Agnès Martin-Lugand - La vie est facile, ne t'inquiète pas

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La vie est facile, ne t'inquiète pas: краткое содержание, описание и аннотация

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« Alors que j’étais inconsolable, il m’avait mise sur le chemin du deuil de mon mari. J’avais fini par me sentir libérée de lui aussi. J’étais prête à m’ouvrir aux autres. » Depuis son retour d’Irlande, Diane a tourné la page sur son histoire tumultueuse avec Edward, bien décidée à reconstruire sa vie à Paris. Avec l’aide de son ami Félix, elle s’est lancée à corps perdu dans la reprise en main de son café littéraire. C’est là, aux
son havre de paix, qu’elle rencontre Olivier. Il est gentil, attentionné et surtout il comprend son refus d’être mère à nouveau. Car Diane sait qu’elle ne se remettra jamais de la perte de sa fille.
Pourtant, un événement inattendu va venir tout bouleverser : les certitudes de Diane quant à ses choix, pour lesquels elle a tant bataillé, vont s’effondrer les unes après les autres.
Aura-t-elle le courage d’accepter un autre chemin ?
Agnès Martin-Lugand est l’auteur des best-sellers
et
. Le premier s’est vendu à plus de 300 000 exemplaires en France et sera bientôt adapté au cinéma.
en est la suite.

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— Essaye de dormir un peu, me dit-il.

— Et toi ?

— Je vais aller m’allonger sur le canapé.

Avant de lâcher ma main, il s’approcha et m’embrassa sur la tempe, longuement. Puis il dévala l’escalier. Je fermai la porte et me glissai sous la couette. Je m’endormis enroulée dans ses draps, son parfum.

Je commençais vaguement à me réveiller quand la porte s’ouvrit dans un grand fracas.

— Diane ! Tu es revenue ! cria Declan en sautant sur le lit.

J’eus à peine le temps de me redresser qu’il se jeta sur moi et s’agrippa à mon cou.

— Je suis trop content !

— Moi aussi, champion.

C’était la stricte vérité ; pas de pointe d’angoisse, pas d’envie de le rejeter, juste un sentiment de bonheur en le serrant contre moi.

— Comment vas-tu ? lui demandai-je.

— Ça va… Tu viens, on descend. Papa, il t’a fait du café.

Il tira sur mon bras.

— Je prends une douche et je vous rejoins.

— D’accord !

Il partit en délivrant mon message à tue-tête à son père. En le voyant courir en pyjama et pieds nus, je me retins de lui demander de mettre des chaussons et un pull.

Vingt minutes plus tard, en entrant dans le séjour, j’eus un choc : Edward était en costume-cravate. J’en restai bouche bée ; l’espace d’un instant, j’oubliai Abby. Lui d’habitude toujours débraillé, avec sa chemise mal boutonnée sortant de son jean, portait un costume gris anthracite comme une seconde peau, une cravate parfaitement nouée autour du cou. Cela lui donnait encore plus de prestance, si besoin était. Ma tête devait avoir quelque chose de comique puisqu’il finit par rire. J’avançai difficilement vers lui tandis qu’il me versait une tasse de café. Je la saisis, bus une gorgée sans le quitter des yeux. Il continuait à sourire en se grattant la barbe.

— J’ai hésité à me raser…

— Non !

C’était sorti comme un cri du cœur.

— Ce ne serait pas toi, elle n’aurait pas aimé, me repris-je, sachant que je pouvais parler au nom d’Abby.

Je m’éloignai de lui et du sourire en coin qu’il affichait, et rejoignis Declan et Postman Pat sur le canapé. Declan se lova contre moi.

— Tu restes combien de temps à la maison ?

— Deux jours.

— C’est tout ?

— C’est mieux que rien…

— Oui, soupira-t-il.

Edward m’appela et me fit signe de le suivre dehors. La pause légèreté touchait à sa fin.

— Je dois aller chez Abby et Jack, est-ce que je peux te laisser Declan deux heures ?

— Bien sûr, je vais m’occuper de lui, il faut qu’il s’habille. À quelle heure est la cérémonie ?

— 14 heures. On déjeune chez Abby et Jack, avant. Tu viens ?

— Si c’est possible, je préférerais vous rejoindre à l’église.

— Je comprends.

Assister à un enterrement n’allait pas être une chose facile, j’avais besoin de m’y préparer seule. Edward écrasa sa cigarette, passa dire au revoir à Declan et s’en alla.

