Emily Brontë - Les Hauts De Hurle-Vent

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Les Hauts de Hurle-vent sont des terres situées au sommet d'une colline et balayées par les vents du nord. La famille Earnshaw y vivait, heureuse, jusqu'à ce qu'en 1771, M. Earnshaw adopte un jeune bohémien de 6 ans, Heathcliff. Ce dernier va attirer le malheur sur cette famille. Dès le début, Hindley, le fils de Earnshaw éprouve une profonde haine pour cet intrus. À la mort de son vieux bienfaiteur, Heathcliff doit subir la rancoeur de Hindley, devenu maître du domaine. Humilié par sa condition subalterne, Heathcliff, qui pourtant aime passionnément Catherine, la soeur de Hindley, jure de se venger. Sa fureur est décuplée lorsque Catherine, au tempérament aussi passionné que le sien, épouse le riche Edgar Linton…

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Catherine resta en haut pendant une quinzaine, d’après Zillah, qui allait la voir deux fois par jour et qui se serait volontiers montrée un peu plus affectueuse, si ses tentatives d’amabilité n’eussent aussitôt été repoussées avec hauteur.

Heathcliff monta une fois pour lui montrer le testament de Linton. Celui-ci avait légué à son père tout ce qu’il avait et tout ce qu’elle-même avait eu de biens meubles: le pauvre malheureux avait été déterminé, par la menace ou la cajolerie, à signer cet acte pendant l’absence d’une semaine qu’avait faite Catherine lors de la mort de son père. Quant aux terres, comme il était mineur, il ne pouvait pas en disposer. Quoi qu’il en soit, Mr Heathcliff les avait réclamées et les gardait en vertu des droits de sa femme et des siens propres aussi: je suppose que c’est légal. En tout cas, Catherine, sans argent et sans amis, ne peut lui en disputer la possession.

Personne que moi, dit Zillah, n’a jamais approché de sa porte, sauf en cette seule occasion; et personne ne s’est jamais inquiété d’elle. La première fois qu’elle est descendue dans la salle, c’était un dimanche après-midi. Elle s’était écriée, quand je lui avais apporté son dîner, qu’elle ne pouvait plus endurer le froid. Je lui dis que le maître allait à Thrushcross Grange, et que ni Earnshaw ni moi ne l’empêcherions de descendre. Aussi, dès qu’elle eut entendu s’éloigner le trot du cheval de Heathcliff, fit-elle son apparition, vêtue de noir et coiffée avec une simplicité de Quaker, ses boucles blondes plaquées derrière les oreilles; elle ne pouvait pas les faire bouffer.

Joseph et moi, nous allons en général à la chapelle le dimanche. (L’église, vous le savez, n’a pas de ministre en ce moment, expliqua Mrs Dean; et on donne le nom de chapelle au temple méthodiste, ou baptiste – je ne sais pas lequel des deux c’est – de Gimmerton). Joseph était parti, mais j’avais jugé bon de rester à la maison. Il vaut mieux que les jeunes gens soient sous la surveillance d’une personne plus âgée, et Hareton, avec toute sa timidité, n’est pas un modèle de bonnes manières. Je l’avertis que sa cousine allait très probablement descendre avec nous et qu’elle avait toujours été habituée à voir respecter le jour du Seigneur; je lui conseillai donc de laisser ses fusils et toutes ses bricoles pendant qu’elle serait là. À cette annonce, il rougit et jeta les yeux sur ses mains et sur ses vêtements. L’huile et la poudre de chasse disparurent en une minute. Je vis qu’il avait l’intention de lui tenir compagnie et je devinai, à ses façons, qu’il désirait être présentable. Aussi, riant comme je n’oserais quand le maître est là, je lui offris de l’aider, s’il voulait, et plaisantai sur sa confusion. Il devint sombre et se mit à jurer.

Eh bien! Mrs Dean, poursuivit Zillah, qui voyait que sa conduite ne me plaisait guère, vous pensez peut-être que votre jeune dame est trop distinguée pour Mr Hareton; et peut-être avez-vous raison. Mais j’avoue que j’aimerais à rabaisser d’un cran son orgueil. À quoi lui serviront maintenant toute son instruction et tous ses raffinements? Elle est aussi pauvre que vous ou moi, plus pauvre, je parierais. Vous faites des économies, et moi aussi je tâche d’amasser un petit magot.

Hareton se laissa aider par Zillah dont les flatteries lui rendirent sa bonne humeur. Quand Catherine arriva, il avait presque oublié les insultes qu’elle lui avait prodiguées jadis et il s’efforça de se rendre agréable, s’il faut en croire la femme de charge.

Missis entra, dit Zillah, froide comme un glaçon et hautaine comme une princesse. Je me levai et lui offris mon fauteuil. Non, elle faisait fi de mes civilités. Earnshaw se leva, lui aussi, et la pria de venir sur le banc et de s’asseoir près du feu: il était sûr qu’elle gelait.

