Erik L'Homme - A Comme Association T4 - Le subtil parfum du soufre

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— Ombe ? Ça va ?

— C’est bon, continue.

— Les trois inconnus étaient jeunes, un peu étranges, mais dans l’ambiance générale du Ring je ne me suis pas méfié, je leur ai donné ton adresse.

— L’adresse exacte ?

— Non, juste le nom de ta rue. Ils…

— Deux garçons et une fille, n’est-ce pas ? Vêtus comme des gothiques.

— Exact. Tu…

— Non, je ne les ai pas croisés, mais je sais qu’ils sont passés chez l’épicier en bas de chez moi se renseigner sur mon compte. Dis donc, tu ignores ce qu’ils voulaient et tu leur as filé mon adresse ? Tu es sûr que Walter trouverait ça discret et mademoiselle Rose professionnel ? La huitième règle de l’Association ne stipule-t-elle pas que l’aide à un Agent prime la mission ?

— Je… je n’étais pas en mission.

— Ça aggrave plutôt ton cas, non ?

Je savoure un instant sa mine déconfite puis, magnanime, je le rassure.

— Allez, c’est bon, pas la peine d’afficher cette tête, je ne t’en veux pas et je ne dirai rien au bureau. Les goths en question doivent être des blaireaux qui ont flashé sur ces maudites photos.

— Sans doute. J’espère ! Quoi qu’il en soit, je me suis senti mal de m’être montré aussi bavard. Je t’ai appelée pour t’avertir mais lorsque tu as décroché, tout ce que j’ai entendu, ça a été un : « Attends », suivi d’un violent bruit de bagarre, puis plus rien. Je me suis fait un sang d’encre. J’ai d’abord pensé avertir l’Association mais j’étais suspendu, c’était chaud. Ne pas agir était impossible. J’ai alors tissé un sort de localisation. J’ai utilisé des baies de genévrier pour ouvrir la porte des limbes, des pétales de rose pour établir le contact et j’ai…

— Jasper ?

— Oui ?

— Tu peux passer sur l’épisode cuisine magique ?

Il sourit.

— Toujours allergique ?

— Ce n’est pas une allergie, c’est une incompatibilité aussi totale que définitive.

— Mouais. Pour faire bref, j’ai lié mon téléphone avec le tien à l’aide d’un sortilège, ce qui m’a conduit jusqu’à un entrepôt du bord de Seine.

— Où tu as découvert Erglug et les débris de mon téléphone.

— Sur Erglug, en effet, et…

Il plonge la main dans sa sacoche et en tire mon téléphone.

Intact.

— Tiens, je l’ai récupéré par terre. Il fonctionne toujours.

Je me saisis de mon bien avec un pincement au cœur. Drôle comme on s’attache à de bêtes objets matériels.

— Merci, Jasp. Pour le téléphone et pour avoir accouru à mon aide.

— Je… je t’en prie.

— C’est donc Erglug qui t’a appris que j’allais bien ?

— Oui. Mais le sort de soumission jeté par Siyah opérait toujours et, tôt ou tard, Erglug serait reparti à ta recherche afin d’achever son travail. Je n’avais rien de particulier à faire, j’ai décidé de le libérer.

Il se tait un instant, boit une nouvelle gorgée de bière puis :

— À toi maintenant.

— À moi ?

— Oui. Tu ne m’as pas appelé pour que je te donne un coup de main à jeter un sort et puisque je doute que ce soit à cause de mon charme légendaire, je suppose que tu as quelque chose à dire. À me dire.

Mon cœur se serre soudain tandis que mon chagrin, tenu un moment à distance par cette rencontre aussi jolie qu’inattendue avec Jasper, déferle sur moi avec la violence d’un ouragan.

Effet boomerang.

Terrible.

Je sens mes yeux qui s’embuent et, comme si les mots surgissaient de la bouche d’une autre, je m’entends parler :

— C’est un garou. Nos chemins se sont croisés non loin de l’entrepôt où tu as rencontré Erglug. Je lui ai sauvé la vie, il a volé la mienne. Il a ouvert pour moi des portes cachées, des portes verrouillées, des portes inaccessibles. Il a dévoilé des horizons lumineux et dessiné des possibles exaltants. Il m’a guérie de blessures que j’ignorais porter et, pour finir, m’en a infligées de nouvelles que je suis incapable de supporter. Il…

Jasper m’interrompt en posant sa main sur la mienne.

