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Bernard Werber: Les Fourmis

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Pendant les quelques secondes nécessaires pour lire cette seule phrase vont naître sur terre quarante humains mais surtout sept cents millions de fourmis. Depuis plus de cent millions d'années avant nous, elles sont là, réparties en légions, en cités, en empires sur toute la surface du globe. Iles ont créé une civilisation parallèle, bâti de véritables royaumes, inventé les armes les plus sophistiquées, conçu tout un art de la guerre et de la cité que nous sommes loin d'égaler, maîtrisé une technologie stupéfiante. Elles ont leur propre Attila, Christophe Colomb, Jules César, Machiavel ou Léonard de Vinci. Le jour des fourmis approche. Le roman pas comme les autres nous dit pourquoi et nous plonge de manière saisissante dans un univers de crimes, de monstruosités, de guerres tel que nous n'en avons jamais connu. Au-delà de toute imagination. Il nous fait entrer dans le monde des infraterrestres. Attention où vous mettrez les pieds. Après avoir lu ce roman fascinant, vous risquez de ne plus regarder la réalité de la même manière.

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Elles doivent faire vite si elles ne veulent pas rentrer en pleine guerre.

Il était déjà arrivé que des exploratrices constatent à leur retour que leur cité était encerclée par des troupes ennemies. Et forcer le blocus n'était jamais une mince affaire.

Ça y est, elles viennent de trouver la phéromone piste qui indique l'entrée de la caverne. Une chaleur monte du sol. Elles s'enfoncent dans les profondeurs de la terre rocailleuse.

Plus elles descendent, plus elles perçoivent le gloussement discret d'une rigole. C'est la source d'eau chaude. Elle fume en dégageant une forte odeur de soufre.

Les fourmis s'abreuvent.

A un moment, elles repèrent un drôle d'animal: on dirait une boule avec des pattes. En fait c'est un scarabée géotrupe en train de pousser une sphère de bouse et de sable à l'intérieur de laquelle il a calfeutré ses œufs. Tel un Atlas de légende, il supporte son «monde». Quand la pente est favorable, la boule roule toute seule et il la poursuit. Dans le cas contraire, il souffle, glisse et doit souvent aller la rechercher en bas. Surprenant de trouver un scarabée par ici. C'est plutôt un animal des zones chaudes…

Les Belokaniennes le laissent passer. De toute façon chair n'est pas très bonne, et sa carapace le rend trop lourd à transporter. Une silhouette noire détale sur leur gauche, pour se cacher dans une anfractuosité de la roche. Un perce-oreille. Ça, par contre, c'est délicieux. La plus vieille exploratrice est la plus rapide. Elle bascule son abdomen sous son cou, se place en position de tir en s'équilibrant avec les pattes arrière, vise d'instinct et décoche de très loin une goutte d'acide formique. Le jus corrosif concentré à plus de 40 pour cent fend l'espace. Touché.

Le perce-oreille est foudroyé en pleine course. De l'acide concentré à 40 pour cent ce n'est pas du petit-lait. Ça pique déjà à 40 pour mille, alors à 40 pour cent, ça dégage! L'insecte s'effondre, et toutes se précipitent pour dévorer ses chairs brûlées. Les exploratrices d'automne ont donné de bonnes phéromones. Le coin paraît giboyeux. La chasse sera bonne. Elles descendent dans un puits artésien et terrorisent toutes sortes d'espèces souterraines jusqu'alors inconnues. Une chauve-souris tente bien de mettre fin à leur visite, mais elles la font fuir en l'embrumant sous un nuage d'acide formique. Les jours suivants, elles continuent de ratisser la caverne chaude, accumulant les dépouilles de petits animaux blancs et les débris de champignons vert clair. Avec leur glande anale elles sèment de nouvelles phéromones pistes qui doivent permettre à leurs sœurs de venir chasser ici sans encombre.

La mission a réussi. Le territoire a poussé un bras jusqu'ici, au-delà des broussailles de l'ouest. Lourdement chargées de victuailles, alors qu'elles vont prendre le chemin du retour, elles déposent le drapeau chimique fédéral. Son parfum claque dans les airs «BEL-OKAN!»

— Vous pouvez répéter?

— Wells, je suis le neveu d'Edmond Wells. La porte s'ouvre sur un grand type de près de deux mètres.

— Monsieur Jason Bragel?… Excusez-moi de vous déranger mais j'aimerais parler de mon oncle avec vous. Je ne l'ai pas connu et ma grand-mère m'a appris que vous étiez son meilleur ami.

— Entrez donc… Que voulez-vous savoir sur Edmond?