Notre tête-à-tête passa très vite ; le temps de le débarbouiller, de l’aider à s’habiller, et de l’écouter me raconter par le détail toutes ses histoires d’école. Nous étions en train de rire et de jouer dans le séjour quand Edward fut de retour. Ses traits étaient plus tirés qu’à son départ, son visage était grave. Il se força à sourire à son fils, je le sentis et surtout je compris ce qu’il venait de vivre : la mise en bière d’Abby. Nos regards se croisèrent, je levai les yeux au ciel pour m’empêcher de pleurer.

— Il reste du café ? me demanda-t-il.

— Oui.

Je me levai du canapé et allai le rejoindre au bar de la cuisine. Il serra les poings jusqu’à faire ressortir ses veines : sa façon d’exprimer sa peine. Je caressai doucement ses mains.

— Ça va aller…, murmurai-je.

Il m’attrapa délicatement par la taille, me rapprocha de lui, et enfouit son visage dans mes cheveux en soupirant. Impuissants face à ce qui nous arrivait, nous faisions exploser toutes les mesures de protection. La pièce devint étrangement silencieuse, mon regard dévia et tomba sur Declan, qui nous surveillait du coin de l’œil. Edward dut s’en rendre compte lui aussi, puisqu’il s’éloigna brusquement de moi.

— On y va, Declan, Jack et Judith nous attendent.

— Mais Diane…

— On se voit à l’église.

— Promis ?

— Je serai là.

Il suivit son père tout en me jetant un regard par-dessus son épaule. Edward lui ébouriffa les cheveux pour le faire regarder devant lui. La porte d’entrée claqua. Je montai me changer et mettre une tenue plus adéquate à la circonstance : une robe noire.

Vers 13 heures, je me forçai à avaler un bout de pain, histoire d’avoir quelque chose dans l’estomac pour éviter de tomber dans les pommes. Mon ventre était noué, mais pas en état de panique générale. Je sortis fumer sur la terrasse, mon téléphone en main. Olivier décrocha directement.

— J’attendais de tes nouvelles. Comment se passe la journée ?

— Je ne vais pas tarder à partir pour l’église, je tiens le coup.

Je ne savais pas quoi lui dire d’autre. Le silence s’éternisa entre nous.

— Veux-tu que je passe voir comment Félix s’en sort ce soir ?

— Si tu veux… Tu as continué les cartons ?

— J’ai presque fini chez moi… je peux attaquer ton appart, pour t’avancer.

— Non, je n’ai pas grand-chose…

— J’ai un patient qui arrive, je dois te laisser.

— Bon courage pour le travail.

— Fais-moi signe quand tu peux.

— Oui… je t’embrasse.

Je raccrochai en soufflant. Être ici m’éloignait de lui. Notre installation était reléguée aux calendes grecques. L’essentiel était ailleurs. Je sifflai Postman Pat, parti gambader sur la plage, pour l’enfermer dans la maison. Lorsqu’il fut couché, j’enfilai mon manteau et mis mon écharpe. Pas besoin de parapluie ; depuis une heure, le soleil baignait le ciel bleu et froid de l’hiver.

Je marchai une petite dizaine de minutes pour rejoindre l’église, posée au centre du cimetière. Au milieu d’une pelouse, surplombée d’une croix celtique, se trouvait la tombe où reposerait Abby. Le glas sonnait, une peur insidieuse enfla en moi. Comment vivre cet enterrement ou, plutôt, y survivre ? N’avais-je pas présumé de mes forces ? Le dernier où je m’étais rendue était celui de mon mari et de ma fille. Ce fut cette peur qui me fit entrer par la petite porte et prendre une place discrète au fond de l’église. Tout le village était présent, ainsi que le groupe d’amis de Judith, tous ceux que j’avais rencontrés au réveillon du nouvel an. Je distinguai Jack, Edward, Declan et Judith. Elle avait fait, comme son frère, un bel effort vestimentaire. Pour la première fois, elle paraissait fragile ; toute menue dans sa robe chasuble gris foncé, enveloppée dans une étole noire, sa crinière de lionne tirée en queue-de-cheval sobre. J’avais envie de m’approcher d’elle et de la serrer contre moi pour la réconforter ; je ne m’y autorisai pas. Abby était déjà là, son cercueil recouvert de fleurs. En le regardant, je n’eus pas l’impression de n’avoir qu’une boîte en bois devant moi. Je la sentais parmi nous. Jack apparut dans mon champ de vision ; il remontait toute l’église en se dirigeant vers moi.

— Que fais-tu là, toute seule, cachée ? Abby n’aimerait pas ça. Viens.

Il passa son grand bras solide autour de mes épaules et me fit remonter la nef contre lui pour rejoindre le premier rang. Judith me sauta au cou, en pleurant à chaudes larmes. Je craquai enfin… ça me soulagea d’un poids.

— Elle va nous engueuler si on continue comme ça ! me dit-elle, riant et pleurant à la fois.

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