Verne, Jules - L'île mystérieuse

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L'île mystérieuse: краткое содержание, описание и аннотация

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Il était six heures et demie du matin.

Bientôt, le brouillard se déchira peu à peu dans les couches supérieures de l’air, et la pomme des mâts du brick sortit des vapeurs. Pendant quelques instants encore, de grosses volutes roulèrent à la surface de la mer ; puis, une brise se leva, qui dissipa rapidement cet amas de brumes.

Le speedy apparut tout entier, mouillé sur deux ancres, le cap au nord, et présentant à l’île sa hanche de bâbord. Ainsi que l’avait estimé Cyrus Smith, il n’était pas à plus d’un mille un quart du rivage.

Le sinistre pavillon noir flottait à sa corne.

L’ingénieur, avec sa lunette, put voir que les quatre canons composant l’artillerie du bord avaient été braqués sur l’île. Ils étaient évidemment prêts à faire feu au premier signal.

Cependant, le speedy restait muet. On voyait une trentaine de pirates aller et venir sur le pont. Quelques-uns étaient montés sur la dunette ; deux autres, postés sur les barres du grand perroquet et munis de longues-vues, observaient l’île avec une extrême attention.

Certainement, Bob Harvey et son équipage ne pouvaient que très difficilement se rendre compte de ce qui s’était passé pendant la nuit à bord du brick.

Cet homme, à demi nu, qui venait de forcer la porte de la soute aux poudres et contre lequel ils avaient lutté, qui avait déchargé son revolver six fois sur eux, qui avait tué un des leurs et blessé deux autres, cet homme avait-il échappé à leurs balles ? Avait-il pu regagner la côte à la nage ? D’où venait-il ? Que venait-il faire à bord ? Son projet avait-il réellement été de faire sauter le brick, ainsi que le pensait Bob Harvey ? Tout cela devait être assez confus dans l’esprit des convicts. Mais ce dont ils ne pouvaient plus douter, c’est que l’île inconnue devant laquelle le speedy avait jeté l’ancre était habitée, et qu’il y avait là, peut-être, toute une colonie prête à la défendre. Et pourtant, personne ne se montrait, ni sur la grève, ni sur les hauteurs. Le littoral paraissait être absolument désert. En tout cas, il n’y avait aucune trace d’habitation. Les habitants avaient-ils donc fui vers l’intérieur ?

Voilà ce que devait se demander le chef des pirates, et, sans doute, en homme prudent, il cherchait à reconnaître les localités avant d’y engager sa bande.

Pendant une heure et demie, aucun indice d’attaque ni de débarquement ne put être surpris à bord du brick. Il était évident que Bob Harvey hésitait. Ses meilleures lunettes, sans doute, ne lui avaient pas permis d’apercevoir un seul des colons blottis dans les roches. Il n’était même pas probable que son attention eût été éveillée par ce voile de branches vertes et de lianes qui dissimulait les fenêtres de Granite-House et tranchaient sur la muraille nue. En effet, comment eût-il imaginé qu’une habitation était creusée, à cette hauteur, dans le massif granitique ? Depuis le cap griffe jusqu’aux caps mandibule, sur tout le périmètre de la baie de l’union, rien n’avait dû lui apprendre que l’île fût et pût être occupée.

À huit heures, cependant, les colons observèrent un certain mouvement qui se produisait à bord du speedy . On halait sur les palans des porte-embarcations, et un canot était mis à la mer.

Sept hommes y descendirent. Ils étaient armés de fusils ; l’un d’eux se mit à la barre, quatre aux avirons, et les deux autres, accroupis à l’avant, prêts à tirer, examinaient l’île. Leur but était, sans doute, d’opérer une première reconnaissance, mais non de débarquer, car, dans ce dernier cas, ils seraient venus en plus grand nombre.

