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Agnès Martin-Lugand: La vie est facile, ne t'inquiète pas

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Agnès Martin-Lugand La vie est facile, ne t'inquiète pas

La vie est facile, ne t'inquiète pas: краткое содержание, описание и аннотация

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« Alors que j’étais inconsolable, il m’avait mise sur le chemin du deuil de mon mari. J’avais fini par me sentir libérée de lui aussi. J’étais prête à m’ouvrir aux autres. » Depuis son retour d’Irlande, Diane a tourné la page sur son histoire tumultueuse avec Edward, bien décidée à reconstruire sa vie à Paris. Avec l’aide de son ami Félix, elle s’est lancée à corps perdu dans la reprise en main de son café littéraire. C’est là, aux son havre de paix, qu’elle rencontre Olivier. Il est gentil, attentionné et surtout il comprend son refus d’être mère à nouveau. Car Diane sait qu’elle ne se remettra jamais de la perte de sa fille. Pourtant, un événement inattendu va venir tout bouleverser : les certitudes de Diane quant à ses choix, pour lesquels elle a tant bataillé, vont s’effondrer les unes après les autres. Aura-t-elle le courage d’accepter un autre chemin ? Agnès Martin-Lugand est l’auteur des best-sellers et . Le premier s’est vendu à plus de 300 000 exemplaires en France et sera bientôt adapté au cinéma. en est la suite.

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— Tu t’es requinquée après la bataille, à ce que je vois ! Et puis, de ce que je sais, ce n’est pas toi qui as sué.

J’écarquillai les yeux comme des billes et ma bouche s’ouvrit en grand.

— Comment… comment… comment tu…

— Le café d’en face, c’est de la pisse, mais le point de vue sur la parade amoureuse était parfait !

— Tu avais prémédité ton coup.

— Ça sautait aux yeux, hier. Ce type en pince pour toi, il rôde autour des Gens depuis plusieurs jours. J’ai fait un test ce matin. C’est un mec bien, je comprends qu’il te plaise.

— Mais… pas du tout…

— Elle est amoureuse et stupide, c’est mignon tout plein.

Première calotte de la journée.

— Il est sympa, il n’y a rien de plus que ça. Fiche-moi la paix. Et puis… il ne remettra peut-être plus les pieds ici.

— À d’autres !

Le soir même, je me surpris à surveiller les allées et venues dans la rue. Je fermai sans avoir revu Olivier. Je refusai de m’avouer déçue. Cependant, je profitai de cet état fébrile : je me sentais perchée, je planais, émerveillée de retrouver cette légèreté dans mon quotidien. C’était véritablement la première fois depuis Colin que je renouais avec ces sensations. Première fois qu’un homme me touchait par sa présence et suscitait mon intérêt.

Deux jours plus tard, Olivier me trottait toujours dans la tête. Je retournais l’ardoise de la porte à l’heure de la fermeture lorsqu’il arriva en courant. Il appuya ses mains sur ses genoux en reprenant sa respiration. J’ouvris la porte.

— J’ai réussi ! me dit-il.

— C’est fermé !

— Je sais, mais tu es encore là. Je t’ai déjà ratée deux soirs de suite, il fallait que j’y arrive aujourd’hui.

— Que veux-tu ?

— Aller boire un verre avec toi. Tu passes tes soirées à regarder les autres se détendre après leur journée de boulot. Tu y as droit aussi…

Il dut remarquer ma sidération.

— … à moins que quelqu’un t’attende… excuse-moi, j’aurais dû y penser… Bon… bah… j’y vais…

Il était déjà en train de faire demi-tour. Je le rattrapai dans la rue. Je ne voulais pas qu’il s’en aille. Le voir me rendait heureuse, c’était une évidence.

— Personne ne m’attend.

— C’est vrai ?

— Si je te le dis !

Nous remontâmes toute la rue Vieille-du-Temple pour rejoindre la rue de Bretagne. Rapidement, nous trouvâmes une place en terrasse. Olivier me posa beaucoup de questions sur Les Gens, je restai évasive sur les origines du café. Il chercha aussi à savoir qui était Félix, et ce qu’il représentait pour moi. À son expression, je compris que l’homosexualité de mon complice le rassurait beaucoup. J’appris qu’il avait trente-sept ans, qu’il avait longtemps exercé en Belgique où il avait fait ses études, avant de revenir à Paris un peu plus de cinq ans auparavant. « L’appel des racines », m’expliqua-t-il. Je voyais approcher le moment où j’allais devoir lui parler de moi plus en profondeur. C’est là que je décidai d’abréger notre soirée : je n’étais pas sûre qu’il soit prêt à entendre qui j’étais réellement et ce que j’avais vécu. Je me sentais bien avec lui, et je paniquai à l’idée de le faire fuir avec mes casseroles. Pour autant, s’il devait se passer quelque chose entre nous, je ne pouvais pas lui cacher mon passé. C’était inenvisageable. Un vrai casse-tête chinois.

