Grevet Yves - MÉTO Tome 1 La Maison
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- Название:MÉTO Tome 1 La Maison
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– Il en manque un, déclare Numérius, déçu. Il faut organiser au plus vite un rassemblement.
– Et les profs ? On ne doit pas s’occuper d’eux ? interroge Marcus.
– Rien à craindre de leur côté, réplique le chef des serviteurs, ils sont enfermés dans leurs appartements et, de toute façon, ils sont inoffensifs.
Les révoltés Rouges et Violets forment un cercle. Numérius prend la parole :
– Les petits et les neutres dorment encore. À leur réveil, plein de problèmes matériels vont se poser, auxquels on n’a pas eu le temps de réfléchir. Mais, tous ensemble, on trouvera des solutions. Avant cela, nous devons sécuriser la Maison. Les forces armées sur l’île sont très faibles en ce moment, on ne compte qu’une douzaine de gardes répartis dans les différents campements. Ils sont chargés de la surveillance des travailleurs de l’extérieur. Le gros de la troupe est en maraude sur le continent. La principale menace se trouve au troisième étage : il y a là un poste de garde avec six soldats, prêts à intervenir en cas d’extrême urgence. Cette mission est très dangereuse. A priori , nous bénéficions encore de l’effet de surprise et nous n’aurons sans doute pas à nous battre. Mais nous devons nous préparer au pire.
– Tu as un plan d’attaque ? interroge Claudius.
– Oui, nous connaissons le moyen de les bloquer dans leur repaire.
– Si nous devons nous battre malgré tout, avec quelles armes allons-nous affronter les soldats ? demande Titus.
– Nous n’avons rien pour l’instant. Des caches d’armes existeraient dans la Maison, mais nous ne disposons actuellement d’aucun élément pour les localiser. Alors, nous allons passer à la cuisine et nous saisir de tout ce qui peut servir à nous défendre.
– On va les affronter avec des fourchettes ? demande Octavius, goguenard. Ça me va !
– Je suggère qu’on utilise aussi les protections de l’inche, propose un autre.
– Nous n’avons pas le temps, tranche Numérius. Alors ? Qui est partant ?
Une dizaine de doigts se lèvent. Ce sont les convertis de la première heure. Numérius sourit et nous entraîne vers la cuisine.
Octavius se coiffe d’une casserole et brandit une louche et un couvercle de marmite.
– Et comme ça, Méto ? Je te fais peur ? demande-t-il en rigolant.
Je suis beaucoup moins à l’aise que lui. Je ne desserre pas les dents. Je récupère dans le four une lourde broche et je vais retrouver les autres. Si j’étais moins angoissé, je crois bien que j’éclaterais de rire devant notre troupe dont les regards sérieux tranchent radicalement avec le ridicule de notre armement.
Numérius passe devant. Il sait où il va. Nous nous retrouvons devant une petite porte, la 411, que j’aurais prise pour l’entrée d’un placard à balais. Il fait sombre. La porte franchie, nous progressons dans un étroit couloir, en silence. Bientôt, l’espace s’élargit. À une dizaine de mètres, j’aperçois un rai de lumière vertical. Numérius lève son bras. Il avance tout seul et plaque son visage contre la fente. Il se recule et attrape deux d’entre nous par le cou. Tous les enfants l’imitent et nous nous retrouvons les têtes plaquées les unes contre les autres. Il parle très bas :
– Cette porte à double battant donne sur la salle des gardes. Ils sont six, comme prévu. Quatre sont allongés sur leur lit mais gardent les yeux ouverts. Deux sont debout, aux aguets. Ils sont équipés et prêts à envahir les couloirs. Il y a…
Il marque un temps. Nous retenons notre souffle. Aucun bruit. Il reprend :
– Il y a un moyen de les empêcher de sortir. Au pied du mur, à ma droite, sont posées trois barres de fer qu’il faut fixer dans des logements prévus sur les côtés de la porte. Cette manœuvre doit s’effectuer dans un silence parfait. Nous commencerons par celle du milieu.
