Erik L'Homme - A Comme Association T5 - Là où les mots n'existent pas
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- Название:A Comme Association T5 - Là où les mots n'existent pas
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« Personnellement, je déteste qu’on fouille dans mes poches. Mais je dis ça comme ça … »
Désolé, pas le temps de trouver mieux.
Je me retourne vers mon sortilège, brandis la clé et ordonne :
— #olcass&Q intavQº
« Colcassa Lintavë ! Dans la boîte ! Vite ! »
Le ruban doré ne se fait pas prier et s’engouffre dans la clé sous les yeux de l’aigle médusé.
Je profite de mon avantage.
Je bouscule le pentacle et scrute les alentours, à la recherche d’un autre sortilège malveillant qui aurait pu s’engouffrer dans le sillage de l’aigle. Rien.
Rassuré, je pose sur le sort-oiseau la feuille de laurier qui stoppe les charmes malveillants, accompagnant mon geste des mots en quenya indispensables :
— Q ta)e i sorn&, orn& mahtarwaQº
« A tape i sornë, ornë mahtarwa ! Bloque l’aigle, arbuste du guerrier ! »
Une mélasse jaillie de nulle part emprisonne aussitôt les pattes du volatile brumeux. Il ne me reste plus qu’à saupoudrer les plumes couleur de la nuit avec la calcite broyée, afin d’absorber son énergie.
— Q ta)e i sorn&, sar calimaQº
« A urta i sornë, sar calima ! Brûle l’aigle, pierre brillante ! »
À mon grand soulagement, des plaques de noirceur tombent sur le sol en grésillant. Le contre-sort se dissout sans avoir pu ni liquider mon pauvre serpent ni rapporter à son maître la moindre information.
« Pour Jasper, hip, hip, hip hourra ! »
Merci ! C’est vrai que je m’en suis bien sorti. Je suis assez lucide pour le constater. Pour cette même raison, je sais que cette planque est grillée.
Je dois partir au plus vite.
Le temps de rassembler mes affaires.
Le temps de reprendre mon souffle et de manger un biscuit.
Dehors, l’aube pointe le bout de son nez.
Besace sur le dos et sac à la main, je quitte le quartier des vampires en direction du passage William Gibson, où pullulent les cybercafés. Certains restent ouverts toute la nuit. J’ai ce qu’il faut chez moi pour me connecter à la Toile mais il m’est arrivé, avec Jean-Lu et Romu, de surfer convivial.
J’ai aussi très envie de boire un truc chaud et, accessoirement, de vérifier si mon sort-serpent est resté actif, quelque part au milieu des microcircuits de la clé USB.
Par le bâton du magicien gris (il s’agit de son bâton de pouvoir…), je n’en reviens pas de m’être sorti sans casse d’un affrontement avec un contre-sort ! Walter exagère, il aurait pu trouver un moyen plus subtil pour bloquer mon enquête…
Alors que ces mots se forment dans mon esprit, je me rends compte à quel point ils sonnent faux. Bien sûr que Walter serait plus subtil, plus… discret ! Son objectif n’est pas de me liquider mais de me retrouver. Si l’Association était impliquée, plutôt qu’un sortilège, elle m’aurait envoyé une nuée d’Agents !
Ce constat m’ébranle et je m’arrête en plein milieu du trottoir.
Puisque ce n’est pas Walter, alors qui ? Le meurtrier ? Improbable. Un sorcier ne m’aurait pas agressé avec une matraque, il n’aurait pas non plus eu besoin d’utiliser une arme.
La vérité, c’est que quelqu’un protège ce dingue.
Quelqu’un qui dispose de moyens sérieux, incitant à redoubler de prudence. À la lumière de cette information, est-ce que je ne devrais pas avertir l’Association ?
« Pourquoi est-ce que tu ne préviens pas l’Association, Jasper ? »
Tout simplement, Ombe, parce que Walter et mademoiselle Rose m’empêcheraient d’accomplir ce qui doit être accompli…
Je me remets en route d’un pas mesuré, aux aguets. Je reste attentif aux avertissements que le rubis de mon collier pourrait me lancer. Il m’a déjà sauvé une fois, jamais un sans deux, comme on dit à Troyes.
