Marc Levy - Le Premier jour
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Cette conversation m'avait plus que troublé. Je restai frustré de n'avoir su poser les questions qui s'imposaient, et il m'aurait fallu les noter tant elles étaient nombreuses.
Walter passa devant la vitrine du café, il me fit un signe, poussa la porte de l'établissement et vint me rejoindre.
– Vous en faites une tête ! dit-il en s'asseyant dans le fauteuil qu'avait libéré l'étrange Ivory. J'ai beaucoup réfléchi cette nuit, enchaîna-t-il, cela tombe bien que je vous trouve ici, il faut absolument qu'on parle.
– Je vous écoute.
– Vous cherchiez un prétexte pour revoir votre amie ? Si, si, ne discutez pas, vous cherchiez un prétexte pour revoir votre amie ! Je pense qu'il ne serait pas idiot d'aller lui demander les vraies raisons pour lesquelles elle a abandonné son pendentif sur votre table de nuit. Le hasard a bon dos, mais à ce point-là !
Il est des journées faites de petites conversations qui finissent par vous pousser à prendre certaines décisions.
– Bien sûr, j'aimerais vous accompagner en Éthiopie, reprit Walter, mais je n'irai pas !
– Mais ai-je dit que j'allais en Éthiopie ?
– Non, mais vous allez y aller quand même.
– Pas sans vous.
– Impossible, Hydra a englouti le reste de mes économies.
– Si ça ne tient qu'à cela, je vous offre le billet.
– Et puisque moi je vous dis qu'il n'en est pas question. Votre générosité vous honore, mais ne me mettez pas pour autant dans une situation délicate.
– Ce n'est pas de la générosité, dois-je vous rappeler ce qui me serait arrivé à Héraklion sans vous ?
– Ne me dites pas que vous voulez m'embaucher comme garde du corps, je le prendrais très mal. Je ne suis pas qu'un tas de muscles, j'ai un diplôme d'expertise comptable et de direction des ressources humaines !
– Walter, ne vous faites pas prier, venez !
– C'est une très mauvaise idée, et ce pour plusieurs raisons.
– Donnez-m'en une seule et je vous fiche la paix !
– Bien, alors imaginez la carte postale suivante. Paysage : vallée de l'Omo. Heure : petit matin ou milieu de journée, comme vous préférez. Compte tenu de ce que vous m'en avez dit, le paysage est splendide. Le décor justement : un terrain de fouilles archéologiques. Personnages principaux : Adrian et l'archéologue en charge du site. Maintenant, écoutez bien la scène ; vous allez voir, c'est délicieux. Notre Adrian arrive dans une jeep, il est un peu poisseux mais reste joli gaillard. L'archéologue entend la voiture, elle pose sa truelle et son petit marteau, enlève ses lunettes...
– Je ne crois pas qu'elle en porte !
– ... N'enlève pas ses lunettes, mais, en revanche, se redresse pour découvrir que le visiteur inattendu n'est autre que l'homme qu'elle a quitté à Londres, non sans regrets. L'émotion est visible sur son visage.
– J'ai compris le tableau, où voulez-vous en venir ?
– Taisez-vous et laissez-moi terminer ! L'archéologue et son visiteur marchent l'un vers l'autre, chacun ignore ce qu'il dira. Et là, patatras, personne n'a prêté attention à ce qui passait en arrière-plan. Près de la jeep, le bon Walter, en short de flanelle et casquette à carreaux, et qui en a ras le bol de brûler au soleil pendant que les deux nigauds s'embrassent au ralenti, demande à qui voudra bien enfin l'écouter ce qu'il faut faire des bagages. Vous ne trouvez pas que cela gâche franchement la scène ? Et, maintenant, vous êtes résolu à partir seul ou je vous refais un dessin ?
Walter avait fini par me convaincre d'entreprendre ce voyage, même si je crois que j'en avais déjà pris la décision.
Le temps d'obtenir un visa et d'organiser mon arrivée, j'embarquai à Heathrow pour atterrir dix heures plus tard à Addis-Abeba.
Le même jour, un certain Ivory, qui n'était pas non plus tout à fait étranger à ce voyage, se rendit à Paris.
