Verne, Jules - L'île mystérieuse

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L'île mystérieuse: краткое содержание, описание и аннотация

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« Demain, je serai mort, et je désire ne pas avoir d’autre tombeau que le Nautilus . C’est mon cercueil, à moi ! Tous mes amis reposent au fond des mers, j’y veux reposer aussi. »

Un silence profond accueillit ces paroles du capitaine Nemo.

« Écoutez-moi bien, messieurs, reprit-il. Le Nautilus est emprisonné dans cette grotte, dont l’entrée s’est exhaussée. Mais, s’il ne peut quitter sa prison, il peut du moins s’engouffrer dans l’abîme qu’elle recouvre et y garder ma dépouille mortelle. »

Les colons écoutaient religieusement les paroles du mourant.

« Demain, après ma mort, Monsieur Smith, reprit le capitaine, vous et vos compagnons, vous quitterez le Nautilus , car toutes les richesses qu’il contient doivent disparaître avec moi. Un seul souvenir vous restera du prince Dakkar, dont vous savez maintenant l’histoire. Ce coffret… là… renferme pour plusieurs millions de diamants, la plupart, souvenirs de l’époque où, père et époux, j’ai presque cru au bonheur, et une collection de perles recueillies par mes amis et moi au fond des mers. Avec ce trésor, vous pourrez faire, à un jour donné, de bonnes choses. Entre des mains comme les vôtres et celles de vos compagnons, Monsieur Smith, l’argent ne saurait être un péril. Je serai donc, de là-haut, associé à vos œuvres, et je ne les crains pas ! »

Après quelques instants de repos, nécessités par son extrême faiblesse, le capitaine Nemo reprit en ces termes :

« Demain, vous prendrez ce coffret, vous quitterez ce salon, dont vous fermerez la porte ; puis, vous remonterez sur la plate-forme du Nautilus , et vous rabattrez le capot, que vous fixerez au moyen de ses boulons.

– Nous le ferons, capitaine, répondit Cyrus Smith.

– Bien. Vous vous embarquerez alors sur le canot qui vous a amenés. Mais, avant d’abandonner le Nautilus , allez à l’arrière, et là, ouvrez deux larges robinets qui se trouvent sur la ligne de flottaison. L’eau pénétrera dans les réservoirs, et le Nautilus s’enfoncera peu à peu sous les eaux pour aller reposer au fond de l’abîme. »

Et, sur un geste de Cyrus Smith, le capitaine ajouta :

« Ne craignez rien ! Vous n’ensevelirez qu’un mort ! »

Ni Cyrus Smith, ni aucun de ses compagnons n’eussent cru devoir faire une observation au capitaine Nemo. C’étaient ses dernières volontés qu’il leur transmettait, et ils n’avaient qu’à s’y conformer.

« J’ai votre promesse, messieurs ? Ajouta le capitaine Nemo.

– Vous l’avez, capitaine », répondit l’ingénieur.

Le capitaine fit un signe de remerciement et pria les colons de le laisser seul pendant quelques heures.

Gédéon Spilett insista pour rester près de lui, au cas où une crise se produirait, mais le mourant refusa, en disant :

« Je vivrai jusqu’à demain, monsieur ! »

Tous quittèrent le salon, traversèrent la bibliothèque, la salle à manger, et arrivèrent à l’avant, dans la chambre des machines, où étaient établis les appareils électriques, qui, en même temps que la chaleur et la lumière, fournissaient la force mécanique au Nautilus .

Le Nautilus était un chef-d’œuvre qui contenait des chefs-d’œuvre, et l’ingénieur fut émerveillé.

Les colons montèrent sur la plate-forme, qui s’élevait de sept ou huit pieds au-dessus de l’eau.

Là, ils s’étendirent près d’une épaisse vitre lenticulaire qui obturait une sorte de gros œil d’où jaillissait une gerbe de lumière. Derrière cet œil s’évidait une cabine qui contenait les roues du gouvernail et dans laquelle se tenait le timonier, quand il dirigeait le Nautilus à travers les couches liquides, que les rayons électriques devaient éclairer sur une distance considérable.

