Erik L'Homme - A Comme Association T5 - Là où les mots n'existent pas

Здесь есть возможность читать онлайн «Erik L'Homme - A Comme Association T5 - Là où les mots n'existent pas» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Год выпуска: 2012, Жанр: Старинная литература, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

A Comme Association T5 - Là où les mots n'existent pas: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «A Comme Association T5 - Là où les mots n'existent pas»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

A Comme Association T5 - Là où les mots n'existent pas — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «A Comme Association T5 - Là où les mots n'existent pas», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

L’ancienne morgue de Paris.

Un tueur qui se cache au milieu des cadavres, quelle ironie ! Peut-être, simplement, qu’il travaille là-bas. En tout cas, mon serpent est formel. Et le seul moyen d’obtenir une réponse, c’est d’aller voir sur place.

— On dirait que je n’en ai pas encore fini avec les morts, ma vieille, je lance, à voix haute cette fois, à l’attention d’Ombe qui ne peut plus m’entendre.

Point final

Tu te rappelles, Ombe, la fois où tu m’as téléphoné pour que je te donne des tuyaux au sujet d’un sort de protection ? Tu allais affronter Siyah. C’est en repensant à cet épisode que je me suis rendu compte qu’on avait au moins cinq points communs tous les deux.

1 : Notre appartenance à l’Association, bien sûr. Et Walter. Et mademoiselle Rose. Et le Sphinx (ça compte quand même pour un !).

2 : Le magicien noir, avec lequel tu t’es battue, qui a failli te tuer et que tu as terrassé, comme moi quelques jours plus tard.

3 : Erglug Guppelnagemanglang üb Transgereï, le pétueux troll philosophe dont tu as fait la connaissance de façon virile (au cours d’une bagarre, je précise !), celui-là même qui est devenu mon ami et frère de clan.

4 : Les maniaques des pistolets à rayon, auxquels on a réchappé au moins deux fois. Jamais deux sans trois, annonce le dicton hun. Il s’est trompé.

5 : Notre solitude.

Je la porte tout seul sur mes épaules, maintenant.

13 rue du Horla

— Walter ?

— Oui, Rose ?

— On a un problème.

— Encore Jasper ?

— Je ne sais pas. Le sortilège de surveillance globale installé au-dessus de la ville ne fonctionne plus.

— Un sort de cette taille et de cette durée, suffisamment léger pour rester discret, est toujours instable.

— Vous pensez à une défaillance ?

— Pourquoi pas ?

— Je crois qu’il a grillé. Soumis à une surcharge d’énergie extérieure.

— C’est forcément Jasper !

— Oui et non. À mon avis, c’était involontaire.

— Soyez plus claire, Rose.

— Si ce que je pressens est exact, un affrontement magique serait à l’origine de la surcharge. La rencontre explosive de deux sortilèges qui n’avaient peut-être même pas connaissance de l’existence du nôtre.

— Hum. Inquiétant.

— Jasper est en danger, Walter.

— Je le sais, par les dieux ! Pourquoi croyez-vous que j’ai tant insisté pour qu’il reste tranquille à l’hôpital, sous surveillance ?

— Il ne nous demandera pas d’aide.

— C’est donc à nous de lui en fournir. Par tous les moyens possibles. Avec ou sans son consentement !

— J’ai envoyé un Agent avec un détecteur de magie résiduelle dans la zone où s’est produit l’incident. J’attends de ses nouvelles d’une minute à l’autre…

— Mademoiselle Rose ?

— Oui, Nina ?

— J’ai trouvé une piste. Un sortilège brumeux, si j’en crois ce qui est écrit sur l’appareil que vous m’avez donné.

— Très bien ! Tu n’as plus qu’à remonter cette piste jusqu’à sa source.

— D’accord, mais…

— Tu as un problème ?

— C’est que… je suis dans le quartier des vampires !

— Ne crains rien, le soleil sera bientôt là. Ça ira ?

— Oui. Je suis désolée d’avoir paniqué, mademoiselle Rose.

— C’est normal. C’est ta première mission, Nina !

— Je vous contacte dès que je trouve quelque chose.

— Sois prudente.

— Pour ça, comptez sur moi !

9

La Morgue. Rebaptisée « Institut médico-légal » pour faire moins peur. Échouée sur la rive droite de la Seine, elle semble se cacher, honteuse, derrière des arbres squelettiques.

