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Verne, Jules: L'île mystérieuse

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Verne, Jules L'île mystérieuse

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Il était, d’ailleurs, d’un haut intérêt, à tous les points de vue, que le bâtiment fût achevé dans le plus bref délai. En présence d’éventualités qui pouvaient naître, la sécurité des colons n’en serait que mieux garantie. Qui sait si ce navire ne serait pas un jour leur unique refuge ?

Le soir, après souper, Cyrus Smith, Gédéon Spilett et Harbert remontèrent sur le plateau de Grande-vue. La nuit était déjà faite, et l’obscurité devait permettre de reconnaître si, aux vapeurs et aux fumées accumulées à la bouche du cratère, se mêlaient soit des flammes, soit des matières incandescentes, projetées par le volcan.

« Le cratère est en feu ! » s’écria Harbert, qui, plus leste que ses compagnons, était arrivé le premier au plateau.

Le mont Franklin, distant de six milles environ, apparaissait alors comme une gigantesque torche, au sommet de laquelle se tordaient quelques flammes fuligineuses. Tant de fumée, tant de scories et de cendres peut-être y étaient mêlées, que leur éclat, très atténué, ne tranchait pas au vif sur les ténèbres de la nuit. Mais une sorte de lueur fauve se répandait sur l’île et découpait confusément la masse boisée des premiers plans. D’immenses tourbillons obscurcissaient les hauteurs du ciel, à travers lesquels scintillaient quelques étoiles.

« Les progrès sont rapides ! dit l’ingénieur.

– Ce n’est pas étonnant, répondit le reporter. Le réveil du volcan date depuis un certain temps déjà. Vous vous rappelez, Cyrus, que les premières vapeurs ont apparu vers l’époque à laquelle nous avons fouillé les contreforts de la montagne pour découvrir la retraite du capitaine Nemo. C’était, si je ne me trompe, vers le 15 octobre ?

– Oui ! répondit Harbert, et voilà déjà deux mois et demi de cela !

– Les feux souterrains ont donc couvé pendant dix semaines, reprit Gédéon Spilett, et il n’est pas étonnant qu’ils se développent maintenant avec cette violence !

– Est-ce que vous ne sentez pas certaines vibrations dans le sol ? demanda Cyrus Smith.

– En effet, répondit Gédéon Spilett, mais de là à un tremblement de terre…

– Je ne dis pas que nous soyons menacés d’un tremblement de terre, répondit Cyrus Smith, et Dieu nous en préserve ! Non. Ces vibrations sont dues à l’effervescence du feu central. L’écorce terrestre n’est autre chose que la paroi d’une chaudière, et vous savez que la paroi d’une chaudière, sous la pression des gaz, vibre comme une plaque sonore. C’est cet effet qui se produit en ce moment.

– Les magnifiques gerbes de feu ! » s’écria Harbert.

En ce moment jaillissait du cratère une sorte de bouquet d’artifices dont les vapeurs n’avaient pu diminuer l’éclat. Des milliers de fragments lumineux et de points vifs se projetaient en directions contraires. Quelques-uns, dépassant le dôme de fumée, le crevaient d’un jet rapide et laissaient après eux une véritable poussière incandescente. Cet épanouissement fut accompagné de détonations successives comme le déchirement d’une batterie de mitrailleuses.

Cyrus Smith, le reporter et le jeune garçon, après avoir passé une heure au plateau de Grande-vue, redescendirent sur la grève et regagnèrent Granite-House. L’ingénieur était pensif, préoccupé même, à ce point que Gédéon Spilett crut devoir lui demander s’il pressentait quelque danger prochain, dont l’éruption serait la cause directe ou indirecte.

« Oui et non, répondit Cyrus Smith.

– Cependant, reprit le reporter, le plus grand malheur qui pourrait nous arriver, ne serait-ce pas un tremblement de terre qui bouleverserait l’île ? Or, je ne crois pas que cela soit à redouter, puisque les vapeurs et les laves ont trouvé un libre passage pour s’épancher au dehors.

