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Bernard Werber: Les Fourmis

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Pendant les quelques secondes nécessaires pour lire cette seule phrase vont naître sur terre quarante humains mais surtout sept cents millions de fourmis. Depuis plus de cent millions d'années avant nous, elles sont là, réparties en légions, en cités, en empires sur toute la surface du globe. Iles ont créé une civilisation parallèle, bâti de véritables royaumes, inventé les armes les plus sophistiquées, conçu tout un art de la guerre et de la cité que nous sommes loin d'égaler, maîtrisé une technologie stupéfiante. Elles ont leur propre Attila, Christophe Colomb, Jules César, Machiavel ou Léonard de Vinci. Le jour des fourmis approche. Le roman pas comme les autres nous dit pourquoi et nous plonge de manière saisissante dans un univers de crimes, de monstruosités, de guerres tel que nous n'en avons jamais connu. Au-delà de toute imagination. Il nous fait entrer dans le monde des infraterrestres. Attention où vous mettrez les pieds. Après avoir lu ce roman fascinant, vous risquez de ne plus regarder la réalité de la même manière.

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Son thorax est protégé par une plaque bouclier spéciale: le mésotonum. Ses antennes sont plus longues et plus sensibles que celles des autres habitants. Ce jeune mâle reproducteur reste un long moment sur le dôme, à se gaver de soleil. Puis, lorsqu'il est bien réchauffé, il rentre dans la cité. Il fait temporairement partie de la caste des fourmis «messagères thermiques».

Il circule dans les couloirs du troisième étage inférieur. Ici, tout le monde dort encore profondément. Les corps gelés sont figés. Les antennes sont à l'abandon. Les fourmis rêvent encore.

Le jeune mâle avance sa patte vers une ouvrière qu'il veut éveiller de la chaleur de son corps. Le contact tiède provoque une agréable décharge électrique.

Un pas de souris se fit entendre dès le deuxième coup de sonnette. La porte s'ouvrit, avec un temps d'arrêt quand Grand-mère Augusta en retira la chaîne de sûreté. Depuis la mort de ses deux enfants, elle vivait recluse dans ce petit trente mètres carrés, ressassant les souvenirs anciens. Cela ne pouvait lui faire du bien, mais n'avait en rien altéré sa gentillesse.

— Je sais que c'est ridicule, mais prends les patins. J'ai ciré le parquet. Jonathan obtempéra. Elle se mit à trotter devant lui, le guidant vers un salon dont les nombreux meubles étaient recouverts de housses. Se posant au bord du grand canapé, Jonathan échoua dans son désir de ne pas faire grincer le plastique.

— Je suis si contente que tu sois venu… Tu ne me croiras peut-être pas, mais j'avais l'intention de fappeler ces jours-ci.

— Ah oui?

— Figure-toi qu'Edmond m'avait remis quelque chose pour toi. Une lettre. Il m'avait dit: Si je meurs, il faudra que tu donnes à tout prix cette lettre à Jonathan.

— Une lettre?

— Une lettre, oui, une lettre… Mmh, je ne sais plus où je l'ai mise. Attends une seconde… Il me donne la lettre, je lui dis que je vais la ranger, je la mets dans une boîte. Ce doit être une des boîtes en fer-blanc du grand placard.

Elle commença à jouer des patins, mais stoppa au troisième pas glissé.

— Voyons, suis-je bête! Comme je te reçois! Tu prendras bien une petite verveine?

— Volontiers.

Elle s'enfonça dans la cuisine et y remua des casseroles.

— Donne-moi un peu de tes nouvelles, Jonathan! lança-t-elle.

— Heu, ça va pas terrible. J'ai été licencié de mon travail.

Grand-mère passa un instant sa tête de souris blanche à la porte, puis réapparut tout entière, l'air grave, empaquetée dans un long tablier bleu.

— Ils t'ont renvoyé? -Oui.

— Pourquoi?

— Tu sais, la serrurerie est un milieu spécial. Notre société, «SOS Serrure», fonctionne vingt-quatre heures sur vingt-quatre dans tous les quartiers de Paris. Or, depuis que l'un de mes collègues s'est fait agresser, j'ai refusé de me déplacer le soir dans les quartiers louches. Alors, ils m'ont viré.

— Tu as bien agi. Mieux vaut être chômeur et en bonne santé que le contraire.

— En plus je ne m'entendais pas très bien avec mon chef.

— Et tes expériences de communautés utopiques? De mon temps on appelait ça les communautés New Age. (Elle rit sous cape, elle prononçait «nouillage».)