— Qui ça, il ?

— Qu’importe. Il a oublié la saveur de mes baisers, pourquoi devrais-je me souvenir de son nom ?

Un long moment, je demeure silencieuse puis Jasper retire sa main, doucement, et je reprends mon récit.

Je lui dis tout.

Mes actes et mes pensées.

Mon combat contre Lakej et mes combats contre moi. Mes certitudes et mes doutes. Surtout mes doutes. Mes peurs.

Mon bonheur et ma détresse.

Surtout ma détresse.

Il m’écoute. Jusqu’au bout.

Et, lorsque j’ai fini, il a la délicatesse de se taire.

De ne rien ajouter, rien commenter, rien expliquer.

Il se contente d’être là, et cela suffit à ce que j’aille mieux.

21

Nous achevons nos bières en silence, puis Jasper se lève.

— Je reviens, souffle-t-il un peu gêné avant de se diriger vers les toilettes.

Jasper.

Quel étrange garçon. Si simple et si complexe. Irritant et attachant. Fort et faible à la fois. Et seul. Terriblement seul. On se ressemble pas mal, en fait.

Le bar se vide. Les derniers clients achèvent leur verre un homme installé au comptoir en commande un dernier mais, en même temps, il consulte sa montre. Où qu’il aille, il ne veut pas être en retard. C’est Noël ce soir, personne ne traîne dans les bars le soir de Noël.

Presque personne.

Je jette un coup d’œil par la fenêtre. La nuit est tenue en échec par la lumière des lampadaires mais ce combat se déroule sans spectateurs, les trottoirs sont déserts.

Presque déserts.

Un couple passe de l’autre côté de la rue. Enlacé. Elle, grande, natte blonde, silhouette souple et gracile, lui tout en calme et présence, longs cheveux sombres, lunettes rondes, manteau de cuir noir. Ils dégagent une telle impression de connivence amoureuse, de complémentarité sensuelle que ma douleur, anesthésiée par ma discussion avec Jasper, se réveille brusquement.

Načelnik, pourquoi ?

Pourquoi ?

Le cri qui s’apprête à jaillir de ma gorge se fige.

Je connais cette fille. Cette blonde fine et athlétique sur laquelle les hommes se retournent et qui est censée ne leur accorder aucune importance, tellement absorbée par ses études et la nostalgie de son pays d’origine.

Lucile.

Qu’est-ce qu’elle fiche là ?

Au bras de ce garçon que, de toute évidence, elle n’a rencontré ni aujourd’hui ni hier.

À deux pas de l’endroit où habite Jasper.

Je repousse ma chaise, me…

— Ombe ? Un problème ?

Jasper se tient devant moi.

— Non, je… je viens de voir passer une copine et…

Il suit mon regard, se penche, reporte son attention sur moi.

— Dans ce cas, elle est passée vite.

Le trottoir d’en face est désert.

Un bref instant, j’envisage de me précipiter dehors, de rattraper Lucile en courant pour…

Pour quoi ?

Lui demander ce qu’elle fabrique avec ce beau brun alors qu’elle nous a toujours affirmé qu’elle se moquait des garçons ? Depuis quand Lucile doit-elle me rendre des comptes ?

Exiger de savoir où elle a passé ces derniers jours ? Alors que je serais prête à tuer quiconque exigerait ça de moi ?

La sommer de me révéler pourquoi elle collecte des informations sur ma personne ? Ce serait la raison la plus valable. Mais la réponse peut attendre, non ?

— Tu es sûre que c’est une copine ? s’informe Jasper. Pendant un instant j’ai cru que tu envisageais de la courser pour lui régler son compte.

Je lui adresse un clin d’œil.

— Disons que j’ai des… questions à lui poser. En toute amitié, cela s’entend, mais rien ne presse. Tu veux une autre bière ?

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