Alexandre Dumas - VINGT ANS APRÈS

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20 ans après leurs aventures d’Artagnan et les trois mousquetaires sont à nouveau entrainés dans l’aventure. Les temps ont changé: le Cardinal s’appelle Mazarin et n’est guère aimé, Porthos est installé et cherche un titre de baron, Aramis est devenu abbé mais aime toujours à ferrailler et Athos s’occupe de son "filleul", le Vicomte de Bragelonne.Seul d’Artagnan est resté lieutenant des Mousquetaires du Roi... Leurs aventures se déroulent au milieu de la Fronde, période qui voit vaciller le pouvoir royal sous la régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Les mousquetaires iront même jusqu’en Angeleterre pour essayer de sauver Charles Ier.... Si les personnages ont toujours les qualités de coeur et d’esprit qui ont fait le succès des Trois Mousquetaires, ils ont acquis une plus grande épaisseur et leurs doutes sont là pour en témoigner... On retrouve donc nos héros mais avec une dimension supplémentaire, chaque mousquetaire étant un symbole ou une tendance et ma fois comme cela ne nuit pas à la qualité des batailles... pourquoi se priver?

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Athos, debout, les regardait tous deux avec une expression d’indicible bonheur.

– Mais, madame, dit le jeune homme avec sa voix douce et sonore à la fois, il me semble qu’il n’y a qu’une carrière pour un gentilhomme, c’est celle des armes. Monsieur le comte m’a élevé avec l’intention, je crois, de faire de moi un soldat, et il m’a laissé espérer qu’il me présenterait à Paris à quelqu’un qui pourrait me recommander peut-être à M. le Prince.

– Oui, je comprends, il va bien à un jeune soldat comme vous de servir sous un général comme lui; mais voyons, attendez… personnellement je suis assez mal avec lui, à cause des querelles de madame de Montbazon, ma belle-mère, avec madame de Longueville; mais par le prince de Marcillac… Eh! vraiment, tenez, comte, c’est cela! M. le prince de Marcillac est un ancien ami à moi; il recommandera notre jeune ami à madame de Longueville, laquelle lui donnera une lettre pour son frère, M. le Prince, qui l’aime trop tendrement pour ne pas faire à l’instant même pour lui tout ce qu’elle lui demandera.

– Eh bien! voilà qui va à merveille, dit le comte. Seulement, oserai-je maintenant vous recommander la plus grande diligence? J’ai des raisons pour désirer que le vicomte ne soit plus demain soir à Paris.

– Désirez-vous que l’on sache que vous vous intéressez à lui, monsieur le comte?

– Mieux vaudrait peut-être pour son avenir que l’on ignorât qu’il m’ait jamais connu.

– Oh! monsieur! s’écria le jeune homme.

– Vous savez, Bragelonne, dit le comte, que je ne fais jamais rien sans raison.

– Oui, monsieur, répondit le jeune homme, je sais que la suprême sagesse est en vous, et je vous obéirai comme j’ai l’habitude de le faire.

– Eh bien! comte, laissez-le-moi, dit la duchesse; je vais envoyer chercher le prince de Marcillac, qui par bonheur est à Paris en ce moment, et je ne le quitterai pas que l’affaire ne soit terminée.

– C’est bien, madame la duchesse, mille grâces. J’ai moi-même plusieurs courses à faire aujourd’hui, et à mon retour, c’est-à-dire vers les six heures du soir, j’attendrai le vicomte à l’hôtel.

– Que faites-vous, ce soir?

– Nous allons chez l’abbé Scarron, pour lequel j’ai une lettre, et chez qui je dois rencontrer un de mes amis.

– C’est bien, dit la duchesse de Chevreuse, j’y passerai moi-même un instant, ne quittez donc pas ce salon que vous ne m’ayez vue.

Athos salua madame de Chevreuse et s’apprêta à sortir.

– Eh bien, monsieur le comte, dit en riant la duchesse, quitte-t-on si sérieusement ses anciens amis?

– Ah! murmura Athos en lui baisant la main, si j’avais su plus tôt que Marie Michon fût une si charmante créature!…

Et il se retira en soupirant.

XXIII. L’abbé Scarron

Il y avait, rue des Tournelles, un logis que connaissaient tous les porteurs de chaises et tous les laquais de Paris, et cependant ce logis n’était ni celui d’un grand seigneur ni celui d’un financier. On n’y mangeait pas, on n’y jouait jamais, on n’y dansait guère.

Cependant, c’était le rendez-vous du beau monde, et tout Paris y allait.

Ce logis était celui du petit Scarron.

