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Marc Levy: Mes amis, mes amours

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Paris

Une pluie fine s’imprimait sur les trottoirs luisants. Mathias resserra le col de sa gabardine et s’engagea dans les clous. Un taxi klaxonna et le frôla. Le chauffeur passa une main par la vitre, le majeur pointé dans une position peu équivoque. Mathias traversa la rue et entra dans la supérette. Les lumières vives des néons succédè-

rent au ton grisâtre du ciel de Paris. Mathias chercha une boîte de calé, hésita devant différents plats surgelés et choisit un paquet de jambon sous vide. Son petit panier rempli, il se dirigea vers la caisse.

Le commerçant lui rendit sa monnaie mais pas son bonsoir.

– 8 –

Quand il arriva devant le pressing, le rideau de fer était déjà baissé, Mathias rentra chez lui.

Londres

Attablés dans la salle déserte du restaurant, Louis et Emily dessinaient sur leurs cahiers tout en se régalant d’une crème caramel dont seule la patronne, Yvonne, avait le secret. Elle remontait de la cave, Antoine la suivait, portant une caisse de vin, deux cagettes de légumes et trois pots de crème.

– Comment fais-tu pour soulever des trucs pareils ? demanda Antoine.

– Je fais ! répondit Yvonne en lui indiquant de poser le tout sur le comptoir.

– Tu devrais prendre quelqu’un pour t’aider.

– Et avec quoi je le paierais ton quelqu’un ? J’ai déjà du mal à m’en sortir toute seule.

– Dimanche, je viendrai te donner un coup de main avec Louis ; nous range-rons ta réserve, c’est un vrai capharnaüm en bas.

– Laisse ma réserve comme elle est et emmène plutôt ton fils faire du poney à Hyde Park, ou fais-lui visiter la Tour de Londres, cela fait des mois qu’il en rêve.

– Il rêve surtout de visiter le musée des Horreurs, ce n’est pas la même chose.

Et il est encore trop jeune.

– Ou toi trop vieux, répliqua Yvonne en rangeant ses bouteilles de bordeaux.

Antoine passa la tête par la porte de la cuisine et regarda avec envie les deux grands plats posés sur la cuisinière. Yvonne lui tapota l’épaule.

– Je vous mets deux couverts pour ce soir ? demanda-t-elle.

– Trois peut-être ? répondit Antoine en regardant Emily appliquée sur son cahier au fond de la salle.

Mais à peine avait-il achevé sa phrase que la maman d’Emily entrait, essoufflée, dans le bistrot. Elle se dirigea vers sa fille, l’embrassa en s’excusant de son retard, une réunion au consulat l’avait retenue. Elle lui demanda si elle avait terminé ses devoirs ; la petite fille acquiesça, toute fière. Antoine et Yvonne la regardaient depuis le comptoir.

– Merci, dit Valentine.

– Je t’en prie, répondirent en chœur Yvonne et Antoine.

Emily rangea son cartable et prit sa mère par la main. Depuis le pas de la porte, la petite fille et sa maman se retournèrent et les saluèrent tous les deux.

Paris

– 9 –

Mathias reposa le cadre sur le comptoir de sa cuisine. Il en effleura le verre du bout des doigts, comme pour caresser les cheveux de sa fille. Sur la photo, Emily tenait sa mère d’une main, et de l’autre lui faisait un signe d’au revoir. C’était au jardin du Luxembourg, trois ans plus tôt. La veille du jour où Valentine, sa femme, le quittait pour partir s’installer à Londres avec sa fille.

Debout derrière la table à repasser, Mathias approcha sa main de la semelle du fer pour s’assurer qu’elle était à la bonne température. Entre les chemises qu’il dé-

froissait au rythme d’une par quart d’heure, s’inséra un petit paquet enrobé de papier d’aluminium qu’il repassa avec encore plus d’attention. Il reposa le fer sur son socle, débrancha la prise et déplia la feuille d’aluminium, découvrant un croque-monsieur fumant. Il le fit glisser sur une assiette et emporta son repas vers le canapé du salon en attrapant au passage son journal sur la table basse.

