Marc Levy - Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites

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Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites: краткое содержание, описание и аннотация

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Marc Levy a publié neuf romans :
… (2000),
(2001),
… (2003),
(2004),
(2005),
(2006),
(2007),
(2008) et
(2009). Traduit dans le monde entier, adapté au cinéma, Marc Levy est depuis neuf ans l’auteur français le plus lu dans le monde.

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– Pas autant que moi, Mademoiselle Walsh, j'ai un monde fou dans mon magasin, et bien d'autres choses à faire que de m'occuper en votre absence de vos problèmes de livraison.

Julia tenta de calmer les battements de son cœur et de comprendre de quoi il s'agissait.

– Qu'elle livraison ?

– Mais c'est à vous de me le dire, Mademoiselle !

– je suis désolée, je n'ai rien commandé, et de toutes les façons, je fais toujours tout livrer à mon bureau.

– Eh bien, il semble que cette fois ce ne soit pas le cas. J'ai un énorme camion garé devant ma devanture. Le dimanche est ma journée la plus importante, cela ne cause un préjudice considérable. Les deux géants qui ont déchargé cette caisse qui vous est destinée refusent de partir tant que quelqu'un n'en aura pas pris possession.

Que faisons-nous, je vous le demande ?

– Une caisse ?

– c'est exactement ce que je viens de dire, voulez-vous que je vous répète tout par deux fois, pendant que ma clientèle s’impatiente ?

– Je suis confuse, monsieur. Zimoure, reprit Julia, je ne sais pas quoi dire.

–Dites-moi par exemple quand vous pourrez être la, afin que j'informe ces messieurs du temps que nous allons tous perdre grâce à vous.

– Mais je ne peux absolument pas venir maintenant, je suis en plein travail...

– Parce que vous croyez que je suis en train de faire des gaufres, Mademoiselle Walsh ?

– Monsieur Zimoure, je n'attends aucune livraison, ni carton, ni enveloppe et encore moins une caisse ! À

nouveau, il s'agit forcément une erreur.

– sur le bordereau que je peux lire sans lunettes depuis ma vitrine puisque votre colis était déposé devant chez moi, votre nom figure en gros caractères juste au-dessus de notre adresse commune et en dessous du mot «fragile » ; il s'agit probablement d'un oubli de votre part !

Ce ne serait pas la première fois que votre mémoire vous fait défaut, n'est-ce pas ?

Qui pouvait bien être à l'origine de cet envoi ? Un cadeau d'Adam peut-être, une commande qu'elle aurait oubliée, un équipement destiné au bureau qu'elle aurait malencontreusement fait livrer à son adresse personnelle ?

Dans tous les cas, Julia ne pouvait abandonner les équipes qu'elle avait convoquées au studio un dimanche.

Le ton de M. Zimoure, imposait de trouver une idée dans les plus brefs délais autant dire, immédiatement.

– je crois que j'ai une solution à notre problème, monsieur Zimoure. Avec votre aide, nous pourrions-nous sortir de cette situation.

– j'apprécie là encore votre esprit mathématique.

Vous m'auriez dit que vous pouviez résoudre ce qui s’avère jusque là être votre seul problème, et non le mien, sans m’impliqués pour autant une nouvelle fois, vous n'auriez épaté, mademoiselle Walsh. Je vous écoute donc avec la plus vive attention.

Julia lui confia qu'elle cachait un double de la clé de son appartement sous le tapis de l'escalier, au niveau de la sixième marche. Il suffisait de les compter. Si ce n'était pas la sixième, ce serait la septième ou peut-être la hui-tième. Monsieur Zimoure pouvait ainsi ouvrir la porte au livreur et elle était certaine qu'aussitôt fait, ils ne tarderaient pas à repartir avec ce groupe camion qui obstruait sa vitrine.

– Et j'imagine qu'idéalement il faudrait que j'attende qu'ils s’en soient allés pour refermer la porte de votre appartement derrière eux, n'est-ce pas ?

– idéalement, je n'aurais pas trouvé de mots plus justes, monsieur et Zimoure...

– S’il s'agit d'un équipement électroménager, mademoiselle Walsh, je vous serais vivement reconnaissant de le faire installer par des plombiers chevronnés. Vous voyez ce que je veux dire !