Les pirates, juchés dans la mâture jusqu’aux barres de perroquet, avaient évidemment pu voir qu’un îlot couvrait la côte et qu’il en était séparé par un canal large d’un demi-mille environ. Toutefois, il fut bientôt constant pour Cyrus Smith, en observant la direction suivie par le canot, qu’il ne chercherait pas tout d’abord à pénétrer dans ce canal, mais qu’il accosterait l’îlot, mesure de prudence justifiée, d’ailleurs.

Pencroff et Ayrton, cachés chacun de son côté dans d’étroites anfractuosités de roches, le virent venir directement sur eux, et ils attendirent qu’il fût à bonne portée.

Le canot s’avançait avec une extrême précaution.

Les rames ne plongeaient dans l’eau qu’à de longs intervalles. On pouvait voir aussi que l’un des convicts placés à l’avant tenait une ligne de sonde à la main et qu’il cherchait à reconnaître le chenal creusé par le courant de la Mercy. Cela indiquait chez Bob Harvey l’intention de rapprocher autant qu’il le pourrait son brick de la côte. Une trentaine de pirates, dispersés dans les haubans, ne perdaient pas un des mouvements du canot et relevaient certains amers qui devaient leur permettre d’atterrir sans danger.

Le canot n’était plus qu’à deux encablures de l’îlot quand il s’arrêta. L’homme de barre, debout, cherchait le meilleur point sur lequel il pût accoster. En un instant, deux coups de feu éclatèrent. Une petite fumée tourbillonna au-dessus des roches de l’îlot. L’homme de barre et l’homme de sonde tombèrent à la renverse dans le canot. Les balles d’Ayrton et de Pencroff les avaient frappés tous deux au même instant.

Presque aussitôt, une détonation plus violente se fit entendre, un éclatant jet de vapeur fusa des flancs du brick, et un boulet, frappant le haut des roches qui abritaient Ayrton et Pencroff, les fit voler en éclats, mais les deux tireurs n’avaient pas été touchés.

D’horribles imprécations s’étaient échappées du canot, qui reprit aussitôt sa marche. L’homme de barre fut immédiatement remplacé par un de ses camarades, et les avirons plongèrent vivement dans l’eau.

Toutefois, au lieu de retourner à bord, comme on eût pu le croire, le canot prolongea le rivage de l’îlot, de manière à le tourner par sa pointe sud. Les pirates faisaient force de rames afin de se mettre hors de la portée des balles.

Ils s’avancèrent ainsi jusqu’à cinq encablures de la partie rentrante du littoral que terminait la pointe de l’épave, et, après l’avoir contournée par une ligne semi-circulaire, toujours protégés par les canons du brick, ils se dirigèrent vers l’embouchure de la Mercy.

Leur évidente intention était de pénétrer ainsi dans le canal et de prendre à revers les colons qui étaient postés sur l’îlot, de manière que ceux-ci, quel que fût leur nombre, fussent placés entre les feux du canot et les feux du brick, et se trouvassent dans une position très désavantageuse. Un quart d’heure se passa ainsi, pendant que le canot avançait dans cette direction. Silence absolu, calme complet dans l’air et sur les eaux.

Pencroff et Ayrton, bien qu’ils comprissent qu’ils risquaient d’être tournés, n’avaient point quitté leur poste, soit qu’ils ne voulussent pas encore se montrer aux assaillants et s’exposer aux canons du speedy , soit qu’ils comptassent sur Nab et Gédéon Spilett, veillant à l’embouchure de la rivière, et sur Cyrus Smith et Harbert, embusqués dans les roches des cheminées.

Vingt minutes après les premiers coups de feu, le canot était par le travers de la Mercy à moins de deux encablures. Comme le flot commençait à monter avec sa violence habituelle, que provoquait l’étroitesse du pertuis, les convicts se sentirent entraînés vers la rivière, et ce ne fut qu’à force de rames qu’ils se maintinrent dans le milieu du canal. Mais, comme ils passaient à bonne portée de l’embouchure de la Mercy, deux balles les saluèrent au passage, et deux des leurs furent encore couchés dans l’embarcation.

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