Verne, Jules - L'île mystérieuse
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- Название:L'île mystérieuse
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- Издательство:Bibliothèque de Skystan - Lien privé
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- Год:2011
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« Toutefois, fit observer Cyrus Smith, nous sommes ici dans une situation inexpugnable. L’ennemi ne saurait découvrir l’orifice du déversoir, maintenant qu’il est caché sous les roseaux et les herbes, et, par conséquent, il lui est impossible de pénétrer dans Granite-House.
– Mais nos plantations, notre basse-cour, notre corral, tout enfin, tout ! s’écria Pencroff en frappant du pied. Ils peuvent tout ravager, tout détruire en quelques heures !
– Tout, Pencroff, répondit Cyrus Smith, et nous n’avons aucun moyen de les en empêcher.
– Sont-ils nombreux ? Voilà la question, dit alors le reporter. S’ils ne sont qu’une douzaine, nous saurons les arrêter, mais quarante, cinquante, plus peut-être !…
– Monsieur Smith, dit alors Ayrton, qui s’avança vers l’ingénieur, voulez-vous m’accorder une permission ?
– Laquelle, mon ami !
– Celle d’aller jusqu’au navire pour y reconnaître la force de son équipage.
– Mais, Ayrton… répondit en hésitant l’ingénieur, vous risquerez votre vie…
– Pourquoi pas, monsieur ?
– C’est plus que votre devoir, cela.
– J’ai plus que mon devoir à faire, répondit Ayrton.
– Vous iriez avec la pirogue jusqu’au bâtiment ? demanda Gédéon Spilett.
– Non, monsieur, mais j’irai à la nage. La pirogue ne passerait pas là où un homme peut se glisser entre deux eaux.
– Savez-vous bien que le brick est à un mille un quart de la côte ? dit Harbert.
– Je suis bon nageur, Monsieur Harbert.
– C’est risquer votre vie, vous dis-je, reprit l’ingénieur.
– Peu importe, répondit Ayrton. Monsieur Smith, je vous demande cela comme une grâce. C’est peut-être là un moyen de me relever à mes propres yeux !
– Allez, Ayrton, répondit l’ingénieur, qui sentait bien qu’un refus eût profondément attristé l’ancien convict, redevenu honnête homme.
– Je vous accompagnerai, dit Pencroff.
– Vous vous défiez de moi ! » répondit vivement Ayrton.
Puis, plus humblement :
« Hélas !
– Non ! Non ! Reprit avec animation Cyrus Smith, non, Ayrton ! Pencroff ne se défie pas de vous ! Vous avez mal interprété ses paroles.
– En effet, répondit le marin, je propose à Ayrton de l’accompagner jusqu’à l’îlot seulement. Il se peut, quoique cela soit peu probable, que l’un de ces coquins ait débarqué, et deux hommes ne seront pas de trop, dans ce cas, pour l’empêcher de donner l’éveil. J’attendrai Ayrton sur l’îlot, et il ira seul au navire, puisqu’il a proposé de le faire. »
Les choses ainsi convenues, Ayrton fit ses préparatifs de départ. Son projet était audacieux, mais il pouvait réussir, grâce à l’obscurité de la nuit. Une fois arrivé au bâtiment, Ayrton, accroché, soit aux sous-barbes, soit aux cadènes des haubans, pourrait reconnaître le nombre et peut-être surprendre les intentions des convicts.
Ayrton et Pencroff, suivis de leurs compagnons, descendirent sur le rivage. Ayrton se déshabilla et se frotta de graisse, de manière à moins souffrir de la température de l’eau, qui était encore froide.
Il se pouvait, en effet, qu’il fût obligé d’y demeurer durant plusieurs heures.
Pencroff et Nab, pendant ce temps, étaient allés chercher la pirogue, amarrée quelques centaines de pas plus haut, sur la berge de la Mercy, et, quand ils revinrent, Ayrton était prêt à partir. Une couverture fut jetée sur les épaules d’Ayrton, et les colons vinrent lui serrer la main.
Ayrton s’embarqua dans la pirogue avec Pencroff.
Il était dix heures et demie du soir, quand tous deux disparurent dans l’obscurité. Leurs compagnons revinrent les attendre aux cheminées.