– Aussi, répondit Cyrus Smith, ne crains-je pas un tremblement de terre dans le sens que l’on donne ordinairement aux convulsions du sol provoquées par l’expansion des vapeurs souterraines. Mais d’autres causes peuvent amener de grands désastres.

– Lesquels, mon cher Cyrus ?

– Je ne sais trop… il faut que je voie… que je visite la montagne… avant quelques jours, je serai fixé à cet égard. »

Gédéon Spilett n’insista pas, et bientôt, malgré les détonations du volcan, dont l’intensité s’accroissait et que répétaient les échos de l’île, les hôtes de Granite-House dormaient d’un profond sommeil.

Trois jours s’écoulèrent, les 4, 5 et 6 janvier. On travaillait toujours à la construction du bateau, et, sans s’expliquer autrement, l’ingénieur activait le travail de tout son pouvoir. Le mont Franklin était alors encapuchonné d’un sombre nuage d’aspect sinistre, et avec les flammes il vomissait des roches incandescentes, dont les unes retombaient dans le cratère même. Ce qui faisait dire à Pencroff, qui ne voulait considérer le phénomène que par ses côtés amusants :

« Tiens ! Le géant qui joue au bilboquet ! Le géant qui jongle ! »

Et, en effet, les matières vomies retombaient dans l’abîme, et il ne semblait pas que les laves, gonflées par la pression intérieure, se fussent encore élevées jusqu’à l’orifice du cratère. Du moins, l’égueulement du nord-est, qui était en partie visible, ne versait aucun torrent sur le talus septentrional du mont.

Cependant, quelque pressés que fussent les travaux de construction, d’autres soins réclamaient la présence des colons sur divers points de l’île.

Avant tout, il fallait aller au corral, où le troupeau de mouflons et de chèvres était renfermé, et renouveler la provision de fourrage de ces animaux. Il fut alors convenu qu’Ayrton s’y rendrait le lendemain 7 janvier, et comme il pouvait suffire seul à cette besogne, dont il avait l’habitude, Pencroff et les autres manifestèrent une certaine surprise, quand ils entendirent l’ingénieur dire à Ayrton :

« Puisque vous allez demain au corral, je vous y accompagnerai.

– Eh ! Monsieur Cyrus ! s’écria le marin, nos jours de travail sont comptés, et, si vous partez aussi, cela va nous faire quatre bras de moins !

– Nous serons revenus le lendemain, répondit Cyrus Smith, mais j’ai besoin d’aller au corral… je désire reconnaître où en est l’éruption.

– L’éruption ! L’éruption ! répondit Pencroff d’un air peu satisfait. Quelque chose d’important que cette éruption, et voilà qui ne m’inquiète guère ! »

Quoi qu’en eût le marin, l’exploration, projetée par l’ingénieur, fut maintenue pour le lendemain. Harbert aurait bien voulu accompagner Cyrus Smith, mais il ne voulut pas contrarier Pencroff en s’absentant.

Le lendemain, dès le lever du jour, Cyrus Smith et Ayrton, montant le chariot attelé des deux onaggas, prenaient la route du corral et y couraient au grand trot. Au-dessus de la forêt passaient de gros nuages auxquels le cratère du mont Franklin fournissait incessamment des matières fuligineuses. Ces nuages, qui roulaient pesamment dans l’atmosphère, étaient évidemment composés de substances hétérogènes. Ce n’était pas à la fumée seule du volcan qu’ils devaient d’être si étrangement opaques et lourds. Des scories à l’état de poussière, telles que de la pouzzolane pulvérisée et des cendres grisâtres aussi fines que la plus fine fécule, se tenaient en suspension au milieu de leurs épaisses volutes. Ces cendres sont si ténues, qu’on les a vues se maintenir quelquefois dans l’air durant des mois entiers. Après l’éruption de 1783, en Islande, pendant plus d’une année, l’atmosphère fut ainsi chargée de poussières volcaniques que les rayons du soleil perçaient à peine.

Mais, le plus souvent, ces matières pulvérisées se rabattent, et c’est ce qui arriva en cette occasion.

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