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Agnès Martin-Lugand: La vie est facile, ne t'inquiète pas

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Agnès Martin-Lugand La vie est facile, ne t'inquiète pas

La vie est facile, ne t'inquiète pas: краткое содержание, описание и аннотация

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« Alors que j’étais inconsolable, il m’avait mise sur le chemin du deuil de mon mari. J’avais fini par me sentir libérée de lui aussi. J’étais prête à m’ouvrir aux autres. » Depuis son retour d’Irlande, Diane a tourné la page sur son histoire tumultueuse avec Edward, bien décidée à reconstruire sa vie à Paris. Avec l’aide de son ami Félix, elle s’est lancée à corps perdu dans la reprise en main de son café littéraire. C’est là, aux son havre de paix, qu’elle rencontre Olivier. Il est gentil, attentionné et surtout il comprend son refus d’être mère à nouveau. Car Diane sait qu’elle ne se remettra jamais de la perte de sa fille. Pourtant, un événement inattendu va venir tout bouleverser : les certitudes de Diane quant à ses choix, pour lesquels elle a tant bataillé, vont s’effondrer les unes après les autres. Aura-t-elle le courage d’accepter un autre chemin ? Agnès Martin-Lugand est l’auteur des best-sellers et . Le premier s’est vendu à plus de 300 000 exemplaires en France et sera bientôt adapté au cinéma. en est la suite.

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Vers 4 heures du matin, d’un commun accord, nous décidâmes de regagner nos pénates. Le retour fut laborieux, et dérangeant pour tous ceux qui dormaient. Je bloquais toujours sur ma chanson en braillant, Félix assurait les chœurs, une bouteille de champagne planquée sous le blouson. Il me raccompagna jusqu’à la porte de l’immeuble des Gens. Il jeta un coup d’œil à la devanture.

— Les gens heureux prennent leur vie en main ! Te voilà chez toi !

— C’est énorme !

— Tu vas réussir à monter ?

— Yes !

On se fit un gros câlin.

— Bonne nuit, ma famille, lui dis-je.

— On recommencera ?

— Hors de question !

Je le lâchai et ouvris la porte.

— Au fait, on est fermés demain matin, dors.

— Merci, patronne !

Il partit guilleret, comme requinqué par la nouvelle de la grasse matinée. Ce qu’il ne savait pas, c’est que je comptais bien ouvrir à l’heure.

Le réveil fut atroce. Les yeux mi-clos, j’inspectai mon armoire à pharmacie et avalai un gramme de paracétamol, avant mon premier café du matin. Inconcevable en temps ordinaire pour moi. Je pris une douche froide pour m’éclaircir les idées. Au moment d’enfiler mes chaussures, je me dis que ma plus grosse erreur de la veille n’était pas d’avoir fait la fête avec Félix, mais bien d’avoir gardé mes talons toute la nuit. J’allais donc travailler en tongs au mois d’avril !

Comme chaque matin, je fis un crochet par la boulangerie pour acheter mon croissant et mon pain au chocolat quotidiens. Ensuite, j’ouvris Les Gens et n’en fermai pas la porte. Le petit air frais matinal m’aiderait à garder les yeux ouverts — tant pis pour mes pieds congelés. Je mis en marche le percolateur et me préparai une triple dose de café. Mes clients de l’ouverture arrivèrent tranquillement et prirent le temps de se réveiller avec moi, en feuilletant Le Parisien . Cette première vague passée, je remis en ordre ce qui en avait besoin en faisant le point sur mes stocks, vérifiai les comptes, comme je le faisais depuis près de un an, et parcourus en diagonale les dernières nouveautés littéraires. Je savais que j’aurais la paix un bon moment, car la grasse matinée de Félix allait déborder sur l’après-midi. Qu’il en profite ! Rien n’avait changé, et pourtant tout était différent. Je ressortais grandie et stabilisée de cette bataille avec mes parents. Je ne leur devais plus rien. Et la vie, ma vie, ne s’arrêtait pas à eux, même si j’en gardais une certaine amertume.

— 3 —

En cette fin de journée ensoleillée, adossée à la devanture, je fumais une cigarette sur le trottoir quand un client pointa le bout de son nez. Je lui jetai un coup d’œil — il ne me disait rien, Félix pouvait se charger de l’accueillir. Lorsque je retournai à mon poste, mon associé bayait aux corneilles derrière le comptoir et le client semblait désemparé face aux livres et à leur classement fantaisiste. Je m’avançai vers lui.

— Bonjour, je peux vous aider ?

Il se tourna vers moi et marqua un temps d’arrêt. J’esquissai un vague sourire.