Julia voulue le rassurer, elle n’avait commandé aucun équipement de cette sorte, mais son voisin avait déjà raccroché. Elle haussa les épaules, réfléchit quelques secondes et retourna à la tâche qui occupait tout son esprit.

*

A la tomber de la nuit, tout le monde se réunit devant l'écran de la grande salle de réunion. Charles était aux commandes de l'ordinateur et les résultats qui s'affi-chaient semblaient encourageants. Encore quelques heures de travail et la « bataille des libellules » pourrait avoir lieu à l'horaire prévu. Les informaticiens révisaient leurs calculs, les infographistes affinaient les derniers détails du décor et Julia commençaient à se sentir inutile. Elle se rendit à la tisanerie, elle y retrouva Dray, un dessinateur et ami avec lequel elle avait fait une grande partie de ses études.

La voyant s’étirer, il devina le mal de dos qu'il la gagnait et lui conseilla de rentrer chez elle. Elle avait la chance d'habiter à quelques rues d'ici, autant qu'elle en profite. Il l’appellerait aussitôt les essais achevé. Julia était sensible à l'attention mais elle se devait de rester auprès de ses troupes ; Dray rétorqua que la voir aller de bureau en bureau ajoutait une tension inutile à la fatigue générale.

–Et depuis quand ma présence est tel un poids ici ? demanda Julia.

– N’exagère rien, tout le monde est à cran. Nous n'avons pas pris une journée de repos en six semaines.

Julia aurait dû être en congé jusqu'à dimanche prochain et Dray avoua que le personnel espérerait en profiter pour souffler un peu.

– Nous te croyions tous en voyage de noces. Ne le prend pas mal, Julia. Je ne suis que leur porte parole, reprit Dray embarrassé. C'est le prix à payer pour les responsabilités que tu as acceptées. Depuis que tu as été nommée directrice du département création, tu n'es plus une simple collègue de travail, tu représentes une certaine autorité... La preuve, regarde le monde que tu as réussi à mobiliser en quelques coups de fil et de surcroît un dimanche !

– J'ai l'impression que cela en valait la peine, non ?

Mais je crois que j'ai compris le topo, répondit Julia.

Puisque mon autorité semble peser sur la créativité des uns et des autres, je vous laisse. Appelle-moi sans-faute quand vous aurez fini, pas parce que je suis le chef, mais parce que je fais partie de l'équipe !

Julia attrapa son imperméable abandonné sur le dossier d'une chaise, vérifia que ces clés étaient au fond de la poche de son jean et marcha d'un pas rapide vers l’ascenseur.

En sortant de l'immeuble, elle composa le numéro d'Adam, mais n'obtint que sa messagerie vocale.

– C’était moi, dit-elle, je voulais entendre ta voix.

Sinistre samedi et tristes dimanche aussi. Finalement, je ne sais pas si cette idée de rester seule était la meilleure qui soit. Au moins, je t'aurais épargné ma mauvaise humeur. Je viens presque de me faire virer de mon bureau par mes collègues. Je vais marcher un peu, tu es peut-être rentré de la campagne es déjà au lit. Je suis certain que ta mère t’a épuisé. Tu aurais pu me laisser un message. Je t’embrasse. J'allais te dire de me rappeler, mais c'est idiot puisque tu dois dormir. De toute façon, je crois que tout ce que je viens de te dire est idiot. À demain. Appelle-moi quand tu te réveilles.

Julia rangea son portable dans son sac et s'en alla marcher le long des quais. Une demi-heure plus tard, elle rentra chez elle et découvrit une enveloppe scotchée à la porte d'entrée de la maison. Son nom y était griffonné.

Elle la décacheta, intriguée. « J'ai perdu une cliente en m'occupant de votre livraison. La clé est à sa place. PS : sous la onzième marche et non sous la six, sept ou hui-tième ! Bon dimanche ! » Le petit mot se dispensait de signature.

– il aurait dû flécher le parcours pour les cambrio-leurs ! Maugréa-t-elle en grimpant l'escalier.

Et au fur et à mesure qu'elle montait, vers le premier étage, elle se sentit gagnée par l'impatience de découvrir ce que pouvait contenir ce colis qui l’attendait chez elle.

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