Je ne suis pas sûr d’avoir très bien compris. Je suis les autres. Nous nous répartissons le long d’une des barres. Nous regardons la bouche de Numérius qui compte sans bruit, en bougeant seulement les lèvres :
– 1, 2, 3…
C’est si lourd que, pendant un moment, j’ai l’impression qu’on ne progresse pas. Je puise dans mes réserves. Je vois les autres grimacer sous l’effort. Octavius respire trop fort et Claudius lui décoche un petit coup de coude dans les côtes pour le lui faire remarquer. Surpris, Octavius se plie et manque de tout faire chavirer. La première barre est en place. Nous nous reculons pour positionner la deuxième, celle du bas. Les corps sont douloureux et, çà et là, des gémissements discrets se font entendre. Il faudrait accélérer la manœuvre mais nous en sommes incapables. Quand nous laissons tomber la barre dans son logement, nous percevons des bruits qui nous glacent le sang. Nous avons tous compris : les soldats nous ont entendus et ils vont se défendre. Des coups d’une violence inouïe font trembler la porte. Nous nous regardons. Si nos yeux pouvaient émettre des sons, ils hurleraient : « Barrons-nous tout de suite ! »
Claudius prend la parole. Il doit crier pour se faire entendre :
– Nous ne partirons que quand la troisième barre sera placée. Allez, les gars ! C’est la dernière ! On y va.
Comme si un signal nous l’avait indiqué, nous nous mettons tous à hurler, à jurer. Nous empoignons la lourde pièce en fer en nous criant des encouragements, peut-être surtout pour couvrir le bruit de la menace qui se précise. Nous touchons au but. Beaucoup tremblent. Un dernier effort. Ça y est, c’est fini. Je tombe à genoux et je ne suis pas le seul. Le bruit derrière la porte s’est brusquement arrêté. Les soldats ont compris et ont aussitôt renoncé. Octavius m’aide à me relever. Les sourires commencent à poindre sur les visages exténués.
Nous regagnons le dortoir en marchant doucement. Certains boitillent, d’autres font des mouvements pour soulager leurs membres endoloris.
– Et maintenant, on ne risque plus rien, Numérius ? interroge Claudius.
– On leur a fermé l’accès direct vers chez nous, mais ils vont se réorganiser et contre-attaquer.
– Je ne comprends pas, intervient Marcus. Ils ne sont pas enfermés dans leur salle de garde ?
– Non. Je vous explique… La Maison est composée de deux espaces autonomes et séparés : d’un côté le monde des enfants et des César, et de l’autre le monde des soldats et des serviteurs. Ces deux zones comportent les mêmes lieux : des dortoirs, un réfectoire, des salles de sport, des couloirs, etc. Quelques pièces font commu-niquer les deux espaces, car elles ont une issue dans chacun d’eux, c’est ce qu’on appelle les passages. La salle des gardes, le frigo et notre dortoir-cellule en sont des exemples.
– Et tu connais tous ces passages ? reprend mon ami.
– Non.
– Alors les gardes peuvent entrer quand ils veulent.
– Si nous maintenons les portes fermées de notre côté, nous sommes en sécurité.
Mamercus court à notre rencontre :
– J’ai deux nouvelles : une bonne et une moins bonne, enfin, je crois… Voilà, on a trouvé le dernier César et Rémus a disparu.
– C’est peut-être mieux qu’on n’ait pas à le gérer, celui-là. Comment ça s’est passé ? demande Claudius.
– Je surveillais le dortoir et j’informais ceux qui se réveillaient de la nouvelle situation. Lui n’a rien demandé, il a foncé dans les couloirs. Je l’ai appelé et me suis lancé à sa poursuite. Il a pris le couloir est. J’étais à dix mètres derrière lui. Après le virage, il a disparu.
– Comment ça, disparu ? insiste Octavius.
– Je ne sais pas, moi. Il a dû prendre un de ces passages secrets.
– Nous en reparlerons plus tard, tranche Numérius. Rassemblons d’abord tout le monde. Rassurons les petits et organisons-nous pour le reste de la journée.
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