Alexandre Dumas - VINGT ANS APRÈS

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20 ans après leurs aventures d’Artagnan et les trois mousquetaires sont à nouveau entrainés dans l’aventure. Les temps ont changé: le Cardinal s’appelle Mazarin et n’est guère aimé, Porthos est installé et cherche un titre de baron, Aramis est devenu abbé mais aime toujours à ferrailler et Athos s’occupe de son "filleul", le Vicomte de Bragelonne.Seul d’Artagnan est resté lieutenant des Mousquetaires du Roi... Leurs aventures se déroulent au milieu de la Fronde, période qui voit vaciller le pouvoir royal sous la régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Les mousquetaires iront même jusqu’en Angeleterre pour essayer de sauver Charles Ier.... Si les personnages ont toujours les qualités de coeur et d’esprit qui ont fait le succès des Trois Mousquetaires, ils ont acquis une plus grande épaisseur et leurs doutes sont là pour en témoigner... On retrouve donc nos héros mais avec une dimension supplémentaire, chaque mousquetaire étant un symbole ou une tendance et ma fois comme cela ne nuit pas à la qualité des batailles... pourquoi se priver?

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– J’ai dans ma poche, dit Aramis, le programme des conditions qu’est venue vous imposer avant-hier à Saint-Germain la députation dont je faisais partie. Respectons d’abord les droits anciens; les demandes qui seront portées au programme seront accordées.

– Nous étions presque d’accord sur celles-là, dit Mazarin, passons donc aux conditions particulières.

– Vous croyez donc qu’il y en aura? dit en souriant Aramis.

– Je crois que vous n’aurez pas tous le même désintéressement que M. le comte de La Fère, dit Mazarin en se retournant vers Athos en le saluant.

– Ah? Monseigneur, vous avez raison, dit Aramis, et je suis heureux de voir que vous rendez enfin justice au comte. M. de La Fère est un esprit supérieur qui plane au-dessus des désirs vulgaires et des passions humaines; c’est une âme antique et fière. M. le comte est un homme à part. Vous avez raison, Monseigneur, nous ne le valons pas, et nous sommes les premiers à le confesser avec vous.

– Aramis, dit Athos, raillez-vous?

– Non, mon cher comte, non, je dis ce que nous pensons et ce que pensent tous ceux qui vous connaissent. Mais vous avez raison, ce n’est pas de vous qu’il s’agit, c’est de Monseigneur et de son indigne serviteur le chevalier d’Herblay.

– Eh bien! que désirez-vous, monsieur, outre les conditions générales sur lesquelles nous reviendrons?

– Je désire, Monseigneur, qu’on donne la Normandie à madame de Longueville, avec l’absolution pleine et entière, et cinq cent mille livres. Je désire que Sa Majesté le roi daigne être le parrain du fils dont elle vient d’accoucher; puis que Monseigneur, après avoir assisté au baptême, aille présenter ses hommages à notre saint-père le pape.

– C’est-à-dire que vous voulez que je me démette de mes fonctions de ministre, que je quitte la France, que je m’exile?

– Je veux que Monseigneur soit pape à la première vacance, me réservant alors de lui demander des indulgences plénières pour moi et mes amis.

Mazarin fit une grimace intraduisible.

– Et vous, monsieur? demanda-t-il à d’Artagnan.

– Moi, Monseigneur, dit le Gascon, je suis en tout point du même avis que M. le chevalier d’Herblay, excepté sur le dernier article, sur lequel je diffère entièrement de lui. Loin de vouloir que Monseigneur quitte la France, je veux qu’il demeure premier ministre, car Monseigneur est un grand politique. Je tâcherai même, autant qu’il dépendra de moi, qu’il ait le dé sur la Fronde tout entière; mais à la condition qu’il se souviendra quelque peu des fidèles serviteurs du roi, et qu’il donnera la première compagnie de mousquetaires à quelqu’un que je désignerai. Et vous, du Vallon?

– Oui, à votre tour, monsieur, dit Mazarin, parlez.

– Moi, dit Porthos, je voudrais que monsieur le cardinal, pour honorer ma maison qui lui a donné asile, voulût bien, en mémoire de cette aventure, ériger ma terre en baronnie, avec promesse de l’ordre pour un de mes amis à la première promotion que fera Sa Majesté.

– Vous savez, monsieur, que pour recevoir l’ordre il faut faire ses preuves.

– Cet ami les fera. D’ailleurs, s’il le fallait absolument, Monseigneur lui dirait comment on évite cette formalité.