Londres

Si en ce début de soirée le bar du restaurant était animé, la salle était loin d’afficher complet. Sophie, la jeune fleuriste, qui tenait un magasin à côté du restaurant, entra les bras chargés d’un énorme bouquet. Ravissante dans sa blouse blanche, elle arrangea les lys dans un vase posé sur le comptoir. La patronne lui désigna d’un signe discret Antoine et Louis. Sophie se dirigea vers leur table. Elle embrassa Louis et déclina l’invitation d’Antoine à se joindre à eux ; elle avait encore du rangement à faire dans sa boutique et devait partir très tôt le lendemain au marché aux fleurs de Columbia Road. Yvonne appela Louis pour qu’il vienne se choisir une glace dans le congélateur. Le petit garçon s’éclipsa.

Antoine prit la lettre dans son veston et la remit discrètement à Sophie. Elle la déplia et commença à la lire, visiblement satisfaite. Tout en poursuivant sa lecture, elle tira une chaise à elle et s’assit. Elle rendit la première page à Antoine.

– Tu peux commencer par : « Mon amour » ?

– Tu veux que je lui dise « mon amour » ? répondit Antoine, dubitatif.

– Oui, pourquoi ?

– Pour rien !

– Qu’est-ce qui te gêne ? questionna Sophie.

– Je trouve que c’est un peu trop.

– Trop quoi ?

– Trop, trop !

– Je ne comprends pas. Je l’aime d’amour, je l’appelle « mon amour » ! insista Sophie, convaincue.

Antoine prit son stylo et en ôta le capuchon.

– C’est toi qui aimes, c’est toi qui décides ! Mais enfin…

– Enfin quoi ?

– 10 –

– S’il était là, tu l’aimerais peut-être un peu moins.

– Tu fais chier, Antoine. Pourquoi tu dis toujours des choses comme ça ?

– Parce que c’est comme ça ! Quand les gens vous voient tous les jours, ils vous regardent moins… voire plus du tout au bout d’un certain temps.

Sophie le dévisagea, visiblement agacée. Antoine reprit la feuille et s’exécuta.

– Très bien, nous disons donc : « Mon amour »…

Il éventa la feuille pour que l’encre sèche et la remit à Sophie. Elle embrassa Antoine sur la joue, se leva et envoya un baiser de la main à Yvonne, affairée derrière son bar. Alors qu’elle franchissait le pas de la porte, Antoine la rappela.

– Excuse-moi pour tout à l’heure.

Sophie sourit et sortit.

Le portable d’Antoine sonna, le numéro de Mathias s’affichait sur l’écran.

– Où es-tu ? demanda Antoine.

– Dans mon canapé.

– Tu as une petite voix, je me trompe ?

– Non, non, répondit Mathias en triturant les oreilles d’une girafe en peluche.

– Je suis allé chercher ta fille à l’école tout à l’heure.

– Je sais, elle me l’a dit, je viens de raccrocher avec elle. Il faut que je la rappelle, d’ailleurs.

– Elle te manque à ce point-là ? demanda Antoine.

– Encore plus quand je viens de raccrocher avec elle, répondit Mathias avec une pointe de tristesse dans la voix.

– Pense à la chance qu’elle aura plus tard d’être totalement bilingue et félicite-toi. Elle est magnifique et heureuse.

– Je sais tout ça, c’est son père qui l’est moins.

– Tu as des problèmes ?

– Je crois que je vais finir par me faire virer.

– Raison de plus pour venir t’installer ici, près d’elle.

– Et de quoi vivrais-je ?

– Il y a des librairies à Londres et ce n’est pas le travail qui manque.

– Elles ne sont pas un peu anglaises tes librairies ?

– Mon voisin prend sa retraite. Sa librairie est en plein cœur du quartier fran-

çais, et il cherche un gérant pour le remplacer.

Antoine reconnut que l’endroit était bien plus modeste que celui où travaillait Mathias à Paris, mais il serait son propre patron, ce qui en Angleterre n’était pas un crime… Les lieux étaient pleins de charme, même s’ils avaient besoin d’être rafraîchis.

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