— Olivier, je te remercie pour le verre, mais je vais rentrer, maintenant. J’ai passé un très bon moment avec toi.

— Le plaisir était plus que partagé. Tu habites où ? Je peux te raccompagner ?

— Je vis au-dessus des Gens, c’est gentil, mais tu n’as pas besoin de me ramener à bon port, je devrais m’en sortir.

— Tu m’autorises à faire un petit bout de trajet avec toi ?

— Si tu y tiens…

Nous prîmes le chemin du retour. J’étais mal à l’aise, je n’arrivais plus à lui parler, je fuyais son regard. La gêne s’installa. Notre balade dura cinq minutes avant qu’Olivier décide de s’arrêter.

— Je vais te laisser là…

Je lui fis face. Il trouvait le moyen de me sourire encore, alors que j’étais mutique depuis plusieurs minutes.

— Je peux toujours venir te voir aux Gens ? me demanda-t-il.

— Quand tu veux… à bientôt.

Je fis deux pas en arrière sans le quitter des yeux, avant de lui tourner le dos et de prendre la direction de mon appartement. Au passage piéton entre la rue Vieille-du-Temple et la rue des Quatre-Fils, je jetai un coup d’œil par-dessus mon épaule : Olivier n’avait pas bougé et m’envoya un signe de la main. Je soupirai en souriant et poursuivis mon chemin. Je ne savais plus quoi faire… Je me couchai directement en arrivant chez moi. Le sommeil mit longtemps à venir.

S’il la remarqua, Félix ne releva pas ma nervosité les jours suivants. Je vaquais à mes occupations normalement, pourtant, je n’arrêtais pas de ruminer au sujet d’Olivier et d’une future relation amoureuse. Comment lui parler de ma situation sans le faire fuir ? C’était une chose d’avoir envie de vivre une histoire et de me sentir prête, c’en était une autre de ne pas faire peur avec mon passé, ma fragilité, les conséquences sur ma vie de femme.

Samedi soir, calme. Le temps avait été radieux toute la journée, et les clients avaient déserté ma salle au profit des terrasses. Je les comprenais, j’aurais fait pareil. On allait fermer tôt. J’étais derrière le bar, et Félix gobait la lune sur un tabouret.

— Qu’as-tu de prévu ce soir ? lui demandai-je alors que je nous servais un verre de vin rouge.

— Je n’arrive pas à me décider, on me réclame partout et je ne sais pas à qui je vais accorder cette faveur.

Heureusement qu’il était là : il trouvait toujours le moyen de me faire rire.

— Et toi ? poursuivit-il après avoir trinqué.

— Oh, j’ai rendez-vous avec Le Plus Grand Cabaret .

— Tu n’as pas eu de nouvelles de ton admirateur ?

— Non, j’aurais dû m’en douter. De toute façon, il prendra ses jambes à son cou quand il saura pour Colin et Clara… et le reste…

— Le reste ? Cette histoire d’enfant ? C’est ridicule, un jour ou l’autre, ça te travaillera.

Rien qu’à l’idée, je fus prise de tremblements.

— Non, je ne crois pas.

— Diane, tu vas trop vite en besogne. Personne ne te demande de te remarier ou de fonder une famille pour l’instant. Tu rencontres quelqu’un, tu passes du bon temps avec lui et tu laisses les choses se faire.

— De toute manière, c’est tombé à l’eau.

— Pas si sûr, regarde qui arrive…

Je découvris Olivier, qui s’apprêtait à ouvrir la porte. Mon cœur battit la chamade.

— Salut, nous dit-il simplement en entrant.

— Salut, Olivier, lança joyeusement Félix. Installe-toi !

Félix tapota le tabouret à côté de lui, l’invitant à s’asseoir. Olivier avança prudemment en quémandant mon autorisation du regard.

— Tu bois la même chose que nous ? lui proposai-je.

— Pourquoi pas !

Félix se chargea de la conversation en assaillant Olivier de questions sur sa vie, son travail. Celui-ci se prêtait de bonne grâce à cet interrogatoire. Sous couvert d’humour, mon meilleur ami se renseignait sur la solidité de cet homme ; je le connaissais assez pour savoir que, même s’il eût vendu père et mère pour que je trouve quelqu’un, cela le terrifiait. De mon côté, je n’intervenais pas dans leur discussion ; j’en étais incapable. Du coup, je refis toute la vaisselle. Je nettoyai chaque verre, chaque tasse qui traînait plusieurs fois de suite. Je fuyais le regard d’Olivier dès qu’il tentait d’accrocher le mien. Quand force me fut de constater que je n’avais plus rien à laver, rincer, astiquer… j’attrapai mon paquet de cigarettes sous le bar et sortis prendre l’air.

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