Mes forces reviennent petit à petit mais ce n’est pas la grande forme. J’hésite à m’engouffrer dans une bouche de métro. Avec cette nouvelle manie d’installer des caméras partout, j’ai peur d’être repéré. Je ne crains pas la police ferroviaire mais le maître de l’aigle, qui serait tout à fait capable d’intercepter mon signalement.
Je serre donc les dents et continue à pied.
Les courroies de mes deux sacs me scient les épaules.
L’avantage de cette marche forcée, c’est que le froid qui me tourmente depuis mon réveil dans la cave disparaît rapidement.
Et si le fauconnier qui a intercepté mon sort était Siyah ? Le magicien noir s’est échappé à l’issue de notre confrontation au bois de Vincennes. Avec un œil en moins. Et une dent contre moi ! Aurait-il loué les services d’un mercenaire pour m’éliminer ? Auquel cas c’est moi qui étais visé sur la moto, pas Ombe !
Je secoue la tête. Cette hypothèse ne tient pas la route. L’homme au Taser voulait ma peau avant que je rencontre Siyah. Et puis le magicien noir n’est pas du genre à envoyer quelqu’un régler ses comptes à sa place.
— Il en faudra plus pour m’arrêter, Ombe, crois-moi, je murmure en cherchant des yeux le nom des rues.
Le passage Gibson, enfin. Je repère un établissement ouvert et pousse la porte.
Il est désert ou presque. Je dérange le serveur en pleine méditation, la tête sur les bras, affalé sur son comptoir.
Je demande un grand café et une bécane. Il m’apporte l’un et l’autre en bâillant, sous la forme d’un mug et d’un code sur un bout de papier, puis il me fait signe de m’installer où je veux.
J’emporte la tasse jusqu’à un ordinateur en retrait, pose mes sacs de chaque côté de la chaise sur laquelle je m’effondre.
Je me frotte vigoureusement les cuisses, tétanisées par le trajet. Pour en baver à ce point, alors que je me vantais d’être un marcheur infatigable, mon organisme a dû sérieusement morfler.
Je hume le café avec délices et bois une gorgée. Bénédiction que ce breuvage ! Je sors le paquet de biscuits et grignote en branchant la clé magique.
J’attends quelques minutes.
Rien.
Soit le sortilège de recherche n’a pas survécu à son insertion dans la clé, soit il se terre. Minus !
Dans le premier cas, j’aurai bousillé en vain des fichiers qui ne m’appartenaient pas. Dans le second cas, il est de mon devoir de rassurer ce trouillard et de le convaincre de sortir de sa cachette. Seulement ce n’est pas un écran vide qui l’attirera en plein jour. Il faut l’appâter. Mais comment ? Avec du miel ? Un asticot ? Réfléchis, Jasper. Quand il existait sous sa forme première, dans le bois de Vincennes, il ondulait devant Erglug et moi à la façon d’un chien de chasse impatient de nous conduire jusqu’au gibier.
Poussé par une inspiration subite, je clique sur le navigateur et vais chercher sur un site une carte de Paris. La nature d’un chien de chasse c’est de chasser, d’un chien de garde de garder ; d’un dragon de ronchonner. Le but ultime d’un sortilège de localisation, c’est de localiser !
Gagné. Comme s’il attendait un endroit qui lui convienne pour se dégourdir les pattes (les anneaux ? les ailes ?), le ruban de brume devenu simple trait de couleur apparaît sur l’écran et gambade allégrement dans les rues de la capitale dessinées sur le plan. J’accompagne sa progression le cœur battant. Il a eu le temps de découvrir une piste avant d’être débusqué. Et il s’apprête à me la montrer.
La marque jaune quitte la rue Gibson, se faufile, renifle, remonte une trace perceptible pour lui seul, avant de s’arrêter sur le quai Damasio. À la hauteur du pont Loukianenko.
Bizarre. Il ne semble pas vouloir repartir.
Est-ce qu’il est fatigué ? Est-ce qu’il est arrivé là où il voulait aller ?
J’agrandis le plan et cherche des détails supplémentaires. Voilà ! Mon sortilège s’est lové devant le bâtiment de l’Institut médico-légal.
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