Joël Dicker - Le Livre des Baltimore

Здесь есть возможность читать онлайн «Joël Dicker - Le Livre des Baltimore» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2015, ISBN: 2015, Издательство: Éditions de Fallois, Жанр: Современная проза, Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le Livre des Baltimore: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le Livre des Baltimore»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Jusqu'au jour du Drame, il y avait deux familles Goldman. Les Goldman-de-Baltimore et les Goldman-de-Montclair.
Les Goldman-de-Montclair, dont est issu Marcus Goldman, l'auteur de
, sont une famille de la classe moyenne, habitant une petite maison à Montclair, dans le New Jersey.
Les Goldman-de-Baltimore sont une famille prospère à qui tout sourit, vivant dans une luxueuse maison d'une banlieue riche de Baltimore, à qui Marcus vouait une admiration sans borne.
Huit ans après le Drame, c est l'histoire de sa famille que Marcus Goldman décide cette fois de raconter, lorsqu'en février 2012, il quitte l'hiver new-yorkais pour la chaleur tropicale de Boca Raton, en Floride, où il vient s'atteler à son prochain roman.
Au gré des souvenirs de sa jeunesse, Marcus revient sur la vie et le destin des Goldman-de-Baltimore et la fascination qu'il éprouva jadis pour cette famille de l'Amérique huppée, entre les vacances à Miami, la maison de vacances dans les Hamptons et les frasques dans les écoles privées. Mais les années passent et le vernis des Baltimore s'effrite à mesure que le Drame se profile. Jusqu'au jour où tout bascule. Et cette question qui hante Marcus depuis : qu'est-il vraiment arrivé aux Goldman-de-Baltimore ?
Joël Dicker est né à Genève en 1985. Son premier roman,
a reçu le Prix des écrivains genevois en 2010.
Il a publié en 2012
qui a obtenu successivement le Prix de la Vocation Bleustein-Blanchet, le Grand Prix du Roman de l'Académie française et le 25
Prix Goncourt des Lycéens.

Le Livre des Baltimore — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le Livre des Baltimore», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Tu as bien raison. C'était certainement une tache, ce mec.

— J'en sais rien. J'aime pas juger les gens que je ne connais pas.

Kevin était agaçant de gentillesse. Il avala une gorgée de bière et je finis par poser la question qui me tracassait le plus.

— Toi et Alexandra, vous n'avez jamais songé à vous marier ?

— Je lui ai proposé. Il y a deux ans. Elle a pleuré. Pas de joie, si tu vois ce que je veux dire. J'ai compris que ça voulait dire « pas pour l'instant ».

— Désolé d'apprendre ça, Kevin.

Il posa amicalement son épaisse main sur mon bras.

— Je l'aime, cette fille, dit-il.

— Ça se voit, répondis-je.

J'éprouvai soudain de la honte à l'idée de m'immiscer ainsi dans la vie d'Alexandra. Elle m'avait demandé de rester à l'écart, et je m'étais empressé de sympathiser avec son chien et d'apprivoiser son petit ami.

Je rentrai chez moi avant qu'elle ne revienne.

Au moment où je tournais la clé dans la serrure de la porte de ma maison, j'entendis la voix de Leo, installé sous son porche mais caché par l'obscurité.

— Vous avez raté notre partie d'échecs, Marcus, me dit-il.

Je me rappelai lui avoir promis que nous jouerions à mon retour de chez Kevin, sans imaginer que je resterais dîner.

— Pardonnez-moi, Leo, j'ai complètement oublié.

— Ce n'est vraiment pas grave.

— Vous venez prendre un verre ?

— Volontiers.

Il me rejoignit et nous nous installâmes sur la terrasse, où je nous servis du scotch. Il faisait très doux dehors, des grenouilles dans le lac faisaient chanter la nuit.

— Elle vous trotte dans la tête, cette petite, hein ? me dit Leo.

J'acquiesçai :

— Ça se voit tant que ça ? demandai-je.

— Oui. J'ai fait mes recherches.

— A propos de quoi ?

— À propos de vous et Alexandra. Eh bien, j'ai trouvé quelque chose de très intéressant : il n'y a rien. Et croyez-moi, moi qui passe mes journées sur Google, c'est justement quand il n'y a rien qu'il faut creuser. Qu'est-ce qui se passe, Marcus ?

— Je n'en suis moi-même pas sûr.

— Je ne savais pas que vous étiez sorti avec cette actrice de cinéma, Lydia Gloor. C'est sur Internet.

— Brièvement.

— Ce n'est pas elle qui joue dans l'adaptation de votre premier bouquin ?

— Si.

— C'était avant ou après Alexandra ?

— Après.

Leo eut un air circonspect.

— Vous l'avez trompée avec cette actrice, c'est ça ? Alexandra et vous, c'était le bonheur. Le succès vous est un peu monté à la tête, vous avez vu cette actrice qui se pâmait devant vous et vous vous êtes oublié, l'espace d'une nuit torride. Ai-je raison ?

Je souris, amusé par son imagination.

— Non, Leo.

— Oh, Marcus, cessez de me faire mariner, voulez-vous ? Que s'est-il passé entre Alexandra et vous ? Et que s'est-il passé avec vos cousins ?