— Tout. Je ne l'ai pas connu et je le regrette…

— Mmmmh. Je vois. De toute façon, Edmond était le genre de types qui sont des mystères vivants.

— Vous le connaissiez bien?

— Qui peut prétendre connaître qui que ce soit? Disons que nos deux personnes marchaient souvent côte à côte et que ni lui ni moi n'y voyions d'inconvénient.

— Comment vous êtes-vous rencontrés?

— A la faculté de biologie. Moi, je bossais sur les plantes, et lui sur les bactéries.

— Encore deux mondes parallèles.

— Oui, sauf que le mien est quand même plus sauvage, rectifia Jason Bragel en désignant le fouillis de plantes vertes qui envahissait sa salle à manger. Vous les voyez? Elles sont toutes concurrentes, prêtes à s'entretuer pour un trait de lumière ou pour une goutte d'eau. Dès qu'une feuille est à l'ombre, la plante l'abandonne et les feuilles voisines poussent plus largement. Les végétaux, c'est vraiment un monde sans pitié…

— Et les bactéries d'Edmond?

— Lui-même déclarait qu'il ne faisait qu'étudier ses ancêtres. Disons qu'il remontait un peu plus haut que la normale dans son arbre généalogique…

— Pourquoi les bactéries? Pourquoi pas les singes ou les poissons?

— Il voulait comprendre la cellule à son stade le plus primaire. Pour lui, l'homme n'étant qu'un conglomérat de cellules, il fallait comprendre à fond la «psychologie» d'une cellule pour déduire le fonctionnement de l'ensemble. «Un gros problème complexe n'est en fait qu'une réunion de petits problèmes simples.» Il a pris cet adage à la lettre.

— Il n'a travaillé que sur les bactéries?

— Non, non. C'était une sorte de mystique, un vrai généraliste, il aurait voulu tout savoir. Il avait aussi ses lubies… par exemple, vouloir contrôler ses propres battements cardiaques.

— Mais c'est impossible!

— Il paraît que certains yogis hindous et tibétains réalisent cette prouesse.

— A quoi ça sert?

— Je l'ignore… Lui souhaitait y arriver pour pouvoir se suicider juste en arrêtant son cœur avec sa volonté. Il pensait être ainsi en mesure de sortir du jeu à n'importe quel moment.

— Quel intérêt?

— Il avait peut-être peur des douleurs liées à la vieillesse.

— Hum… Et qu'a-t-il fait après son doctorat de biologie?

— Il est parti travailler dans le privé, une société produisant des bactéries vivantes pour les yaourts. «Sweetmilk Corporation». Ça a bien marché pour lui. Il a découvert une bactérie capable non seulement de développer un goût mais aussi un parfum! Il a eu le prix de la meilleure invention de l'année 63, pour ça…

— Et puis?

— Et puis il s'est marié avec une Chinoise. Ling Mi. Une fille douce, rieuse. Lui, le ronchon, s'est immédiatement adouci. Il était très amoureux. A partir de ce moment, je l'ai vu plus rarement. C'est classique.

— J'ai entendu dire qu'il était parti en Afrique.

— Oui, mais il est parti après.

— Après quoi?

— Après le drame. Ling Mi était leucémique. Cancer du sang, ça ne pardonne pas. En trois mois, la vie l'a quittée. Le pauvre… lui qui avait carrément professé que les cellules étaient passionnantes, et les humains négligeables… la leçon était cruelle. Et il n'avait rien pu faire. Parallèlement à ce désastre, il a eu des disputes avec ses collègues de «Sweetmilk Corporation». Il a quitté son travail pour rester prostré dans son appartement. Ling Mi lui avait redonné foi en l'humanité, sa perte le fit rechuter de plus belle dans sa misanthropie.

— Il est parti en Afrique pour oublier Ling Mi?

— Peut-être. En tout cas, il a surtout voulu cicatriser la plaie en se jetant à corps perdu dans son œuvre de biologiste. Il a dû trouver un autre thème d'étude passionnant. Je ne sais pas exactement ce que c'était, mais ce n'était plus les bactéries. Il s'est installé en Afrique probablement parce que ce thème de travail était plus facile à traiter là-bas. Il m'a envoyé une carte postale, il expliquait juste qu'il était avec une équipe du CNRS, et qu'il bossait avec un certain Pr Rosenfeld. Je ne connais pas ce monsieur.

— Vous avez revu Edmond par la suite?

— Oui, une fois par hasard, aux Champs-Elysées. Nous avons un peu discuté. Il avait manifestement repris goût à la vie. Mais il est resté très évasif, il a éludé toutes mes questions un peu professionnelles.

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