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Boris Vian: Trouble dans les andains

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Boris Vian Trouble dans les andains

Trouble dans les andains: краткое содержание, описание и аннотация

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Conçu durant l’hiver 1942–1943, révélé en 1966, premier roman de Boris Vian, n’est ni l’ébauche ni la version primitive de quelqu’une de ses autres œuvres. C’est un récit d’inspiration originale, pleinement achevé, conduit avec allégresse et que rien ne bride puisqu’il est mû tout entier par la dynamique des mots. Exemple le plus direct du langage-univers de Boris Vian, cette aventure où se mêlent la terreur (drolatique), l’enquête policière (cocasse) et l’espionnage-bouffe, ce sont les mots en effet qui la mènent et la tissent, l’embrouillent et la dénouent, y rebondissent et cabriolent, et nous font trembler à force de rire de leurs galipettes. Boris Vian s’y dédouble, s’y multiplie en dix personnages qui se poursuivent d’Auteuil à Bornéo, nagent dans des flots de sang de crapaud et s’entretuent joyeusement en se disputant un mystérieux engin, le barbarin fourchu. Une histoire que Boris Vian s’était racontée à lui-même faute de pouvoir la lire dans le livre d’un autre. Oui, une histoire totalement inventée, une histoire pour le plaisir, pour s’amuser, on en a bien le droit, non ? Texte intégral

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— Oui, Adelphin.

Et Sérafinio tendit à Adelphin un bidon d’essence à moitié plein sur lequel il venait de trébucher.

Quelques instants après, une vague lueur nimbait l’ombre grotesque des deux hommes qui vacillait sur le mur.

— Ça va mieux, soupira le Comte. Où sommes-nous ?

— Bien malin qui le dira, grogna Sérafinio. Moi, j’estime que nous sommes dans le pétrin. Mais c’est un point de vue que je ne te force point d’adopter.

Soudain, Adelphin plongea la main dans la poche droite de son pantalon noir. Il pâlit, ses dents se serrèrent et son visage prit une teinte intermédiaire entre celle du mastic et celle d’un beau ciel méditerranéen.

— Sérafinio ! rugit-il à voix basse. On m’a volé le BARBARIN FOURCHU !…

— Tout s’éclaire ! hurla Sérafinio… et la lumière était revenue d’un seul coup.

CHAPITRE XI.

CONJECTURES

— Le problème est simple, dit Adelphin, il faisait nuit et il fait jour. J’avais mon barbarin et je ne l’ai plus. Il s’agit de trouver la corrélation naturelle entre ces deux phénomènes qui peuvent être concomitants, par ailleurs, sans présenter de connexion réelle (ce qui poserait un second Problème). Je me résume : Qui m’a volé le barbarin ?

— Ce n’est pas moi, dit Sérafinio inquiet car la figure du Comte à cet instant était épouvantable à voir, et des rugissements indistincts grondaient dans sa trachée.

— Animal ! dit Adelphin qui se calma d’un coup. Tu es par trop spirituel !

Et il éclata d’un rire de géant terrassé. Mais sa crise de gaieté fut de brève durée, et saisissant Sérafinio par le bras, il l’entraîna vers le fond de la pièce.

Une porte basse s’ouvrait dans le mur, à droite d’une cheminée monumentale que décorait un fronton Renaissance du plus pur style gothique. Adelphin la négligea, et, s’engageant sous la vaste hotte, il fit quelques pas. La plaque de fonte fleurdelysée destinée à emmagasiner la chaleur des brasiers oncques allumés dans le vaisseau noirci, lui paraissait bizarrement accrochée.

Il prit son élan et décocha un formidable coup de pied contre cette plaque. Elle vola en éclats, démasquant une ouverture à peine suffisante pour laisser passer un cheval sans son cavalier.

Adelphin s’arrêta, comme frappé d’une idée subite.

— Fais le guet, dit-il à Sérafinio. On vient !

— J’ai senti, dit Sérafinio en humant l’air à petits coups lubriques.

Il se dirigea vers la porte, sans bruit, et arrivé tout contre, l’ouvrit brusquement.

La petite bonne blonde aux hanches mobiles se tenait sur le seuil, l’oreille collée contre le panneau. Au geste de Sérafinio, elle tomba dans la pièce. L’instant d’après, la porte était refermée, à clé cette fois, et Sérafinio, bégayant des paroles sans suite, se livrait, sur le corps de la jeune femme, à des excès regrettables. Au bout de cinq minutes, elle s’évanouit. Sérafinio rajusta ses vêtements et rejoignit Adelphin.

— Ça va mieux, lui dit-il.

Ils étaient, maintenant, engagés très avant, dans le boyau découvert par le Comte.

CHAPITRE XII.