En me posant ces questions, Leo ne réalisait pas qu'elles étaient liées. Je ne savais pas par où commencer. De qui fallait-il parler en premier ? D'Alexandra ou du Gang des Goldman ?

Je décidai de commencer par mes cousins, car pour parler d'Alexandra, il me fallait d'abord parler d'eux.

*

Je vous raconterai d'abord Hillel, parce qu'il fut le premier. Nous étions nés la même année et il était pour moi comme un frère, dont le génie tenait à un mélange d'intelligence fulgurante et de sens inné de la provocation. C'était un garçon très maigre, mais son apparence physique était contrebalancée par une verve redoutable doublée d'un aplomb exceptionnel. Son corps malingre cachait une grande âme et surtout un sens de la justice à toute épreuve. Je me souviens encore comment il me défendit, alors que nous avions à peine huit ans — à cette époque Woody n'était encore pas apparu dans nos vies —, pendant un camp de sport en plein air à Reading, en Pennsylvanie, où Oncle Saul et Tante Anita l'avaient envoyé passer les vacances de printemps pour l'aider à se développer physiquement et où je l'avais accompagné, fraternité oblige. Outre le bonheur de sa compagnie, je crois que j'étais allé à Reading pour protéger Hillel d'éventuelles brutes parmi les participants, lui qui, à l'école, était le bouc émissaire habituel des autres élèves à cause de sa petite taille. Mais c'était sans savoir que le camp de Reading était organisé pour les enfants malingres, mal développés ou convalescents, et je m'étais retrouvé au milieu d'atrophiés et de bigleux parmi lesquels j'avais l'apparence d'un dieu grec, ce qui me valut d'être chaque fois désigné d'office par les moniteurs pour débuter les exercices quand tous les autres regardaient leurs chaussures.

Le deuxième jour fut consacré à des exercices aux agrès. Le moniteur nous réunit devant des anneaux, des poutres, des barres parallèles et d'immenses poteaux droits. « Nous allons commencer par un premier exercice basique : la montée à la perche. » Il désigna la rangée de poteaux d'au moins huit mètres de haut. « Voilà, vous allez monter un par un, puis une fois en haut, si vous vous en sentez capables, passez sur la perche d'à côté puis laissez-vous glisser jusqu'en bas, comme des pompiers. Qui veut commencer ? »

Il s'attendait probablement à ce que nous nous précipitions sur les poteaux mais nous restâmes immobiles.

— Vous avez peut-être une question ? demanda-t-il.

— Oui, fit Hillel en levant la main.

— Je t'écoute.

— Vous voulez vraiment qu'on monte là-haut ?

— Absolument.

— Et si on veut pas ?

— Vous êtes obligés.

— Obligés par qui ?

— Par moi.

— Au nom de quoi ?

— Parce que c'est comme ça. Je suis le moniteur et c'est moi qui décide.

— Vous savez que nos parents paient pour nous envoyer ici ?

— Oui, et alors ?

— Alors, techniquement, vous êtes notre employé et vous nous devez une totale obéissance. On pourrait donc aussi bien vous demander de nous couper les ongles de pied si on voulait.

Le moniteur regarda Hillel d'un drôle d'air. Il essaya de reprendre le contrôle de sa leçon et ordonna d'une voix qu'il s'efforça de rendre autoritaire :

— Allez, hop ! Que quelqu'un se lance, on perd du temps.

— Ça a l'air vraiment drôlement haut, continua Hillel. Ça fait quoi, dans les huit ou dix mètres ?

— Je pense, répondit le moniteur.

— Comment ça, vous pensez ? s'indigna Hillel. Vous ne connaissez même pas votre matériel ?

— Tais-toi, maintenant, s'il te plaît. Et puisque personne ne veut se lancer, je vais en désigner un.

Évidemment, le moniteur me désigna, moi. Je protestai que c'était toujours moi qui devais commencer, mais le moniteur ne voulait rien entendre.

— Allez, m'ordonna-t-il, monte à cette perche.

— Et pourquoi vous montez pas vous-même ? intervint de nouveau Hillel.

— Quoi ?

— Vous n'avez qu'à commencer, vous.

— Je n'ai pas l'intention de me laisser commander par un enfant, se défendit le moniteur.

— Vous avez peur de monter ? demanda Hillel. À votre place, j'aurais peur. Ça m'a l'air drôlement dangereux, ces barres. Vous savez, je suis pas du genre hypocondriaque, mais j'ai lu quelque part qu'une chute de trois mètres suffit à vous rompre la colonne vertébrale et vous finissez paralysé à vie. Qui veut être paralysé à vie ? interrogea-t-il à la cantonade.

— Pas moi ! nous répondîmes tous.

— Taisez-vous ! hurla le moniteur.

— Vous êtes sûr que vous avez un diplôme de moniteur de gym ? s'enquit encore Hillel.

— Évidemment ! Arrête, maintenant !

— Je crois qu'on serait tous rassurés de voir votre diplôme, continua Hillel.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le Livre des Baltimore»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le Livre des Baltimore» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le Livre des Baltimore»

Обсуждение, отзывы о книге «Le Livre des Baltimore» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x