On y riait tant, chez ce spirituel abbé; on y débitait tant de nouvelles; ces nouvelles étaient si vite commentées, déchiquetées et transformées, soit en contes, soit en épigrammes, que chacun voulait aller passer une heure avec le petit Scarron, entendre ce qu’il disait et reporter ailleurs ce qu’il avait dit. Beaucoup brûlaient aussi d’y placer leur mot; et, s’il était drôle, ils étaient eux-mêmes les bienvenus.

Le petit abbé Scarron, qui n’était au reste abbé que parce qu’il possédait une abbaye, et non point du tout parce qu’il était dans les ordres, avait été autrefois un des plus coquets prébendiers de la ville du Mans, qu’il habitait. Or, un jour de carnaval, il avait voulu réjouir outre mesure cette bonne ville dont il était l’âme; il s’était donc fait frotter de miel par son valet; puis, ayant ouvert un lit de plume, il s’était roulé dedans, de sorte qu’il était devenu le plus grotesque volatile qu’il fût possible de voir. Il avait commencé alors à faire des visites à ses amis et amies dans cet étrange costume; on avait commencé par le suivre avec ébahissement, puis avec des huées, puis les crocheteurs l’avaient insulté, puis les enfants lui avaient jeté des pierres, puis enfin il avait été obligé de prendre la fuite pour échapper aux projectiles. Du moment où il avait fui, tout le monde l’avait poursuivi; pressé, traqué, relancé de tous côtés, Scarron n’avait trouvé d’autre moyen d’échapper à son escorte qu’en se jetant à la rivière. Il nageait comme un poisson, mais l’eau était glacée. Scarron était en sueur, le froid le saisit, et en atteignant l’autre rive, il était perclus.

On avait alors essayé, par tous les moyens connus, de lui rendre l’usage de ses membres; on l’avait tant fait souffrir du traitement, qu’il avait renvoyé tous les médecins en déclarant qu’il préférait de beaucoup la maladie; puis il était revenu à Paris, où déjà sa réputation d’homme d’esprit était établie. Là, il s’était fait confectionner une chaise de son invention; et comme un jour, dans cette chaise, il faisait une visite à la reine Anne d’Autriche, celle-ci, charmée de son esprit, lui avait demandé s’il ne désirait pas quelque titre.

– Oui, Votre Majesté, il en est un que j’ambitionne fort, avait répondu Scarron.

– Et lequel? avait demandé Anne d’Autriche.

– Celui de votre malade, répondit l’abbé.

Et Scarron avait été nommé malade de la reine avec une pension de quinze cents livres.

À partir de ce moment, n’ayant plus d’inquiétude sur l’avenir, Scarron avait mené joyeuse vie, mangeant le fonds et le revenu.

Un jour cependant un émissaire du cardinal lui avait donné à entendre qu’il avait tort de recevoir M. le coadjuteur.

– Et pourquoi cela? avait demandé Scarron, n’est-ce donc point un homme de naissance?

– Si fait, pardieu!

– Aimable?

– Incontestablement.

– Spirituel?

– Il n’a malheureusement que trop d’esprit.

– Eh bien! alors, avait répondu Scarron, pourquoi voulez-vous que je cesse de voir un pareil homme?

– Parce qu’il pense mal.

– Vraiment? et de qui?

– Du cardinal.

– Comment! avait dit Scarron, je continue bien de voir M. Gilles Despréaux, qui pense mal de moi, et vous voulez que je cesse de voir M. le coadjuteur parce qu’il pense mal d’un autre? impossible!

La conversation en était restée là, et Scarron, par esprit de contrariété, n’en avait vu que plus souvent M. de Gondy.

Or, le matin du jour où nous sommes arrivés, et qui était le jour d’échéance de son trimestre, Scarron, comme c’était son habitude, avait envoyé son laquais avec son reçu pour toucher son trimestre à la caisse des pensions; mais il lui avait été répondu:

«Que l’état n’avait plus d’argent pour M. l’abbé Scarron.»

Lorsque le laquais apporta cette réponse à Scarron, il avait près de lui M. le duc de Longueville, qui offrait de lui donner une pension double de celle que le Mazarin lui supprimait; mais le rusé goutteux n’avait garde d’accepter. Il fit si bien, qu’à quatre heures de l’après-midi toute la ville savait le refus du cardinal. Justement c’était jeudi, jour de réception chez l’abbé; on y vint en foule, et l’on fronda d’une manière enragée par toute la ville.

Athos rencontra dans la rue Saint-Honoré deux gentilshommes qu’il ne connaissait pas, à cheval comme lui, suivis d’un laquais comme lui, et faisant le même chemin que lui. L’un des deux mit le chapeau à la main et lui dit:

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