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Alexandre Dumas: VINGT ANS APRÈS

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20 ans après leurs aventures d’Artagnan et les trois mousquetaires sont à nouveau entrainés dans l’aventure. Les temps ont changé: le Cardinal s’appelle Mazarin et n’est guère aimé, Porthos est installé et cherche un titre de baron, Aramis est devenu abbé mais aime toujours à ferrailler et Athos s’occupe de son "filleul", le Vicomte de Bragelonne.Seul d’Artagnan est resté lieutenant des Mousquetaires du Roi... Leurs aventures se déroulent au milieu de la Fronde, période qui voit vaciller le pouvoir royal sous la régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Les mousquetaires iront même jusqu’en Angeleterre pour essayer de sauver Charles Ier.... Si les personnages ont toujours les qualités de coeur et d’esprit qui ont fait le succès des Trois Mousquetaires, ils ont acquis une plus grande épaisseur et leurs doutes sont là pour en témoigner... On retrouve donc nos héros mais avec une dimension supplémentaire, chaque mousquetaire étant un symbole ou une tendance et ma fois comme cela ne nuit pas à la qualité des batailles... pourquoi se priver?

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– Mais ces gens dont vous parlez, dit Mazarin en souriant en lui-même de ce que Rochefort arrivait où il voulait le conduire, ces gens-là n’étaient pas dévoués au cardinal, puisqu’ils luttaient contre lui.

– Non, car ils eussent été mieux récompensés; mais ils avaient le malheur d’être dévoués à cette même reine pour laquelle tout à l’heure vous demandiez des serviteurs.

– Mais comment pouvez-vous savoir toutes ces choses?

– Je sais ces choses parce que ces gens-là étaient mes ennemis à cette époque, parce qu’ils luttaient contre moi, parce que je leur ai fait tout le mal que j’ai pu, parce qu’ils me l’ont rendu de leur mieux, parce que l’un d’eux, à qui j’avais eu plus particulièrement affaire, m’a donné un coup d’épée, voilà sept ans à peu près: c’était le troisième que je recevais de la même main… la fin d’un ancien compte.

– Ah! fit Mazarin avec une bonhomie admirable, si je connaissais des hommes pareils.

– Eh! Monseigneur, vous en avez un à votre porte depuis plus de six ans, et que depuis six ans vous n’avez jugé bon à rien.

– Qui donc?

– Monsieur d’Artagnan.

– Ce Gascon! s’écria Mazarin avec une surprise parfaitement jouée.

– Ce Gascon a sauvé une reine, et fait confesser à M. de Richelieu qu’en fait d’habileté, d’adresse et de politique il n’était qu’un écolier.

– En vérité!

– C’est comme j’ai l’honneur de le dire à Votre Éminence.

– Contez-moi un peu cela, mon cher monsieur de Rochefort.

– C’est bien difficile, Monseigneur, dit le gentilhomme en souriant.

– Il me le contera lui-même, alors.

– J’en doute, Monseigneur.

– Et pourquoi cela?

– Parce que le secret ne lui appartient pas; parce que, comme je vous l’ai dit, ce secret est celui d’une grande reine.

– Et il était seul pour accomplir une pareille entreprise?

– Non, Monseigneur, il avait trois amis, trois braves qui le secondaient, des braves comme vous en cherchiez tout à l’heure.

– Et ces quatre hommes étaient unis, dites-vous?

– Comme si ces quatre hommes eussent fait qu’un, comme si ces quatre cœurs eussent battu dans la même poitrine; aussi, que n’ont-ils fait à eux quatre!

– Mon cher monsieur de Rochefort, en vérité vous piquez ma curiosité à un point que je ne puis vous dire. Ne pourriez-vous donc ma narrer cette histoire?

– Non, mais je puis vous dire un conte, un véritable conte de fée, je vous en réponds, Monseigneur.

– Oh! dites-moi cela, monsieur de Rochefort, j’aime beaucoup les contes.

– Vous le voulez donc, Monseigneur? dit Rochefort en essayant de démêler une intention sur cette figure fine et rusée.

– Oui.

– Eh bien! écoutez! Il y avait une fois une reine… mais une puissante reine, la reine d’un des plus grands royaumes du monde, à laquelle un grand ministre voulait beaucoup de mal pour lui avoir voulu auparavant trop de bien. Ne cherchez pas, Monseigneur! vous ne pourriez pas deviner qui. Tout cela se passait bien longtemps avant que vous vinssiez dans le royaume où régnait cette reine. Or, il vint à la cour un ambassadeur si brave, si riche et si élégant, que toutes les femmes en devinrent folles, et que la reine elle-même, en souvenir sans doute de la façon dont il avait traité les affaires d’État, eut l’imprudence de lui donner certaine parure si remarquable qu’elle ne pouvait être remplacée. Comme cette parure venait du roi, le ministre engagea celui-ci à exiger de la princesse que cette parure figurât dans sa toilette au prochain bal. Il est inutile de vous dire, Monseigneur, que le ministre savait de science certaine que la parure avait suivi l’ambassadeur, lequel ambassadeur était fort loin, de l’autre côté des mers. La grande reine était perdue! perdue comme la dernière de ses sujettes, car elle tombait du haut de sa grandeur.

