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Ménard, 1827-1887: La Mythologie dans l'art ancien et moderne

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« JUPITER ET JUNON.

Mliido (le rondi'o à coito occasion la lilx'rtc à quelques prisonniers, qui consacraient alors leurs fers ;uix dieux.

Le culte d(> Satiu'ue à Home est lié intinienieiit à celui de Janus, divinité latine ([ui n'a jamais été admise parmi les Grecs. Organisateur et

Fig. i:S. — Oft'raiide à Saturno. considéré comme divinité agricole Cpierrc gravée antique, jaspe).

régulateur du monde, Janus représente la transition et le passage ; c'est pourquoi la porte ainsi qu'un des mois de Tannée (janvier) lui étaient consacrés. Janus veille à la prospérité des familles et défend Tentrée des maisons contre les esprits funestes ; on lui donne deux faces parce

Fig. 14. —Jaims, d'après une monnaie romaine.

qu'il connaît le passé et l'avenir. Son tem[de n'était ouvert que pendant la guerre, et se fermait en temps de paix, ce qui n'est arrivé que trois fois dans l'histoire romaine. Janus n'a pas de légende et ses images ne se voient que sur les anciennes monnaies.

Les âges de l'humanité. — L'humanité a ou plusieurs âo-cs auxquels on donne des noms de métaux. Pendant Vàgr d'or, la terre sans être déchirée par la charrue, produisait tout en abondance. Le printemps régnait pendant toute l'année; on voyait de toutes parts des

^r^

Fig. 15. — Liige d'or (d'après Flaxnian).

ruisseaux de lait et le miel coulait du tronc des arbres. Les maladies et la triste vieillesse étaient inconnues aux hommes qui mouraient comme on s'endort. Selon Hésiode, les hommes de cette race sont devenus de bons génies, qui circulent sur la terre, où ils sont gardiens des bonnes œuvres et distributeurs des bienfaits.

Dans Vâge d'argent qui vient ensuite, l'année, au lieu d'être un printemps perpétuel, fut divisée en quatre saisons, et la terre pour produire eut besoin d'être cultivée. Pendant Vâge d'airain les hommes devinrent plus farouches et commencèrent à se faire la guerre, sans toutefois aller jusqu'au crime. Enfin Vàge de fer marque la corruption universelle : « Il fallut alors partager cette terre, qui jusque-là avait été commune comme l'air et la lumière, et marquer par des bornes les lots attribués à chacun. Enfin les hommes allèrent fouiller jusque dans ses entrailles, pour en arracher les trésors qu'elle contenait. A peine en eut-on retiré le fer et l'or, que l'on vit naître la discorde, qui employa l'un et l'autre, et de tous côtés on n'entendit plus que le bruit des armes. » (Ovide.) Ce fut alors qu'Astrée quitta la terre pour n'y plus revenir.

Le déluge. — Jupiter résolut de punir ces hommes impies qui violaient leurs serments, ne pratiquaient pas l'hospitalité et repoussaient les suppliants ; Neptune fut chargé du châtiment. « Le dieu des mers frappe la terre d'un coup de son trident; elle en est ébranlée et l'eau sort en abondance de ses gouffres les pliis profonds. Les fleuves

(ichordés inondiMil la lt'rr(\ ciili'aiiicnt les blt'S, los ai'bros, les ti'oii-|>oaii\, l(>s lioiiinios et iciivcisciit les t('iii[)l(*s et les maisons. S'il se, trouve (jiiehjiie palais ([iii résiste à rinipétuositc du toi-rent, l'eau le couvre entièrement et les touis elles-mêmes demeurent ensevelies sous les ondes. Déjà la terre et la mer étaient confondus, et n'avaient plus de rivages. L'un clierehe un asile sur une montagne, l'autre se jette dans une har(|ue. et i;une sur les lieux même qu'il venait de labourer. (Àdui-ei navigue au-dessus de ses moissons ou de son Aillage inondé, (lelui-là trouve un poisson au somment d'un arbre. Si par basard on veut jeter l'ancre, elle s'attacbe dans un pré, les vaisseaux voguent sur les vignes; les monstres de la mer reposent dans les lieux où les chèvres paissaient naguère; les Néréides sont étonnées de voir sous b's ondes, les bois, les villes et les maisons. Les dauphins habitent les forets et ébranlent les arbres avec leurs nageoires; les loups nagent pêle-mêle avec les brebis; l'onde entraîne les lions et les tigres; la force des sangliers ni la vitesse des cerfs ne peuvent les garantir du naufrage; les oiseaux fatigués, après avoir cherché inutilement la tern^ poui- s'y reposer, se laissent tomber dans l'eau; l'inondation avait déjà couvert les montagnes, el les lieux les plus élevés étaient sul)nu^rgés. » (Ovide.)-

