Alexandre Dumas - VINGT ANS APRÈS

Здесь есть возможность читать онлайн «Alexandre Dumas - VINGT ANS APRÈS» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классическая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

VINGT ANS APRÈS: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «VINGT ANS APRÈS»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

20 ans après leurs aventures d’Artagnan et les trois mousquetaires sont à nouveau entrainés dans l’aventure. Les temps ont changé: le Cardinal s’appelle Mazarin et n’est guère aimé, Porthos est installé et cherche un titre de baron, Aramis est devenu abbé mais aime toujours à ferrailler et Athos s’occupe de son "filleul", le Vicomte de Bragelonne.Seul d’Artagnan est resté lieutenant des Mousquetaires du Roi... Leurs aventures se déroulent au milieu de la Fronde, période qui voit vaciller le pouvoir royal sous la régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Les mousquetaires iront même jusqu’en Angeleterre pour essayer de sauver Charles Ier.... Si les personnages ont toujours les qualités de coeur et d’esprit qui ont fait le succès des Trois Mousquetaires, ils ont acquis une plus grande épaisseur et leurs doutes sont là pour en témoigner... On retrouve donc nos héros mais avec une dimension supplémentaire, chaque mousquetaire étant un symbole ou une tendance et ma fois comme cela ne nuit pas à la qualité des batailles... pourquoi se priver?

VINGT ANS APRÈS — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «VINGT ANS APRÈS», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Non pas, dit d’Artagnan, au contraire, et je suis, ma foi, bien aise que Rochefort soit en liberté; mais sais-tu bien une chose: c’est que si tu tombes dans les mains des gens du roi, tu seras pendu sans miséricorde?

– Pardieu, si je le sais! dit Planchet; c’est bien ce qui me tourmente même, et voilà pourquoi je suis si content de vous avoir retrouvé; car si vous voulez me cacher, personne ne le peut mieux que vous.

– Oui, dit d’Artagnan, je ne demande pas mieux, quoique je ne risque ni plus ni moins que mon grade, s’il était reconnu que j’ai donné asile à un rebelle.

– Ah! monsieur, vous savez bien que moi je risquerais ma vie pour vous.

– Tu pourrais même ajouter que tu l’as risquée, Planchet. Je n’oublie que les choses que je dois oublier, et quant à celle-ci, je veux m’en souvenir. Assieds-toi donc là, mange tranquille, car je m’aperçois que tu regardes les restes de mon souper avec un regard des plus expressifs.

– Oui, monsieur, car le buffet de la voisine était fort mal garni en choses succulentes, et je n’ai mangé depuis hier midi qu’une tartine de pain et de confitures. Quoique je ne méprise pas les douceurs quand elles viennent en leur lieu et place, j’ai trouvé le souper un peu bien léger.

– Pauvre garçon! dit d’Artagnan; eh bien! voyons, remets-toi!

– Ah! monsieur, vous me sauvez deux fois la vie, dit Planchet.

Et il s’assit à la table, où il commença à dévorer comme aux beaux jours de la rue des Fossoyeurs.

D’Artagnan continuait de se promener de long en large; il cherchait dans son esprit tout le parti qu’il pouvait tirer de Planchet dans les circonstances où il se trouvait. Pendant ce temps, Planchet travaillait de son mieux à réparer les heures perdues.

Enfin il poussa ce soupir de satisfaction de l’homme affamé, qui indique qu’après avoir pris un premier et solide acompte il va faire une petite halte.

– Voyons, dit d’Artagnan, qui pensa que le moment était venu de commencer l’interrogatoire, procédons par ordre; sais-tu où est Athos?

– Non, monsieur, répondit Planchet.

– Diable! Sais-tu où est Porthos?

– Pas davantage.

– Diable, diable!

– Et Aramis?

– Non plus.

– Diable, diable, diable!

– Mais, dit Planchet de son air narquois, je sais où est Bazin.

– Comment! tu sais où est Bazin?

– Oui, monsieur.

– Et où est-il?

– À Notre-Dame.

– Et que fait-il à Notre-Dame?

– Il est bedeau.

– Bazin bedeau à Notre-Dame! Tu en es sûr?

– Parfaitement sûr; je l’ai vu, je lui ai parlé.

– Il doit savoir où est son maître.

– Sans aucun doute.

D’Artagnan réfléchit, puis il prit son manteau et son épée et s’apprêta à sortir.

– Monsieur, dit Planchet d’un air lamentable, m’abandonnez-vous ainsi? songez que je n’ai d’espoir qu’en vous!

– Mais on ne viendra pas te chercher ici, dit d’Artagnan.

– Enfin, si on y venait, dit le prudent Planchet, songez que pour les gens de la maison, qui ne m’ont pas vu entrer, je suis un voleur.

– C’est juste, dit d’Artagnan; voyons, parles-tu un patois quelconque?

– Je parle mieux que cela, monsieur, dit Planchet, je parle une langue; je parle le flamand.

– Et où diable l’as-tu appris?

– En Artois, où j’ai fait la guerre deux ans. Écoutez Goeden morgen, mynheer! ith ben begeeray te weeten the gesond bects omstand.