Je poireaute (ou poirote, si on est davantage fan d’Agatha Christie que de jardinage) depuis une demi-heure. Il fait complètement jour à présent. Les passants, peu nombreux, marchent le nez dans leur écharpe. Le froid est particulièrement vif, ce matin.

Les voitures, coincées dans un embouteillage sur le pont Loukianenko, avancent mètre après mètre, avec des ronflements de moteur rageurs. Des coups de Klaxon résonnent çà et là, en arrière-fond sonore.

Qu’est-ce que je vais trouver derrière ces murs ?

Un meurtrier. Qui ne s’attend sûrement pas à me voir. J’aurai au moins l’avantage de la surprise. Et de la détermination.

9 h 30. L’heure pour les visites. Les visites des corps. Je sers mon collier protecteur dans la main, vérifie que l’anneau d’énergie est toujours à mon doigt. Puis j’empoigne mes deux sacs et me dirige vers la porte principale du bâtiment en briques rouges.

J’aurais pu tenter une arrivée discrète, par une porte dérobée. Mais les sortilèges nécessaires auraient pompé mes maigres forces.

Face à l’assassin d’Ombe, je veux être en possession de tous mes moyens.

Le bonhomme de l’accueil, aussi pâle que l’ambiance du hall, me regarde de haut (avec morgue, si j’osais !). À sa décharge, mon aspect n’est guère reluisant.

— Oui-c’est-pourquoooooi ?

Je me demande un instant si mon interlocuteur est un Anormal. Certains Anormaux occupent des postes qui leur permettent de se faciliter la vie. Genre boulotter des cadavres non réclamés ou échanger des organes contre du sang frais. Mais le morguier (si, si, j’ai vérifié) que j’ai devant moi dégage un tel ennui qu’il ne peut s’agir, sans aucun doute possible, que d’un humain normal.

— Mes parents essayent de trouver une place pour la voiture, je réponds en employant le ton blasé d’un ado de base (je joue très bien l’ado de base quand je veux, sans me forcer, même !). Ils m’ont demandé de les attendre ici.

— C’est pour un retrait ?

— Ah, je ricane, j’avais pas capté que j’étais entré dans une banque !

— Je parle d’un retrait de corps, précise-t-il en pinçant les lèvres. Parce que ça va être difficile : une partie du personnel est en grève aujourd’hui.

Je hausse les épaules, comme si cette histoire m’indifférait profondément.

— J’en sais rien. J’accompagne mes parents, c’est tout. Je suis un garçon sage, poli et obéissant !

Il hausse les sourcils. Je crois qu’il est mûr.

— Y a pas un endroit pour s’asseoir en attendant qu’ils arrivent ?

— Il y a des sièges dans le couloir, m’indique-t-il avec une pointe de soulagement dans la voix. Là-bas, un peu plus loin.

— Super !

Traînant ostensiblement les pieds, je disparais de sa vue.

J’abandonne mon sac à dos au pied d’un fauteuil en plastique thermomoulé et sors de la poche de mon manteau un cadre photo numérique, acheté tout à l’heure pour un prix dérisoire.

Je vérifie que je suis seul, puis je connecte la clé USB contenant le sort de localisation. L’écran s’allume et Fafnir (c’est comme ça que j’ai décidé de l’appeler, histoire de le valoriser, le pauvre) apparaît sous la forme d’une boussole.

— Bon chien-chien, je murmure. Gentil Fafnir ! Cherche le vilain monsieur, cherche ! Allez !

— A roita, hinlocnyaQº

« A roita hunlocënya ! En chasse, mon dragon-chien ! »

L’aiguille frémit avant de faire un tour de cadran et de s’immobiliser, indiquant clairement le prolongement du couloir.

— Le moment de vérité, Jasper, je murmure encore, mais cette fois pour moi seul.

Par chance ou grâce à l’heure matinale, je ne rencontre personne. Fafnir continue à jouer le guide méticuleux dans le labyrinthe de murs blancs.

Une volée de marches et je descends sous terre, là où le froid et la mort paraissent presque naturels.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «A Comme Association T5 - Là où les mots n'existent pas»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «A Comme Association T5 - Là où les mots n'existent pas» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «A Comme Association T5 - Là où les mots n'existent pas»

Обсуждение, отзывы о книге «A Comme Association T5 - Là où les mots n'existent pas» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x