– Vraiment, fit Mazarin.

– Eh bien, Monseigneur! quatre hommes résolurent de la sauver. Ces quatre hommes, ce n’étaient pas des princes, ce n’étaient pas des ducs, ce n’étaient pas des hommes puissants, ce n’étaient même pas des hommes riches; c’étaient quatre soldats ayant grand cœur, bon bras, franche épée. Ils partirent. Le ministre savait leur départ et avait aposté des gens sur la route pour les empêcher d’arriver à leur but. Trois furent mis hors de combat par de nombreux assaillants; mais un seul arriva au port, tua ou blessa ceux qui voulaient l’arrêter, franchit la mer et rapporta la parure à la grande reine, qui put l’attacher sur son épaule au jour désigné, ce qui manqua de faire damner le ministre. Que dites-vous de ce trait-là, Monseigneur?

– C’est magnifique! dit Mazarin rêveur.

– Eh bien! j’en sais dix pareils.

Mazarin ne parlait plus, il songeait.

Cinq ou six minutes s’écoulèrent.

– Vous n’avez plus rien à me demander, Monseigneur, dit Rochefort.

– Si fait, et M. d’Artagnan était un de ces quatre hommes, dites-vous?

– C’est lui qui a mené toute l’entreprise.

– Et les autres, quels étaient-ils?

– Monseigneur, permettez que je laisse à M. d’Artagnan le soin de vous les nommer. C’étaient ses amis et non les miens; lui seul aurait quelque influence sur eux, et je ne les connais même pas sous leurs véritables noms.

– Vous vous défiez de moi, monsieur de Rochefort. Eh bien, je veux être franc jusqu’au bout; j’ai besoin de vous, de lui, de tous!

– Commençons par moi, Monseigneur, puisque vous m’avez envoyé chercher et que me voilà, puis vous passerez à eux. Vous ne vous étonnerez pas de ma curiosité: lorsqu’il il y a cinq ans qu’on est en prison, on n’est pas fâché de savoir où l’on va vous envoyer.

– Vous, mon cher monsieur de Rochefort, vous aurez le poste de confiance, vous irez à Vincennes où M. de Beaufort est prisonnier: vous me le garderez à vue. Eh bien! qu’avez-vous donc?

– J’ai que vous me proposez là une chose impossible, dit Rochefort en secouant la tête d’un air désappointé.

– Comment, une chose impossible! Et pourquoi cette chose est-elle impossible?

– Parce que M. de Beaufort est un de mes amis, ou plutôt que je suis un des siens; avez-vous oublié, Monseigneur, que c’est lui qui avait répondu de moi à la reine?

– M. de Beaufort, depuis ce temps-là, est l’ennemi de l’État.

– Oui, Monseigneur, c’est possible; mais comme je ne suis ni roi, ni reine, ni ministre, il n’est pas mon ennemi, à moi, et je ne puis accepter ce que vous m’offrez.

– Voilà ce que vous appelez du dévouement? je vous en félicite! Votre dévouement ne vous engage pas trop, monsieur de Rochefort.

– Et puis, Monseigneur, reprit Rochefort, vous comprendrez que sortir de la Bastille pour rentrer à Vincennes, ce n’est que changer de prison.

– Dites tout de suite que vous êtes du parti de M. de Beaufort, et ce sera plus franc de votre part.

– Monseigneur, j’ai été si longtemps enfermé que je ne suis que d’un parti: c’est du parti du grand air. Employez-moi à tout autre chose, envoyez-moi en mission, occupez-moi activement, mais sur les grands chemins, si c’est possible!

– Mon cher monsieur de Rochefort, dit Mazarin avec son air goguenard, votre zèle vous emporte: vous vous croyez encore un jeune homme, parce que le cœur y est toujours; mais les forces vous manqueraient. Croyez-moi donc: ce qu’il vous faut maintenant, c’est du repos. Holà, quelqu’un!

– Vous ne statuez donc rien sur moi, Monseigneur?

– Au contraire, j’ai statué.

Bernouin entra.

– Appelez un huissier, dit-il, et restez près de moi, ajouta-t-il tout bas.

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