Verne, Jules - L'île mystérieuse
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- Название:L'île mystérieuse
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- Издательство:Bibliothèque de Skystan - Lien privé
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- Год:2011
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L’ingénieur avait-il donc raison dans ses pressentiments ? Était-ce un bâtiment de pirates ? Écumait-il ces basses mers du Pacifique, faisant concurrence aux praos malais qui les infestent encore ? Que venait-il chercher sur les atterrages de l’île Lincoln ? Voyait-il en elle une terre inconnue, ignorée, propre à devenir une receleuse de cargaisons volées ? Venait-il demander à ces côtes un port de refuge pour les mois d’hiver ? L’honnête domaine des colons était-il destiné à se transformer en un refuge infâme, – sorte de capitale de la piraterie du Pacifique ?
Toutes ces idées se présentèrent instinctivement à l’esprit des colons. Il n’y avait pas à douter, d’ailleurs, de la signification qu’il convenait d’attacher à la couleur du pavillon arboré. C’était bien celui des écumeurs de mer ! C’était celui que devait porter le Duncan , si les convicts avaient réussi dans leurs criminels projets !
On ne perdit pas de temps à discuter.
« Mes amis, dit Cyrus Smith, peut-être ce navire ne veut-il qu’observer le littoral de l’île ? Peut-être son équipage ne débarquera-t-il pas ? C’est une chance. Quoi qu’il en soit, nous devons tout faire pour cacher notre présence ici. Le moulin, établi sur le plateau de Grande-vue, est trop facilement reconnaissable. Qu’Ayrton et Nab aillent en démonter les ailes. Dissimulons également, sous des branchages plus épais, les fenêtres de Granite-House. Que tous les feux soient éteints. Que rien enfin ne trahisse la présence de l’homme sur cette île !
– Et notre embarcation ? dit Harbert.
– Oh ! répondit Pencroff, elle est abritée dans port-ballon, et je défie bien ces gueux-là de l’y trouver ! »
Les ordres de l’ingénieur furent immédiatement exécutés. Nab et Ayrton montèrent sur le plateau et prirent les mesures nécessaires pour que tout indice d’habitation fût dissimulé. Pendant qu’ils s’occupaient de cette besogne, leurs compagnons allèrent à la lisière du bois de jacamar et en rapportèrent une grande quantité de branches et de lianes, qui devaient, à une certaine distance, figurer une frondaison naturelle et voiler assez bien les baies de la muraille granitique. En même temps, les munitions et les armes furent disposées de manière à pouvoir être utilisées au premier instant, dans le cas d’une agression inopinée.
Quand toutes ces précautions eurent été prises :
« Mes amis, dit Cyrus Smith, – et on sentait à sa voix qu’il était ému, – si ces misérables veulent s’emparer de l’île Lincoln, nous la défendrons, n’est-ce pas ?
– Oui, Cyrus, répondit le reporter, et, s’il le faut, nous mourrons tous pour la défendre ! »
L’ingénieur tendit la main à ses compagnons, qui la pressèrent avec effusion.
Seul, Ayrton, demeuré dans son coin, ne s’était pas joint aux colons. Peut-être, lui, l’ancien convict, se sentait-il indigne encore !
Cyrus Smith comprit ce qui se passait dans l’âme d’Ayrton, et, allant à lui :
« Et vous, Ayrton, lui demanda-t-il, que ferez-vous ?
– Mon devoir », répondit Ayrton.
Puis, il alla se poster près de la fenêtre et plongea ses regards à travers le feuillage.
Il était sept heures et demie alors. Le soleil avait disparu depuis vingt minutes environ, en arrière de Granite-House. En conséquence, l’horizon de l’est s’assombrissait peu à peu. Cependant, le brick s’avançait toujours vers la baie de l’union. Il n’en était pas à plus de huit milles alors, et précisément par le travers du plateau de Grande-vue, car, après avoir viré à la hauteur du cap griffe, il avait largement gagné dans le nord, étant servi par le courant de la marée montante. On peut même dire que, à cette distance, il était déjà entré dans la vaste baie, car une ligne droite, tirée du cap griffe au cap mandibule, lui fut restée à l’ouest, sur sa hanche de tribord.