– Il y a un mois et plus que je gèle, répondit-elle en appuyant sur le mot avec tout le dédain qu’elle put y mettre.

Elle prit elle-même une chaise et la plaça à bonne distance de nous deux. Après s’être réchauffée, elle regarda autour d’elle et découvrit un certain nombre de livres sur le buffet. Aussitôt elle se leva et se haussa pour les atteindre; mais ils étaient trop haut pour elle. Son cousin, après avoir observé, quelque temps ses efforts, finit par s’enhardir à l’aider. Elle tendit sa robe et il y mit les premiers volumes qui lui tombèrent sous la main.

C’était une grande avance de la part du jeune homme. Elle ne le remercia pas; il se sentait pourtant tout heureux qu’elle eût accepté son assistance. Il se hasarda à se tenir derrière elle pendant qu’elle examinait les livres, et même à se pencher et à montrer ce qui frappait son imagination dans certaines vieilles images qu’ils contenaient. L’impertinence avec laquelle elle chassait son doigt en faisant tourner la page ne le rebutait pas; il se contenta de reculer un peu et de la regarder au lieu de regarder le livre. Elle continua de lire, ou de chercher quelque chose à lire. Quant à lui, il concentra peu à peu son attention dans l’étude de ses boucles épaisses et soyeuses; il ne pouvait pas voir sa figure, et elle ne pouvait pas le voir. Sans bien se rendre compte peut-être de ce qu’il faisait, mais attiré comme un enfant vers une chandelle, il finit par passer du regard au toucher; il avança la main et caressa une boucle, aussi doucement que si c’eût été un oiseau. À la façon dont elle tressaillit et se retourna en sentant cette caresse, on aurait dit qu’il lui avait plongé un couteau dans le cou.

– Allez-vous-en à l’instant! Comment osez-vous me toucher? Que faites-vous là derrière moi? cria-t-elle d’un ton de dégoût. Je ne puis vous souffrir! Je vais remonter, si vous vous approchez de moi.

Mr Hareton recula d’un air parfaitement stupide. Il s’assit sur le banc, où il resta très tranquille, et elle continua de parcourir ses volumes pendant une autre demi-heure. À la fin, Earnshaw traversa la salle et me dit à voix basse:

– Voulez-vous lui demander de nous faire la lecture, Zillah? J’en ai assez de ne rien faire; et j’aime… il me semble que j’aimerais à l’entendre. Ne dites pas que c’est moi qui le désire, mais demandez-le lui comme de vous-même.

– Mr Hareton voudrait que vous nous fissiez la lecture, madame, dis-je aussitôt. Il vous en saurait beaucoup de gré… il vous serait très obligé.

Elle fronça les sourcils, puis, levant les yeux, répondit:

– Mr Hareton, et tous tant que vous êtes, vous aurez la bonté de comprendre que je repousse toutes les affectations de bienveillance que vous avez l’hypocrisie de m’offrir. Je vous méprise et ne veux adresser la parole à aucun de vous. Quand j’aurais donné ma vie pour un mot affectueux, pour la simple vue d’un de vos visages, vous vous êtes tous tenus à l’écart. Mais je ne veux pas me plaindre à vous. C’est le froid qui m’a chassée de ma chambre; je ne suis venue ici ni pour vous amuser ni pour jouir de votre société.

– Qu’aurais-je pu faire? commença Earnshaw. En quoi ai-je mérité le blâme?

– Oh! vous, vous êtes une exception. Ce n’est pas votre sollicitude qui m’a jamais manqué.

– Mais je l’ai offerte plus d’une fois et j’ai demandé, dit-il, excité par son impertinence, j’ai demandé à Mr Heathcliff de me laisser veiller à votre place…

– Taisez-vous! J’irai dehors, n’importe où, plutôt que d’avoir dans l’oreille votre désagréable voix.

Hareton grommela qu’elle pouvait aller au diable pour ce qu’il s’en souciait. Puis, décrochant son fusil, il ne s’abstint pas plus longtemps de ses occupations dominicales. Il parlait à présent, et assez librement; elle jugea bientôt convenable de retourner à sa solitude. Mais le temps s’était mis à la gelée et, en dépit de son orgueil, elle fut forcée de condescendre à rester en notre compagnie de plus en plus longtemps. Seulement j’ai pris soin qu’elle n’ait plus à dédaigner mes bonnes intentions: je n’ai plus cessé d’être aussi roide qu’elle. Chez nous, personne ne l’aime, elle ne plaît à personne; elle ne mérite d’ailleurs pas qu’on l’aime, car, dès qu’on lui dit le moindre mot, elle se renfrogne sans respect pour qui que ce soit! Elle insulte le maître lui-même, elle va jusqu’à le défier de la frapper; et plus elle s’attire de châtiments, plus elle devient venimeuse.

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