Cyrus Smith et ses compagnons restèrent d’abord silencieux, car ils étaient vivement impressionnés de ce qu’ils venaient de voir, de ce qu’ils venaient d’entendre, et leur cœur se serrait, quand ils songeaient que celui dont le bras les avait tant de fois secourus, que ce protecteur qu’ils auraient connu quelques heures à peine, était à la veille de mourir ! quel que fût le jugement que prononcerait la postérité sur les actes de cette existence pour ainsi dire extra-humaine, le prince Dakkar resterait toujours une de ces physionomies étranges, dont le souvenir ne peut s’effacer.

« Voilà un homme ! dit Pencroff. Est-il croyable qu’il ait ainsi vécu au fond de l’océan ! Et quand je pense qu’il n’y a peut-être pas trouvé plus de tranquillité qu’ailleurs !

– Le Nautilus , fit alors observer Ayrton, aurait peut-être pu nous servir à quitter l’île Lincoln et à gagner quelque terre habitée.

– Mille diables ! s’écria Pencroff, ce n’est pas moi qui me hasarderais jamais à diriger un pareil bateau. Courir sur les mers, bien ! Mais sous les mers, non !

– Je crois, répondit le reporter, que la manœuvre d’un appareil sous-marin tel que ce Nautilus doit être très facile, Pencroff, et que nous aurions vite fait de nous y habituer. Pas de tempêtes, pas d’abordages à craindre. À quelques pieds au-dessous de sa surface, les eaux de la mer sont aussi calmes que celles d’un lac.

– Possible ! Riposta le marin, mais j’aime mieux un bon coup de vent à bord d’un navire bien gréé. Un bateau est fait pour aller sur l’eau et non dessous.

– Mes amis, répondit l’ingénieur, il est inutile, au moins à propos du Nautilus , de discuter cette question des navires sous-marins. Le Nautilus n’est pas à nous, et nous n’avons pas le droit d’en disposer. Il ne pourrait, d’ailleurs, nous servir en aucun cas. Outre qu’il ne peut plus sortir de cette caverne, dont l’entrée est maintenant fermée par un exhaussement des roches basaltiques, le capitaine Nemo veut qu’il s’engloutisse avec lui après sa mort. Sa volonté est formelle, et nous l’accomplirons. »

Cyrus Smith et ses compagnons, après une conversation qui se prolongea quelque temps encore, redescendirent à l’intérieur du Nautilus . Là, ils prirent quelque nourriture et rentrèrent dans le salon.

Le capitaine Nemo était sorti de cette prostration qui l’avait accablé, et ses yeux avaient repris leur éclat. On voyait comme un sourire se dessiner sur ses lèvres.

Les colons s’approchèrent de lui.

« Messieurs, leur dit le capitaine, vous êtes des hommes courageux, honnêtes et bons. Vous vous êtes tous dévoués sans réserve à l’œuvre commune. Je vous ai souvent observés. Je vous ai aimés, je vous aime !… votre main, Monsieur Smith ! »

Cyrus Smith tendit sa main au capitaine, qui la serra affectueusement.

« Cela est bon ! » murmura-t-il.

Puis, reprenant :

« Mais c’est assez parler de moi ! J’ai à vous parler de vous-mêmes et de l’île Lincoln, sur laquelle vous avez trouvé refuge… Vous comptez l’abandonner ?

– Pour y revenir, capitaine ! répondit vivement Pencroff.

– Y revenir ?… En effet, Pencroff, répondit le capitaine en souriant, je sais combien vous aimez cette île. Elle s’est modifiée par vos soins, et elle est bien vôtre !

– Notre projet, capitaine, dit alors Cyrus Smith, serait d’en doter les États-Unis et d’y fonder pour notre marine une relâche qui serait heureusement située dans cette portion du Pacifique.

– Vous pensez à votre pays, messieurs, répondit le capitaine. Vous travaillez pour sa prospérité, pour sa gloire. Vous avez raison. La patrie !… c’est là qu’il faut retourner ! C’est là que l’on doit mourir !… et moi, je meurs loin de tout ce que j’ai aimé !

– Auriez-vous quelque dernière volonté à transmettre ? dit vivement l’ingénieur, quelque souvenir à donner aux amis que vous avez pu laisser dans ces montagnes de l’Inde ?

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