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Alexandre Dumas: VINGT ANS APRÈS

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20 ans après leurs aventures d’Artagnan et les trois mousquetaires sont à nouveau entrainés dans l’aventure. Les temps ont changé: le Cardinal s’appelle Mazarin et n’est guère aimé, Porthos est installé et cherche un titre de baron, Aramis est devenu abbé mais aime toujours à ferrailler et Athos s’occupe de son "filleul", le Vicomte de Bragelonne.Seul d’Artagnan est resté lieutenant des Mousquetaires du Roi... Leurs aventures se déroulent au milieu de la Fronde, période qui voit vaciller le pouvoir royal sous la régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Les mousquetaires iront même jusqu’en Angeleterre pour essayer de sauver Charles Ier.... Si les personnages ont toujours les qualités de coeur et d’esprit qui ont fait le succès des Trois Mousquetaires, ils ont acquis une plus grande épaisseur et leurs doutes sont là pour en témoigner... On retrouve donc nos héros mais avec une dimension supplémentaire, chaque mousquetaire étant un symbole ou une tendance et ma fois comme cela ne nuit pas à la qualité des batailles... pourquoi se priver?

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– Bah! avec de la patience on y arrive. Eh bien! cet homme c’est…

– C’est le comte de Rochefort.

– Le comte de Rochefort!

– Malheureusement il a disparu depuis tantôt quatre ou cinq ans et je ne sais ce qu’il est devenu.

– Je le sais, moi, Guitaut, dit Mazarin.

– Alors, de quoi se plaignait donc tout à l’heure Votre Éminence, de ne rien savoir?

– Et, dit Mazarin, vous croyez que Rochefort…

– C’était l’âme damnée du cardinal, Monseigneur; mais, je vous en préviens, cela vous coûtera cher; le cardinal était prodigue avec ses créatures.

– Oui, oui, Guitaut, dit Mazarin, c’était un grand homme, mais il avait ce défaut-là. Merci, Guitaut, je ferai mon profit de votre conseil, et cela ce soir même.

Et comme en ce moment les deux interlocuteurs étaient arrivés à la cour du Palais-Royal, le cardinal salua Guitaut d’un signe de la main; et apercevant un officier qui se promenait de long en large, il s’approcha de lui.

C’était d’Artagnan qui attendait le retour du cardinal, comme celui-ci en avait donné l’ordre.

– Venez, monsieur d’Artagnan, dit Mazarin de sa voix la plus flûtée, j’ai un ordre à vous donner.

D’Artagnan s’inclina, suivit le cardinal par l’escalier secret, et, un instant après, se retrouva dans le cabinet d’où il était parti. Le cardinal s’assit devant son bureau et prit une feuille de papier sur laquelle il écrivit quelques lignes.

D’Artagnan, debout, impassible, attendit sans impatience comme sans curiosité: il était devenu un automate militaire, agissant, ou plutôt obéissant par ressort.

Le cardinal plia la lettre et y mit son cachet.

– Monsieur d’Artagnan, dit-il, vous allez porter cette dépêche à la Bastille, et ramener la personne qui en est l’objet; vous prendrez un carrosse, une escorte et vous garderez soigneusement le prisonnier.

D’Artagnan prit la lettre, porta la main à son feutre, pivota sur ses talons, comme eût pu le faire le plus habile sergent instructeur, sortit, et, un instant après, on l’entendit commander de sa voix brève et monotone:

– Quatre hommes d’escorte, un carrosse, mon cheval.

Cinq minutes après, on entendait les roues de la voiture et les fers des chevaux retentir sur le pavé de la cour.

III. Deux anciens ennemis

D’Artagnan arrivait à la Bastille comme huit heures et demie sonnaient.

Il se fit annoncer au gouverneur, qui, lorsqu’il sut qu’il venait de la part et avec un ordre du ministre, s’avança au-devant de lui jusqu’au perron.

Le gouverneur de la Bastille était alors M. du Tremblay, frère du fameux capucin Joseph, ce terrible favori de Richelieu que l’on appelait Éminence grise.

Lorsque le maréchal de Bassompierre était à la Bastille, où il resta douze ans bien comptés, et que ses compagnons, dans leurs rêves de liberté, se disaient les uns aux autres: Moi, je sortirai à telle époque; et moi, dans tel temps, Bassompierre répondait: Et moi, messieurs, je sortirai quand M. du Tremblay sortira. Ce qui voulait dire qu’à la mort du cardinal M. du Tremblay ne pouvait manquer de perdre sa place à la Bastille, et Bassompierre de reprendre la sienne à la cour.

Sa prédiction faillit en effet s’accomplir, mais d’une autre façon que ne l’avait pensé Bassompierre, car, le cardinal mort, contre toute attente, les choses continuèrent de marcher comme par le passé: M. du Tremblay ne sortit pas, et Bassompierre faillit ne point sortir.

M. du Tremblay était donc encore gouverneur de la Bastille lorsque d’Artagnan s’y présenta pour accomplir l’ordre du ministre; il le reçut avec la plus grande politesse et, comme il allait se mettre à table, il invita d’Artagnan à souper avec lui.

– Ce serait avec le plus grand plaisir, dit d’Artagnan; mais, si je ne me trompe, il y a sur l’enveloppe de la lettre très pressée.