*
* *
Aux membres de la commission,
Notre sujet s'est envolé ce jour, à destination d'Addis-Abeba. Inutile de préciser ce que cela suppose. Sans associer nos amis chinois qui conservent un certain nombre d'intérêts en Éthiopie, il nous sera difficile de poursuivre notre surveillance. Je propose que nous nous réunissions dès demain.
Cordialement,
Amsterdam.
Jan Vackeers repoussa le clavier de son ordinateur et se repencha sur le dossier que lui avait remis l'un de ses collaborateurs Il regarda une énième fois cette photo de la vitrine d'un café londonien. On y voyait Ivory prenant un petit déjeuner en compagnie d'Adrian.
Vackeers alluma son briquet, posa la photographie dans un cendrier et y mit le feu. Quand elle acheva de se consumer, il referma le dossier et grommela :
– Je ne sais pas combien de temps je pourrai continuer à taire à nos collègues la partie que vous jouez en solo. Que Dieu vous garde !
*
* *
Ivory attendait patiemment dans la file de taxis à l'aéroport d'Orly.
Quand arriva son tour, il s'installa à l'arrière du véhicule et remit un petit morceau de papier au chauffeur. Y figurait l'adresse d'une imprimerie qui se trouvait non loin du boulevard de Sébastopol. La circulation était fluide, il y serait en une demi-heure.
*
* *
Dans son bureau, à Rome, Lorenzo lut le courrier de Vackeers, il décrocha son téléphone et demanda à sa secrétaire de le rejoindre.
– Nous avons encore des contacts actifs en Éthiopie ?
– Oui, monsieur, deux personnes sur place. Je viens justement de réactualiser le dossier africain pour votre réunion au cabinet du ministère des Affaires étrangères la semaine prochaine.
Lorenzo tendit à sa secrétaire une photographie et un horaire griffonné sur une feuille de papier.
– Contactez-les. Qu'ils m'informent des déplacements, rencontres et conversations de cet homme qui débarquera à Addis-Abeba sur un vol en provenance de Londres demain matin. C'est un sujet britannique, la discrétion est de mise. Dites à nos hommes de renoncer à leur surveillance plutôt que de se faire repérer. Ne faites mention de cette requête dans aucun dossier, je souhaite qu'elle reste pour l'instant la plus confidentielle possible.
La secrétaire récupéra les documents que Lorenzo lui présentait et se retira.
*
* *
Éthiopie
L'escale à l'aéroport d'Addis-Abeba n'avait duré qu'une heure. Le temps de faire tamponner mon passeport, de récupérer mon bagage et j'embarquai à bord d'un petit avion, direction l'aérodrome de Jinka.
Les ailes de ce vieux coucou étaient si rouillées, que je me demandais comment il pouvait encore voler. La verrière du cockpit était maculée d'huile. À l'exception du compas, dont l'aiguille gigotait, tous les cadrans du tableau de bord semblaient inertes. Le pilote n'avait pas l'air de s'en inquiéter outre mesure. Quand le moteur toussait, il se contentait de tirer légèrement sur la manette des gaz ou de la repousser, à la recherche du régime qui semblait le mieux convenir. Il avait l'air de voler autant à vue qu'à l'oreille.
Mais, sous les ailes défraîchies de ce vieux zinc, défilaient dans un vacarme effrayant les plus beaux paysages de l'Afrique.
Les roues rebondirent sur la piste en terre, avant que nous nous immobilisions au milieu d'une épaisse traînée de poussière. Des gamins s'étaient précipités vers nous et je redoutais que l'un d'entre eux se fasse happer par l'hélice. Le pilote se pencha vers moi pour ouvrir ma portière, jeta mon sac au-dehors et je compris que nos routes se séparaient ici.
À peine avais-je posé le pied à terre que son avion fit demi-tour, j'eus juste le temps de me retourner pour le voir s'éloigner au-dessus de la cime des eucalyptus.
Je me retrouvai seul au milieu de nulle part, et je regrettai amèrement de n'avoir su convaincre Walter de m'accompagner. Assis sur un vieux fût d'huile, mon sac à mes pieds, je regardai la nature sauvage environnante, le soleil déclinait et je réalisai que je n'avais pas la moindre idée de l'endroit où je passerais la nuit.
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