Alexandre Dumas - VINGT ANS APRÈS

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20 ans après leurs aventures d’Artagnan et les trois mousquetaires sont à nouveau entrainés dans l’aventure. Les temps ont changé: le Cardinal s’appelle Mazarin et n’est guère aimé, Porthos est installé et cherche un titre de baron, Aramis est devenu abbé mais aime toujours à ferrailler et Athos s’occupe de son "filleul", le Vicomte de Bragelonne.Seul d’Artagnan est resté lieutenant des Mousquetaires du Roi... Leurs aventures se déroulent au milieu de la Fronde, période qui voit vaciller le pouvoir royal sous la régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin. Les mousquetaires iront même jusqu’en Angeleterre pour essayer de sauver Charles Ier.... Si les personnages ont toujours les qualités de coeur et d’esprit qui ont fait le succès des Trois Mousquetaires, ils ont acquis une plus grande épaisseur et leurs doutes sont là pour en témoigner... On retrouve donc nos héros mais avec une dimension supplémentaire, chaque mousquetaire étant un symbole ou une tendance et ma fois comme cela ne nuit pas à la qualité des batailles... pourquoi se priver?

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Celui-ci, que ses éloges avaient doucement caressé au cœur, le reçut avec un gracieux sourire.

– En vérité, monsieur, lui dit d’Artagnan, je suis heureux de trouver quelqu’un avec qui parler ma pauvre langue. M. du Vallon, mon ami, est d’un caractère fort mélancolique, de sorte qu’on ne saurait lui tirer quatre paroles par jour; quant à nos deux prisonniers, vous comprenez qu’ils sont peu en train de faire la conversation.

– Ce sont des royalistes enragés, dit Groslow.

– Raison de plus pour qu’ils nous boudent d’avoir pris le Stuart, à qui, je l’espère bien, vous allez faire un bel et bon procès.

– Dame! dit Groslow, nous le conduisons à Londres pour cela.

– Et vous ne le perdez pas de vue, je présume?

– Peste! je le crois bien! Vous le voyez, ajouta l’officier en riant, il a une escorte vraiment royale.

– Oui, le jour, il n’y a pas de danger qu’il vous échappe; mais la nuit…

– La nuit, les précautions redoublent.

– Et quel mode de surveillance employez-vous?

– Huit hommes demeurent constamment dans sa chambre.

– Diable! fit d’Artagnan, il est bien gardé. Mais, outre ces huit hommes, vous placez sans doute une garde dehors? On ne peut prendre trop de précaution contre un pareil prisonnier.

– Oh! non. Pensez donc: que voulez-vous que fassent deux hommes sans armes contre huit hommes armés?

– Comment, deux hommes?

– Oui, le roi et son valet de chambre.

– On a donc permis à son valet de chambre de ne pas le quitter?

– Oui, Stuart a demandé qu’on lui accordât cette grâce, et le colonel Harrison y a consenti. Sous prétexte qu’il est roi, il paraît qu’il ne peut pas s’habiller ni se déshabiller tout seul.

– En vérité, capitaine, dit d’Artagnan décidé à continuer à l’endroit de l’officier anglais le système laudatif qui lui avait si bien réussi, plus je vous écoute, plus je m’étonne de la manière facile et élégante avec laquelle vous parlez le français. Vous avez habité Paris trois ans, c’est bien; mais j’habiterais Londres toute ma vie que je n’arriverais pas, j’en suis sûr, au degré où vous en êtes. Que faisiez-vous donc à Paris?

– Mon père, qui est commerçant, m’avait placé chez son correspondant, qui, de son côté, avait envoyé son fils chez mon père; c’est l’habitude entre négociants de faire de pareils échanges.

– Et Paris vous a-t-il plu, monsieur?

– Oui, mais vous auriez grand besoin d’une révolution dans le genre de la nôtre; non pas contre votre roi, qui n’est qu’un enfant, mais contre ce ladre d’italien qui est l’amant de votre reine.

– Ah! je suis bien de votre avis, monsieur, et que ce serait bientôt fait, si nous avions seulement douze officiers comme vous, sans préjugés, vigilants, intraitables! Ah! nous viendrions bien vite à bout du Mazarin, et nous lui ferions un bon petit procès comme celui que vous allez faire à votre roi.

– Mais, dit l’officier, je croyais que vous étiez à son service, et que c’était lui qui vous avait envoyé au général Cromwell?