Le brick allait-il s’enfoncer dans la baie ? C’était la première question. Une fois en baie, y mouillerait-il ? C’était la seconde.
Ne se contenterait-il pas seulement, après avoir observé le littoral, de reprendre le large sans débarquer son équipage ? On le saurait avant une heure. Les colons n’avaient donc qu’à attendre.
Cyrus Smith n’avait pas vu sans une profonde anxiété le bâtiment suspect arborer le pavillon noir.
N’était-ce pas une menace directe contre l’œuvre que ses compagnons et lui avaient menée à bien jusqu’alors ? Les pirates, – on ne pouvait douter que les matelots de ce brick ne fussent tels, – avaient-ils donc déjà fréquenté cette île, puisque, en y atterrissant, ils avaient hissé leurs couleurs ?
Y avaient-ils antérieurement opéré quelque descente, ce qui aurait expliqué certaines particularités restées inexplicables jusqu’alors ? Existait-il dans ses portions non encore explorées quelque complice prêt à entrer en communication avec eux ?
À toutes ces questions qu’il se posait silencieusement, Cyrus Smith ne savait que répondre ; mais il sentait que la situation de la colonie ne pouvait être que très gravement compromise par l’arrivée de ce brick.
Toutefois, ses compagnons et lui étaient décidés à résister jusqu’à la dernière extrémité. Ces pirates étaient-ils nombreux et mieux armés que les colons ?
Voilà ce qu’il eût été bien important de savoir !
Mais le moyen d’arriver jusqu’à eux !
La nuit était faite. La lune nouvelle, emportée dans l’irradiation solaire, avait disparu. Une profonde obscurité enveloppait l’île et la mer. Les nuages, lourds, entassés à l’horizon, ne laissaient filtrer aucune lueur. Le vent était tombé complètement avec le crépuscule. Pas une feuille ne remuait aux arbres, pas une lame ne murmurait sur la grève. Du navire on ne voyait rien, tous ses feux étaient condamnés, et, s’il était encore en vue de l’île, on ne pouvait même pas savoir quelle place il occupait.
« Eh ! Qui sait ? dit alors Pencroff. Peut-être ce damné bâtiment aura-t-il fait route pendant la nuit, et ne le retrouverons-nous plus au point du jour ? »
Comme une réponse faite à l’observation du marin, une vive lueur fusa au large, et un coup de canon retentit.
Le navire était toujours là, et il y avait des pièces d’artillerie à bord.
Six secondes s’étaient écoulées entre la lumière et le coup.
Donc, le brick était environ à un mille un quart de la côte.
Et, en même temps, on entendit un bruit de chaînes qui couraient en grinçant à travers les écubiers.
Le navire venait de mouiller en vue de Granite-House !
CHAPITRE II
Il n’y avait plus aucun doute à avoir sur les intentions des pirates. Ils avaient jeté l’ancre à une courte distance de l’île, et il était évident que, le lendemain, au moyen de leurs canots, ils comptaient accoster le rivage !
Cyrus Smith et ses compagnons étaient prêts à agir, mais, si résolus qu’ils fussent, ils ne devaient pas oublier d’être prudents. Peut-être leur présence pouvait-elle encore être dissimulée, au cas où les pirates se contenteraient de débarquer sur le littoral sans remonter dans l’intérieur de l’île. Il se pouvait, en effet, que ceux-ci n’eussent d’autre projet que de faire de l’eau à l’aiguade de la Mercy, et il n’était pas impossible que le pont, jeté à un mille et demi de l’embouchure, et les aménagements des cheminées, échappassent à leurs regards.
Mais pourquoi ce pavillon arboré à la corne du brick ?
Pourquoi ce coup de canon ? Pure forfanterie sans doute, à moins que ce ne fût l’indice d’une prise de possession ! Cyrus Smith savait maintenant que le navire était formidablement armé. Or, pour répondre au canon des pirates, qu’avaient les colons de l’île Lincoln ? Quelques fusils seulement.
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