LA FAUNE DES TÉNÈBRES

Fabre, dans ses ouvrages si souvent décriés et tant jamais bien compris, peint le cancrelat en ces termes : « — C’est un sale bestiau qui pond au printemps et se reproduit dans les égouts. » Il n’a pas tort. La preuve en est que les longs couloirs obscurs sont pleins de cancrelats. D’ailleurs, le couloir où rampaient actuellement Adelphin et son séide était très bien éclairé, ce qui les empêchait de se rendre compte de l’exactitude remarquable de l’observation de Fabre. Mais il ne faut pas se faire d’illusions : Fabre ne se trompe jamais. Tous les biologistes s accordent à reconnaître la justesse de ses observations, sauf ceux qui ne sont pas d’accord avec lui, et ils sont légion.

Le couloir aboutissait à un puits profond d’ou montaient avec une brume humide et tiède, des relents nauséeux. Des barreaux de fer gluants et rouillés, scellés dans la paroi, offraient un passage à l’audacieux qui, muni d’alcool de menthe Ricqlès, voulait vérifier la conformité de la carte de géologie de Shrader et Vivien de Saint-Martin à la nature du sol percé par ce puits.

Les deux hommes s’engagèrent hardiment vers le haut car ils commençaient à se dégonfler. Comme ils soulevaient la plaque de fonte limitant l’orifice extérieur du puits — de cet égout plutôt, car c’en était un — ils eurent conscience d’un vague remue-ménage autour d’eux. En effet, un autobus passait juste sur leurs têtes. S’accrochant au pont arrière, Adelphin disparut aux yeux de Sérafinio qui attendit l’autobus suivant. À la minute même où ses genoux cagneux enserraient les deux bras du pont arrière, une sourde détonation retentit et un courant d’air irrésistible chassa vers le ciel une trombe d’eau d’égout, entraînée sans doute par quelque révolin venturique. L’hôtel de la Pyssenlied venait de sauter. Mais l’autobus était passé.

CHAPITRE XIII.

CONCILIABULE DE SAVANTS

Comme l’autobus arrivait devant chez Adelphin, Sérafinio agrippa un pavé qui dépassait et laissa filer sa monture. Il se baissa légèrement pour éviter une voiture des quatre-saisons qui suivait l’autobus à quelques décimètres, se mit enfin debout et, d’un air parfaitement naturel, sonna à la grille de l’hôtel du Comte.

Dunœud lui-même vint ouvrir et le conduisit dans la bibliothèque où son maître, ayant enfilé une robe de chambre d’un rose saumon délicat, bordée d’un galon vert bouteille, fumait une pipe de navy-cut arrosé d’huile de colza.

Un carafon de whisky aux trois quarts plein, deux verres, un seau de glace retinrent les regards de Sérafinio.

— Peux-tu me faire donner un verre d’eau ? dit-il en essuyant discrètement son nez sur sa manche.

— Assieds-toi donc, dit le Comte, et fais comme chez toi.

Sérafinio s’assit, se masturba quelques instants, et se releva pour boire d’un trait le verre d’eau glacée que lui tendait Dunœud.

— Parle ! dit-il enfin tourné vers Adelphin.

Adelphin ne dit pas un mot. Il fouilla dans sa poche droite et tendit un petit objet à Sérafinio.

— Sacré nom de Dieu ! haleta Sérafinio. Tu l’as enfin ? Qu’est-ce que c’est ?

— Foutu con ! dit Adelphin. C’est le…

Une détonation retentit et la balle lui coupa la parole au ras des lèvres.

— Vite !… cria-t-il. La fenêtre…

Une nuit opaque s’appesantissait sur toutes choses. Penchés à la fenêtre, ils virent vaguement une ombre disparaître, escalader le mur et se perdre dans la rue…

— C’est le barbarin… termina Adelphin en se rasseyant tandis que le jour illuminait à nouveau la pièce.

— Où était-il ?

— Dans la poche de mon costume de tous les jours.

— Ce que je n’arrive pas à comprendre, dit Sérafinio, c’est comment le voleur a eu le temps de te le prendre là-bas, et de revenir avant nous pour le mettre dans ta poche de tous les jours…

— Moi non plus, dit Adelphin.

— Alors, peut-être l’avais-tu laissé dans ta poche ici ?

— Quelle importance ? soupira Adelphin. Le fait subsiste : on m’a volé le barbarin.

— Mais, puisque tu l’as !…

— J’ai dit : on m’a volé. C’est un subjonctif, ricana Adelphin.

— Excuse-moi. Et Sérafinio rougit.

— Rends-moi le barbarin, dit Adelphin.

— Voilà ! dit Sérafinio en le lui tendant… et sa main était vide !…

— Tu vois bien qu’on l’a volé, crétin ! dit froidement le Comte en déchargeant un revolver sur Sérafinio. Comme il tirait mal, l’autre ne s’en aperçut pas, et le Comte se calma.

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