– Ce qui veut dire?

– Bonjour, monsieur! je m’empresse de m’informer de l’état de votre santé.

– Il appelle cela une langue! Mais, n’importe, dit d’Artagnan, cela tombe à merveille.

D’Artagnan alla à la porte, appela un garçon et lui ordonna de dire à la belle Madeleine de monter.

– Que faites-vous, monsieur, dit Planchet, vous allez confier notre secret à une femme!

– Sois tranquille, celle-là ne soufflera pas le mot.

En ce moment l’hôtesse entra. Elle accourait l’air riant, s’attendant à trouver d’Artagnan seul; mais, en apercevant Planchet, elle recula d’un air étonné.

– Ma chère hôtesse, dit d’Artagnan, je vous présente monsieur votre frère qui arrive de Flandre, et que je prends pour quelques jours à mon service.

– Mon frère! dit l’hôtesse de plus en plus étonnée.

– Souhaitez donc le bonjour à votre sœur, master Peter.

Vilkom, zuster! dit Planchet.

Goeden day, broer! répondit l’hôtesse étonnée.

– Voici la chose, dit d’Artagnan: Monsieur est votre frère, que vous ne connaissez pas peut-être, mais que je connais, moi; il est arrivé d’Amsterdam; vous l’habillez pendant mon absence; à mon retour, c’est-à-dire dans une heure, vous me le présentez, et, sur votre recommandation, quoiqu’il ne dise pas un mot de français, comme je n’ai rien à vous refuser, je le prends à mon service, vous entendez?

– C’est-à-dire que je devine ce que vous désirez, et c’est tout ce qu’il me faut, dit Madeleine.

– Vous êtes une femme précieuse, ma belle hôtesse, et je m’en rapporte à vous.

Sur quoi, ayant fait un signe d’intelligence à Planchet, d’Artagnan sortit pour se rendre à Notre-Dame.

VIII. Des influences différentes que peut avoir une demi-pistole sur un bedeau et sur un enfant de chœur

D’Artagnan prit le Pont-Neuf en se félicitant d’avoir retrouvé Planchet; car tout en ayant l’air de rendre un service au digne garçon, c’était dans la réalité d’Artagnan qui en recevait un de Planchet. Rien ne pouvait en effet lui être plus agréable en ce moment qu’un laquais brave et intelligent. Il est vrai que Planchet, selon toute probabilité, ne devait pas rester longtemps à son service; mais, en reprenant sa position sociale rue des Lombards, Planchet demeurait l’obligé de d’Artagnan, qui lui avait, en le cachant chez lui, sauvé la vie ou à peu près, et d’Artagnan n’était pas fâché d’avoir des relations dans la bourgeoisie au moment où celle-ci s’apprêtait à faire la guerre à la cour. C’était une intelligence dans le camp ennemi, et, pour un homme aussi fin que l’était d’Artagnan, les plus petites choses pouvaient mener aux grandes.

C’était donc dans cette disposition d’esprit, assez satisfait du hasard et de lui-même, que d’Artagnan atteignit Notre-Dame. Il monta le perron, entra dans l’église, et, s’adressant à un sacristain qui balayait une chapelle, il lui demanda s’il ne connaissait pas M. Bazin.

– M. Bazin le bedeau? dit le sacristain.

– Lui-même.

– Le voilà qui sert la messe là-bas, à la chapelle de la Vierge.

D’Artagnan tressaillit de joie, il lui semblait que, quoi que lui en eût dit Planchet, il ne trouverait jamais Bazin; mais maintenant qu’il tenait un bout du fil, il répondait bien d’arriver à l’autre bout.

Il alla s’agenouiller en face de la chapelle pour ne pas perdre son homme de vue. C’était heureusement une messe basse et qui devait finir promptement. D’Artagnan, qui avait oublié ses prières et qui avait négligé de prendre un livre de messe, utilisa ses loisirs en examinant Bazin.

Bazin portait son costume, on peut le dire, avec autant de majesté que de béatitude. On comprenait qu’il était arrivé, ou peu s’en fallait, à l’apogée de ses ambitions, et que la baleine garnie d’argent qu’il tenait à la main lui paraissait aussi honorable que le bâton de commandement que Condé jeta ou ne jeta pas dans les lignes ennemies à la bataille de Fribourg. Son physique avait subi un changement, si on peut le dire, parfaitement analogue au costume. Tout son corps s’était arrondi et comme chanoinisé. Quant à sa figure, les parties saillantes semblaient s’en être effacées. Il avait toujours son nez, mais les joues, en s’arrondissant, en avaient attiré à elles chacune une partie; le menton fuyait sous la gorge; chose qui était non pas de la graisse, mais de la bouffissure, laquelle avait enfermé ses yeux; quant au front, des cheveux taillés carrément et saintement le couvraient jusqu’à trois lignes des sourcils. Hâtons-nous de dire que le front de Bazin n’avait toujours eu, même au temps de sa plus grande découverte, qu’un pouce et demi de hauteur.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «VINGT ANS APRÈS»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «VINGT ANS APRÈS» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «VINGT ANS APRÈS»

Обсуждение, отзывы о книге «VINGT ANS APRÈS» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x