieille Europe, souffle déjà sur Paris où il s'est l'ormé;
II bouscule, il abat, il broie. Comme un château de cartes ou une Bastille, la monarchie séculaire va s'écrouler sur les décombres de la vieille société.
Et pendant ce temps, pendant que l'émeute ensanglante la rue fiévreuse, que les tueurs I)roinènent de pâles tètes coupées fichées au bout 'des pi(|ues, pendant qu'à l'Assemblée ou à la Commune, les nouveaux maîtres de la l'rance décident tumultueusement du sort des millions dhoinmes que la guerre va jeter les uns sur les autres, pendant que déjà, dans l'aube sinistre, se dresse sur son peuple, toute rouge, ses deux bras levés tenant le glaivej la nouvelle reine, la Guillotine, — la mode imperturbable songe à des combinaisons nouvelles, elle modifie des jupes, elle arrange des corsages, elle chiffonne des rubans d'une façon inédite, elle a les inventions les plus fraîches et les plus charmantes, elle lance des toilettes idylliques d'une exquise nouveauté ; à une nation nouvelle ne faut-il pas des costumes nouveaux?
Le mouvement commencé dès les dernières années tranquilles de Louis XVI, s'accélère et s'accentue. La mode est sur une voie nouvelle, et peu à peu disparaissent tous les caractères du costume d'antan, de l'ancien régime, comme on dit.
Dans la fameuse estampe de Debucourt, la Promenade publique^ donnant la vision multicolore d'une foule élégante des premières années de la Révolution, dans cette charmante réunion de petites maîtresses et de muscadins qui ne semblent guère songer au grand drame, que reste-t-il des costumes et des modes du siècle? De la poudre, quelques tricornes sur des tètes de vieux bourgeois retardataires et c'est tout.
Les femmes ont un aspect tout à fait nouveau. Les modes anglaises ont prédominé d'abord, c'est-à-dire les vestes et les redingotes d'amazones, puis les robes se sont simplifiées comme façon et comme étoffes.
Les temps deviennent durs, adieu les riches tissus, les soies et les satins, adieu les falbalas coûteux de jadis ! La toile de Jouy, l'indienne et le linon remplacent la soie et les couturières s'en tiennent aux formes droites avec très peu d'ornements et d'accessoires. On voit des corsages de linon forme chemise laissant les bras nus à partir du coude, des jupes toutes simples, presque plates, qui se
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