Deucalion et Pyrrha. — Cependant il y avait parmi les mortels un honnne juste, Deucalion, et les dieux résolurent de l'épargner ainsi que sa femme Pyrrha. Ils étaient montés sur une nacelle, qui, lorsque le déluge fut terminé, s'arrêta sur le mont Parnasse. Neptune ayant ordonné aux Tritons de sonner de leur conque pour faire rentrer les Ilots dans la mer, la terre commença à se montrer peu à peu, et semblait s'élever à mesure (pie les eaux s'abaissaient. Lorsque Deucalion vit ([u'ellc était entièrenu^ît déserte, il se mit à pleurer, disant à Pyrrba : « 0 ma sœur! ô mon épouse! qui es seule restée de toutes les fenuues ; le sang et le mariage nous unirent autrefois; aujourd'luii, nos comnnuis malheurs doivent nous unir encore davantage. De quelque coté que le soleil jette ses regards, il ne voit que nous deux sur la terre ; le reste est enseveli sous les eaux ! » Résolus d'implorer le secours du ciel et de consulter ses oracles, ils se rendirent vers le temple de Thémis (la Justice), dont ils trouvèrent le toit couvert d'une mousse bourbeuse et puante et les autels sans feu. Ils se prostei'nèrent devant les degrés du temple, et demandèrent à la Déesse comment ils pourraient renouveler le genre humain. Une voix partie du sanctuaire repondit : " S(U'lez du temjde, voilez-vous le visage, détachez vos ceintures, et jetez dei'rière vous les os de votre grand'mère! » Après cett(^ réponse singulière de l'oiacle. Pyrrha, fondant en larmes, supplia la déesse de lui pardonner, si (die n'obéissait pas, mais elle ne pouvait se

résoiidi'o a troubler les mânes de sa grand'mcre, en jetant ainsi ses os. Deiicalion pourtant expliqua à sa femme que leur grand'mère commune étant la terreuses os devaient être les cailloux. Alorsles deuxépoux se couvrirent la face, et se mirent à jeter dei-rière eux des pierres : celles-ci commencèrent à se ramollir et à jireiidre une forme humain(% si bien qu'au bout d'un peu de temps, les pierres qu'avait jetées Deuca-lion de>enaient des hommes et celles qu'avait jetées Pyrrha devenaient des femmes (Ovide).

Ainsi fut repeuplée la terre.

Les grands cataclysmes. — Les jours et les nuits se succèdent dans un ordre régulier, les saisons reviennent périodiquement, le soleil donne toujours la lumière et la chaleur, la terre produit des fleurs et des fruits, elle en a [)roduit, elle en produira encore : dans le langage moderne nous disons, les lois naturelles; les Grecs disaient les dieux. Les forces régulières et périodiques de la nature sont à leurs yeux des divinités, exerçant chacune une fonction* particulière et se personni-lîant dans une forme déterminée qui répond au rôle qu'elles sont appelées à remplir dans le grand concert universel.

A côté des phénomènes prévus et périodiques, répondant à l'idée de lois, il y a des phénomènes irréguliers qui semblent contredire les premiers et vouloir cnti'er en lutte avec eux. La terre est solide et le sol sur lequel nous marchons est fixe : pourtant il survient des tremblements de terre, et l'homme primitif en conclut naturellement qu'à des époques indéterminées, des forces souterraines se mettent en révolte contre la loi divine, qui est la fixité du sol. Les orages, les xolcans, les cataclysmes violents qu'on ne peut ni prévoir ni éviter, sont à ses yeux des ennemis de la règle, des agents de destruction déchaînés contre les lois divines, toujours vaincus, mais toujours rebelles. Ces forces irrégulières et tumultueuses sont les géants, fils de la terre et implacables ennemis des dieux.

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