– C’est juste, dit M. du Tremblay. Holà, major! que l’on fasse descendre le numéro 256.

En entrant à la Bastille, on cessait d’être un homme et l’on devenait un numéro.

D’Artagnan se sentit frissonner au bruit des clefs; aussi resta-t-il à cheval sans en vouloir descendre, regardant les barreaux, les fenêtres renforcées; les murs énormes qu’il n’avait jamais vus que de l’autre côté des fossés, et qui lui avaient fait si grand’peur il y avait quelque vingt années.

Un coup de cloche retentit.

– Je vous quitte, lui dit M. du Tremblay, on m’appelle pour signer la sortie du prisonnier. Au revoir, monsieur d’Artagnan.

– Que le diable m’extermine si je te rends ton souhait! murmura d’Artagnan, en accompagnant son imprécation du plus gracieux sourire; rien que de demeurer cinq minutes dans la cour j’en suis malade. Allons, allons, je vois que j’aime encore mieux mourir sur la paille, ce qui m’arrivera probablement, que d’amasser dix mille livres de rente à être gouverneur de la Bastille.

Il achevait à peine ce monologue que le prisonnier parut. En le voyant, d’Artagnan fit un mouvement de surprise qu’il réprima aussitôt. Le prisonnier monta dans le carrosse sans paraître avoir reconnu d’Artagnan.

– Messieurs, dit d’Artagnan aux quatre mousquetaires, on m’a recommandé la plus grande surveillance pour le prisonnier; or, comme le carrosse n’a pas de serrures à ses portières; je vais monter près de lui. Monsieur de Lillebonne, ayez l’obligeance de mener mon cheval en bride.

– Volontiers, mon lieutenant, répondit celui auquel il s’était adressé.

D’Artagnan mit pied à terre, il donna la bride de son cheval au mousquetaire, monta dans le carrosse, se plaça près du prisonnier, et, d’une voix dans laquelle il était impossible de distinguer la moindre émotion:

– Au Palais-Royal, et au trot, dit-il.

Aussitôt la voiture partit, et d’Artagnan, profitant de l’obscurité qui régnait sous la voûte que l’on traversait, se jeta au cou du prisonnier.

– Rochefort! s’écria-t-il. Vous! c’est bien vous! Je ne me trompe pas!

– D’Artagnan, s’écria à son tour Rochefort étonné.

– Ah! mon pauvre ami! continua d’Artagnan, ne vous ayant pas revu depuis quatre ou cinq ans, je vous ai cru mort.

– Ma foi, dit Rochefort, il n’y a pas grande différence, je crois, entre un mort et un enterré; or je suis enterré, ou peu s’en faut.

– Et pour quel crime êtes-vous à la Bastille?

– Voulez-vous que je vous dise la vérité?

– Oui.

– Eh bien! je n’en sais rien.

– De la défiance avec moi, Rochefort?

– Non, foi de gentilhomme! car il est impossible que j’y sois pour la cause que l’on m’impute.

– Quelle cause?

– Comme voleur de nuit.

– Vous, voleur de nuit! Rochefort, vous riez?

– Je comprends. Ceci demande explication, n’est-ce pas?

– Je l’avoue.

– Eh bien, voilà ce qui est arrivé: un soir, après une orgie chez Reinard, aux Tuileries, avec le duc d’Harcourt, Fontrailles, de Rieux et autres, le duc d’Harcourt proposa d’aller tirer des manteaux sur le Pont-Neuf; c’est, vous le savez, un divertissement qu’avait mis fort à la mode M. le duc d’Orléans.

– Étiez-vous fou, Rochefort! à votre âge?

– Non, j’étais ivre; et cependant, comme l’amusement me semblait médiocre, je proposai au chevalier de Rieux d’être spectateurs au lieu d’être acteurs, et, pour voir la scène des premières loges, de monter sur le cheval de bronze. Aussitôt dit, aussitôt fait. Grâce aux éperons, qui nous servirent d’étriers, en un instant nous fûmes perchés sur la croupe; nous étions à merveille et nous voyions à ravir. Déjà quatre ou cinq manteaux avaient été enlevés avec une dextérité sans égale et sans que ceux à qui on les avait enlevés osassent dire un mot, quand je ne sais quel imbécile moins endurant que les autres s’avise de crier: «À la garde!» et nous attire une patrouille d’archers. Le duc d’Harcourt, Fontrailles et les autres se sauvent; de Rieux veut en faire autant. Je le retiens en lui disant qu’on ne viendra pas nous dénicher où nous sommes. Il ne m’écoute pas, met le pied sur l’éperon pour descendre, l’éperon casse, il tombe, se rompt une jambe, et, au lieu de se taire, se met à crier comme un pendu. Je veux sauter à mon tour, mais il était trop tard: je saute dans les bras des archers, qui me conduisent au Châtelet, où je m’endors sur les deux oreilles, bien certain que le lendemain je sortirais de là. Le lendemain se passe, le surlendemain se passe, huit jours se passent; j’écris au cardinal. Le même jour on vient me chercher et l’on me conduit à la Bastille; il y a cinq ans que j’y suis. Croyez-vous que ce soit pour avoir commis le sacrilège de monter en croupe derrière Henri IV?

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