Le canal fut aisément traversé, et la pirogue vint accoster le rivage opposé de l’îlot. Cela fut fait non sans quelque précaution, au cas où des pirates eussent rôdé en cet endroit. Mais, après observation, il parut certain que l’îlot était désert. Donc, Ayrton, suivi de Pencroff, le traversa d’un pas rapide, effarouchant les oiseaux nichés dans les trous de roche ; puis, sans hésiter, il se jeta à la mer et nagea sans bruit dans la direction du navire, dont quelques lumières, allumées depuis peu, indiquaient alors la situation exacte.
Quant à Pencroff, il se blottit dans une anfractuosité du rivage et il attendit le retour de son compagnon.
Cependant, Ayrton nageait d’un bras vigoureux et glissait à travers la nappe d’eau sans y produire même le plus léger frémissement. Sa tête sortait à peine, et ses yeux étaient fixés sur la masse sombre du brick, dont les feux se reflétaient dans la mer.
Il ne pensait qu’au devoir qu’il avait promis d’accomplir, et ne songeait même pas aux dangers qu’il courait, non seulement à bord du navire, mais encore dans ces parages que les requins fréquentaient souvent. Le courant le portait, et il s’éloignait rapidement de la côte. Une demi-heure après, Ayrton, sans avoir été aperçu ni entendu, filait entre deux eaux, accostait le navire et s’accrochait d’une main aux sous-barbes de beaupré. Il respira alors, et, se haussant sur les chaînes, il parvint à atteindre l’extrémité de la guibre. Là séchaient quelques culottes de matelot.
Il en passa une. Puis, s’étant fixé solidement, il écouta.
On ne dormait pas à bord du brick. Au contraire. On discutait, on chantait, on riait. Et voici les propos, accompagnés de jurons, qui frappèrent principalement Ayrton :
« Bonne acquisition que notre brick !
– Il marche bien, le speedy ! Il mérite son nom !
– Toute la marine de Norfolk peut se mettre à ses trousses ! Cours après !
– Hurrah pour son commandant !
– Hurrah pour Bob Harvey ! »
Ce qu’Ayrton éprouva lorsqu’il entendit ce fragment de conversation, on le comprendra, quand on saura que, dans ce Bob Harvey, il venait de reconnaître un de ses anciens compagnons d’Australie, un marin audacieux, qui avait repris la suite de ses criminels projets. Bob Harvey s’était emparé, sur les parages de l’île Norfolk, de ce brick, qui était chargé d’armes, de munitions, d’ustensiles et outils de toutes sortes, destinés à l’une des sandwich. Toute sa bande avait passé à bord, et, pirates après avoir été convicts, ces misérables écumaient le Pacifique, détruisant les navires, massacrant les équipages, plus féroces que les malais eux-mêmes !
Ces convicts parlaient à haute voix, ils racontaient leurs prouesses en buvant outre mesure, et voici ce qu’Ayrton put comprendre :
L’équipage actuel du speedy se composait uniquement de prisonniers anglais, échappés de Norfolk.
Or, voici ce qu’est Norfolk.
Par 292 de latitude sud et 16542 de longitude est, dans l’est de l’Australie, se trouve une petite île de six lieues de tour, que le mont Pitt domine à une hauteur de onze cents pieds au-dessus du niveau de la mer. C’est l’île Norfolk, devenue le siège d’un établissement, où sont parqués les plus intraitables condamnés des pénitenciers anglais. Ils sont là cinq cents, soumis à une discipline de fer, sous le coup de punitions terribles, gardés par cent cinquante soldats et cent cinquante employés sous les ordres d’un gouverneur. Il serait difficile d’imaginer une pire réunion de scélérats. Quelquefois, – quoique cela soit rare, – malgré l’excessive surveillance dont ils sont l’objet, plusieurs parviennent à s’échapper, en s’emparant de navires qu’ils surprennent et ils courent alors les archipels polynésiens.
Ainsi avait fait ce Bob Harvey et ses compagnons.
Ainsi avait voulu faire autrefois Ayrton. Bob Harvey s’était emparé du brick le speedy , mouillé en vue de l’île Norfolk ; l’équipage avait été massacré, et, depuis un an, ce navire, devenu bâtiment de pirates, battait les mers du Pacifique, sous le commandement d’Harvey, autrefois capitaine au long cours, maintenant écumeur de mers, et que connaissait bien Ayrton !
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