— Euh… bonjour… je crois que j’ai trouvé ce qu’il me fallait, m’annonça-t-il en prenant un bouquin au hasard. Mais…

— Oui ?

— Vous servez encore ?

— Bien sûr !

— Je vais prendre une bière.

Il s’installa au bar, me regarda servir son demi et me lança un petit sourire en guise de remerciement. Il se mit à pianoter sur son téléphone. Discrètement, je l’observai. Cet homme dégageait quelque chose de rassurant. Il avait du charme, mais je n’arrivais pas à savoir si je me serais retournée ou non sur lui dans la rue. Le raclement de gorge de Félix me ramena à la réalité. Le sourire en coin qu’il affichait m’agaça.

— Quoi ?

— Je peux te laisser fermer ? Je suis attendu…

— Pas de problème, mais n’oublie pas : demain, c’est jour de livraison, et je n’ai pas envie, encore une fois, de me casser le dos.

— Quelle heure ?

— 9 heures.

— Compte sur moi.

Il attrapa sa veste, claqua un baiser sur ma joue et partit. Quelques minutes plus tard, mon client reçut un appel téléphonique, qui sembla le contrarier. Tout en poursuivant sa conversation, il finit sa bière, se leva, et m’interrogea du regard pour savoir combien il me devait. Il me paya, et dit à son interlocuteur de ne pas quitter. Il mit la main devant le micro de son portable et s’adressa à moi :

— Bonne soirée… c’est un bel endroit que vous avez là.

— Merci.

Il tourna les talons, la clochette de la porte tinta lorsqu’il sortit, ça me fit sourire. Je secouai la tête et décidai de fermer avec un peu d’avance.

Évidemment, je me retrouvai toute seule à réceptionner les livraisons le lendemain matin. Pour évacuer ma colère, je téléphonai à Félix. Répondeur direct : « Tu fais chier, Félix ! Je vais encore tout me taper toute seule ! »

Je suppliai le livreur de m’aider à porter les cartons dans le café, en vain. Les épaules tombantes, je fixai le camion tandis qu’il quittait la rue. Je remontai mes manches et pris le premier colis — le plus petit — quand on m’apostropha :

— Attendez ! Je vais vous aider !

Le client de la veille ne me laissa pas le temps de réagir ; il saisit mon fardeau.

— Qu’est-ce que vous faites là ? lui demandai-je.

— J’habite le quartier. Je pose ça où ?

Je le guidai jusqu’au cagibi qui faisait office de réserve en poursuivant mon interrogatoire :

— Je ne vous ai jamais vu dans le coin avant.

— C’est normal, j’ai emménagé il y a trois semaines. Je vous ai remarquée… dès le premier jour, euh… enfin, votre café… bref, je n’ai trouvé le temps qu’hier de venir voir de plus près. Bon… je mets tous les autres ici aussi ?

— Non, laissez, je vais me débrouiller toute seule. Ne vous mettez pas en retard.

— Et puis quoi encore ? me répondit-il avec un grand sourire avant de retirer son blouson et de s’emparer du carton suivant.

Il fut d’une efficacité redoutable ; en dix minutes, tout était rangé.

— C’est fait ! Vous voyez, ça n’a pas été long.

— Merci… vous avez encore un petit moment ?

— Oui, me répondit-il sans vérifier l’heure.

— Je vous confie la boutique deux minutes.

Je partis en courant à la boulangerie et achetai un peu plus que ma ration quotidienne. Le fameux client n’avait pas bougé lorsque je revins aux Gens.

— Un petit déjeuner pour le dédommagement, ça vous va ?

— Si vous m’appelez par mon prénom et qu’on se tutoie !

Je ris et lui tendis la main.

— Diane.

— Olivier, enchanté…

— Je te dois une fière chandelle. À table !

Je passai derrière le comptoir et pris conscience de mon sourire démesuré. Olivier s’installa sur un tabouret.

— Café ?

— Il paraît que ça rend heureux…

— Ça marche avec le thé aussi, tu sais.

— Non, café, c’est parfait.

Notre petit déjeuner se prolongea, il fut question du quartier, de la pluie, du beau temps… c’était bien. Olivier était vraiment charmant, et plus qu’agréable à regarder avec ses yeux bruns rieurs et ses fossettes. Je venais d’apprendre qu’il était kiné quand il consulta sa montre.

— Merde ! Mon premier rendez-vous.

— Oh… je suis désolée, c’est ma faute.

— Non, la mienne, on est bien chez toi. Je vais revenir souvent, je crois.

— La porte te sera toujours ouverte… Allez ! File !

Il partit en courant.

Moins de cinq minutes plus tard, Félix se pointa avec un sourire débile aux lèvres.

— Quel feignant ! Tu arrives après la bataille !

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