J'ai laissé tombé après l'échec de la ferme des Pyrénées. Lucie en avait marre de faire la cuisine et la vaisselle pour tout le monde. Il y avait des parasites parmi nous. On s'est fâchés. Maintenant je vis juste avec Lucie et Nicolas… Et toi, Grand-mère, comment vas-tu?

— Moi? J'existe. C'est déjà une occupation de chaque instant.

— Veinarde! Toi tu as vécu le passage du millénaire…

— Oh! tu sais, ce qui me frappe le plus c'est que rien n'a changé. Avant, lorsque j'étais toute jeunette, on se disait qu'après le passage du millénaire il se produirait des choses extraordinaires, et tu vois, rien n'a évolué. Il y a toujours des vieux dans la solitude, toujours des chômeurs, toujours des voitures qui font de la fumée. Même les idées n'ont pas bougé. Regarde, l'année dernière on a redécouvert le surréalisme, l'année d'avant le rock'n'roll, et les journaux annoncent déjà le grand retour des minijupes pour cet été. Si ça continue on va bientôt ressortir les vieilles idées du début du siècle précédent: le communisme, la psychanalyse et la relativité… Jonathan sourit.

— Il y a quand même eu quelques progrès: la durée de vie moyenne de l'homme a augmenté, ainsi que le nombre de divorces, le niveau de pollution de l'air, la longueur des lignes de métro…

— La belle affaire. Moi, je croyais qu'on aurait tous nos avions personnels et qu'on décollerait depuis le balcon… Tu sais, quand j'étais jeune, les gens avaient peur de la guerre atomique. C'était une peur formidable. Mourir à cent ans dans le brasier d'un gigantesque champignon nucléaire, mourir avec la planète… ça avait tout de même de la gueule. Au lieu de quoi, je vais mourir comme une vieille pomme de terre pourrie. Et tout le monde s'en foutra.

— Mais non, Grand-mère, mais non. Elle s'essuya le front.

— Et en plus il fait chaud, toujours plus chaud. De mon temps il ne faisait pas aussi chaud. On avait de vrais hivers et de vrais étés. Maintenant la canicule commence dès mars.

Elle repartit dans sa cuisine, y sautant pour attraper avec une dextérité peu commune tous les instruments nécessaires à la confection d'une vraie bonne verveine. Après qu'elle eut craqué une allumette et qu'on entendit le bruit du gaz souffler dans les antiques tuyères de sa cuisinière, elle revint beaucoup plus détendue.

— Mais au fait, tu as dû venir pour une raison précise. On ne vient pas voir les vieux comme ça de nos jours.

— Ne sois pas cynique, Grand-mère.

— Je ne suis pas cynique, je sais dans quel monde je vis, voilà tout. Allons, assez de simagrées, dis-moi ce qui t'amène.

— J'aimerais que tu me parles de «lui». Il me lègue son appartement et je ne le connais même pas…

— Edmond? Tu ne te rappelles pas Edmond? Pourtant, il aimait bien te faire l'avion quand tu étais petit. Je me souviens même qu'une fois…

— Oui, ça je m'en souviens aussi, mais en dehors de cette anecdote, c'est le néant. Elle s'installa dans un grand fauteuil en faisant attention à ne pas trop froisser la housse.

— Edmond, c'est, hum, c'était un personnage. Déjà tout jeune, ton oncle me causait bien du tracas. Être sa mère n'était pas une sinécure. Tiens, par exemple il cassait systématiquement tous ses jouets pour les démonter, plus rarement pour les remonter.

Et s'il n'avait cassé que ses jouets! Il décortiquait tout: horloge, tourne-disque, brosse à dents électrique. Une fois, il a même démonté le réfrigérateur. Comme pour confirmer ses dires l'antique pendule du salon se mit à sonner lugubrement. Elle aussi en avait vu de toutes les couleurs avec le petit Edmond.

— Et puis il avait une autre marotte: les tanières. Il mettait la maison sens dessus dessous pour se construire des abris. Il en avait construit un avec des couvertures et des parapluies au grenier, un autre avec des chaises et des manteaux de fourrure dans sa chambre. Il aimait comme ça rester niché là-dedans, au milieu des trésors qu'il entassait. Une fois j'ai regardé, c'était rempli de coussins et de tout un bric-à-brac de mécanismes qu'il avait arraché aux machines. C'avait d'ailleurs l'air assez douillet.

— Tous les enfants font ça…

— Peut-être, mais chez lui ça prenait des proportions étonnantes. Il ne se couchait plus dans son lit, il n'acceptait de dormir que dans un de ses nids. Il y restait parfois des journées entières sans bouger. Comme s'il hibernait. Ta mère prétendait d'ailleurs qu'il avait dû être écureuil dans une vie précédente.

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