– C’est-à-dire que je suis au service du roi, et que, sachant qu’il devait envoyer quelqu’un en Angleterre, j’ai sollicité cette mission, tant était grand mon désir de connaître l’homme de génie qui commande à cette heure aux trois royaumes. Aussi, quand il nous a proposé, à M. du Vallon et à moi, de tirer l’épée en l’honneur de la vieille Angleterre, vous avez vu comme nous avons mordu à la proposition.

– Oui, je sais que vous avez chargé aux côtés de M. Mordaunt.

– À sa droite et à sa gauche, monsieur. Peste, encore un brave et excellent jeune homme que celui-là. Comme il vous a décousu monsieur son oncle! avez-vous vu?

– Le connaissez-vous? demanda l’officier.

– Beaucoup; je puis même dire que nous sommes fort liés: M. du Vallon et moi sommes venus avec lui de France.

– Il paraît même que vous l’avez fait attendre fort longtemps à Boulogne.

– Que voulez-vous, dit d’Artagnan, j’étais comme vous, j’avais un roi en garde.

– Ah! ah! dit Groslow, et quel roi?

– Le nôtre, pardieu! le petit king , Louis le quatorzième.

Et d’Artagnan ôta son chapeau. L’Anglais en fit autant par politesse.

– Et combien de temps l’avez-vous gardé?

– Trois nuits, et, par ma foi, je me rappellerai toujours ces trois nuits avec plaisir.

– Le jeune roi est donc bien aimable?

– Le roi! il dormait les poings fermés.

– Mais alors, que voulez-vous dire?

– Je veux dire que mes amis les officiers aux gardes et aux mousquetaires me venaient tenir compagnie, et que nous passions nos nuits à boire et à jouer.

– Ah! oui, dit l’Anglais avec un soupir, c’est vrai, vous êtes joyeux compagnons, vous autres Français.

– Ne jouez-vous donc pas aussi, quand vous êtes de garde?

– Jamais, dit l’Anglais.

– En ce cas vous devez fort vous ennuyer et je vous plains, dit d’Artagnan.

– Le fait est, reprit l’officier, que je vois arriver mon tour avec une certaine terreur. C’est fort long, une nuit tout entière à veiller.

– Oui, quand on veille seul ou avec des soldats stupides; mais quand on veille avec un joyeux partner , quand on fait rouler l’or et les dés sur une table, la nuit passe comme un rêve. N’aimez-vous donc pas le jeu?

– Au contraire.

– Le lansquenet, par exemple?

– J’en suis fou, je le jouais presque tous les soirs en France.

– Et depuis que vous êtes en Angleterre?

– Je n’ai pas tenu un cornet ni une carte.

– Je vous plains, dit d’Artagnan d’un air de compassion profonde.

– Écoutez, dit l’Anglais, faites une chose.

– Laquelle?

– Demain je suis de garde.

– Près du Stuart?

– Oui. Venez passer la nuit avec moi.

– Impossible.

– Impossible?

– De toute impossibilité.

– Comment cela?

– Chaque nuit je fais la partie de M. du Vallon. Quelquefois nous ne nous couchons pas… Ce matin, par exemple, au jour nous jouions encore.

– Eh bien?

– Eh bien! il s’ennuierait si je ne faisais pas sa partie.

– Il est beau joueur?

– Je lui ai vu perdre jusqu’à deux mille pistoles en riant aux larmes.

– Amenez-le alors.

– Comment voulez-vous? Et nos prisonniers?

– Ah diable! c’est vrai, dit l’officier. Mais faites-les garder par vos laquais.

– Oui, pour qu’ils se sauvent! dit d’Artagnan, je n’ai garde.

– Ce sont donc des hommes de condition, que vous y tenez tant?

– Peste! l’un est un riche seigneur de la Touraine; l’autre est un chevalier de Malte de grande maison. Nous avons traité de leur rançon à chacun: deux mille livres sterling en arrivant en France. Nous ne voulons donc pas quitter un seul instant des hommes que nos laquais savent des millionnaires. Nous les avons bien un peu fouillés en les prenant et je vous avouerai même que c’est leur bourse que nous nous tiraillons chaque nuit, M. du Vallon et moi; mais ils peuvent nous avoir caché quelque pierre précieuse, quelque diamant de prix, de sorte que nous sommes comme les avares, qui ne quittent pas leur trésor; nous nous sommes constitués gardiens permanents de nos hommes, et quand je dors, M. du Vallon veille.

– Ah! ah! fit Groslow.

– Vous comprenez donc maintenant ce qui me force de refuser votre politesse, à laquelle au reste je suis d’autant plus sensible, que rien n’est plus ennuyeux que de jouer toujours avec la même personne; les chances se compensent éternellement, et au bout d’un mois on trouve qu’on ne s’est fait ni bien ni mal.

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