Mazarin se mordit les lèvres, le coup était direct, et il reprit assez sèchement:

– Tout cela se concilie fort mal, ce me semble, messieurs; car si je satisfais les uns, je mécontente nécessairement les autres. Si je reste à Paris, je ne puis aller à Rome, si je deviens pape, je ne puis rester ministre, et si je ne suis pas ministre, je ne puis pas faire M. d’Artagnan capitaine et M. du Vallon baron.

– C’est vrai, dit Aramis. Aussi, comme je fais minorité, je retire ma proposition en ce qui est du voyage de Rome et de la démission de Monseigneur.

– Je demeure donc ministre? dit Mazarin.

– Vous demeurez ministre, c’est entendu, Monseigneur, dit d’Artagnan; la France a besoin de vous.

– Et moi je me désiste de mes prétentions, reprit Aramis, Son Éminence restera premier ministre, et même favori de Sa Majesté, si elle veut m’accorder, à moi et à mes amis, ce que nous demandons pour la France et pour nous.

– Occupez-vous de vous, messieurs, et laissez la France s’arranger avec moi comme elle l’entendra, dit Mazarin.

– Non pas! non pas! reprit Aramis, il faut un traité aux frondeurs, et Votre Éminence voudra bien le rédiger et le signer devant nous, en s’engageant par le même traité à obtenir la ratification de la reine.

– Je ne puis répondre que de moi, dit Mazarin, je ne puis répondre de la reine. Et si Sa Majesté refuse?

– Oh! dit d’Artagnan, Monseigneur sait bien que Sa Majesté n’a rien à lui refuser.

– Tenez, Monseigneur, dit Aramis, voici le traité proposé par la députation des frondeurs; plaise à Votre Éminence de le lire et de l’examiner.

– Je le connais, dit Mazarin.

– Alors, signez-le donc.

– Réfléchissez, messieurs, qu’une signature donnée dans les circonstances où nous sommes pourrait être considérée comme arrachée par la violence.

– Monseigneur sera là pour dire qu’elle a été donnée volontairement.

– Mais enfin, si je refuse?

– Alors, Monseigneur, dit d’Artagnan, Votre Éminence ne pourra s’en prendre qu’à elle des conséquences de son refus.

– Vous oseriez porter la main sur un cardinal?

– Vous l’avez bien portée, Monseigneur, sur des mousquetaires de Sa Majesté!

– La reine me vengera, messieurs!

– Je n’en crois rien, quoique je ne pense pas que la bonne envie lui en manque; mais nous irons à Paris avec Votre Éminence, et les Parisiens sont gens à nous défendre…

– Comme on doit être inquiet en ce moment à Rueil et à Saint-Germain! dit Aramis; comme on doit se demander où est le cardinal, ce qu’est devenu le ministre, où est passé le favori! comme on doit chercher Monseigneur dans tous les coins et recoins! comme on doit faire des commentaires, et si la Fronde sait la disparition de Monseigneur, comme la Fronde doit triompher!

– C’est affreux, murmura Mazarin.

– Signez donc le traité, Monseigneur, dit Aramis.

– Mais si je le signe et que la reine refuse de le ratifier?

– Je me charge d’aller voir Sa Majesté, dit d’Artagnan, et d’obtenir sa signature.

– Prenez garde, dit Mazarin, de ne pas recevoir à Saint-Germain l’accueil que vous croyez avoir le droit d’attendre.

– Ah bah! dit d’Artagnan, je m’arrangerai de manière à être le bienvenu; je sais un moyen.

– Lequel?

– Je porterai à Sa Majesté la lettre par laquelle Monseigneur lui annonce le complet épuisement des finances.

– Ensuite? dit Mazarin pâlissant.

– Ensuite, quand je verrai Sa Majesté au comble de l’embarras, je la mènerai à Rueil, je la ferai entrer dans l’orangerie, et je lui indiquerai certain ressort qui fait mouvoir une caisse.

– Assez, monsieur, murmura le cardinal, assez! Où est le traité?

– Le voici, dit Aramis.

– Vous voyez que nous sommes généreux, dit d’Artagnan, car nous pouvions faire bien des choses avec un pareil secret.

– Donc, signez, dit Aramis en lui présentant la plume.

Mazarin se leva, se promena quelques instants, plutôt rêveur qu’abattu. Puis s’arrêtant tout à coup:

– Et quand j’aurai signé, messieurs, quelle sera ma garantie?

– Ma parole d’honneur, monsieur, dit Athos.

Mazarin tressaillit, se retourna vers le comte de La Fère, examina un instant ce visage noble et loyal, et prenant la plume:

– Cela me suffit, monsieur le comte, dit-il.

Et il signa.

– Et maintenant, monsieur d’Artagnan, ajouta-t-il, préparez-vous à partir pour Saint-Germain et à porter une lettre de moi à la reine.

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