Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome II

Здесь есть возможность читать онлайн «Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome II» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классическая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le compte de Monte-Cristo Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le compte de Monte-Cristo Tome II»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

Le compte de Monte-Cristo Tome II — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le compte de Monte-Cristo Tome II», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Non; vous désiriez une preuve, voilà tout. Eh bien, répéta le comte, maintenant que nous nous entendons, maintenant que vous n’avez plus aucune défiance, fixons, si vous le voulez bien, une somme générale pour la première année: six millions, par exemple.

– Six millions, soit! dit Danglars suffoqué.

– S’il me faut plus, reprit machinalement Monte-Cristo, nous mettrons plus; mais je ne compte rester qu’une année en France, et pendant cette année je ne crois pas dépasser ce chiffre… enfin nous verrons… Veuillez, pour commencer, me faire porter cinq cent mille francs demain, je serai chez moi jusqu’à midi, et d’ailleurs, si je n’y étais pas, je laisserais un reçu à mon intendant.

– L’argent sera chez vous demain à dix heures du matin, monsieur le comte, répondit Danglars. Voulez-vous de l’or, ou des billets de banque, ou de l’argent?

– Or et billets par moitié, s’il vous plaît.

Et le comte se leva.

«Je dois vous confesser une chose, monsieur le comte, dit Danglars à son tour; je croyais avoir des notions exactes sur toutes les belles fortunes de l’Europe, et cependant la vôtre, qui me paraît considérable, m’était, je l’avoue, tout à fait inconnue; elle est récente?

– Non, monsieur, répondit Monte-Cristo, elle est, au contraire, de fort vieille date: c’était une espèce de trésor de famille auquel il était défendu de toucher, et dont les intérêts accumulés ont triplé le capital; l’époque fixée par le testateur est révolue depuis quelques années seulement: ce n’est donc que depuis quelques années que j’en use, et votre ignorance à ce sujet n’a rien que de naturel; au reste, vous la connaîtrez mieux dans quelque temps.»

Et le comte accompagna ces mots d’un de ces sourires pâles qui faisaient si grand-peur à Franz d’Épinay.

«Avec vos goûts et vos intentions, monsieur, continua Danglars, vous allez déployer dans la capitale un luxe qui va nous écraser tous, nous autres pauvres petits millionnaires: cependant comme vous me paraissez amateur, car lorsque je suis entré vous regardiez mes tableaux, je vous demande la permission de vous faire voir ma galerie: tous tableaux anciens, tous tableaux de maîtres garantis comme tels; je n’aime pas les modernes.

– Vous avez raison, monsieur, car ils ont en général un grand défaut: c’est celui de n’avoir pas encore eu le temps de devenir des anciens.

– Puis-je vous montrer quelques statues de Thorwaldsen, de Bartoloni, de Canova, tous artistes étrangers? Comme vous voyez, je n’apprécie pas les artistes français.

– Vous avez le droit d’être injuste avec eux, monsieur, ce sont vos compatriotes.

– Mais tout cela sera pour plus tard, quand nous aurons fait meilleure connaissance, pour aujourd’hui, je me contenterai, si vous le permettez toutefois, de vous présenter à Mme la baronne Danglars; excusez mon empressement, monsieur le comte, mais un client comme vous fait presque partie de la famille.»

Monte-Cristo s’inclina, en signe qu’il acceptait l’honneur que le financier voulait bien lui faire.

Danglars sonna; un laquais, vêtu d’une livrée éclatante, parut.

«Mme la baronne est-elle chez elle? demanda Danglars.

– Oui, monsieur le baron, répondit le laquais.

– Seule?

– Non, madame a du monde.

– Ce ne sera pas indiscret de vous présenter devant quelqu’un n’est-ce pas, monsieur le comte? Vous ne gardez pas l’incognito?

– Non, Monsieur le baron, dit en souriant Monte-Cristo, je ne me reconnais pas ce droit-là.

– Et qui est près de madame? M. Debray?» demanda Danglars avec une bonhomie qui fit sourire intérieurement Monte-Cristo, déjà renseigné sur les transparents secrets d’intérieur du financier.

«M. Debray, oui, monsieur le baron», répondit le laquais.

Danglars fit un signe de tête.

Puis se tournant vers Monte-Cristo:

«M. Lucien Debray, dit-il, est un ancien ami à nous, secrétaire intime du ministre de l’intérieur; quant à ma femme, elle a dérogé en m’épousant, car elle appartient à une ancienne famille, c’est une demoiselle de Servières, veuve en premières noces de M. le colonel marquis de Nargonne.

– Je n’ai pas l’honneur de connaître Mme Danglars; mais j’ai déjà rencontré M. Lucien Debray.

– Bah! dit Danglars, où donc cela?

– Chez M. de Morcerf.

– Ah! vous connaissez le petit vicomte, dit Danglars.

– Nous nous sommes trouvés ensemble à Rome à l’époque du carnaval.

– Ah! oui, dit Danglars; n’ai-je pas entendu parler de quelque chose comme une aventure singulière avec des bandits, des voleurs dans les ruines? Il a été tiré de là miraculeusement. Je crois qu’il a raconté quelque chose de tout cela à ma femme et à ma fille à son retour d’Italie.

– Mme la baronne attend ces messieurs, revint dire le laquais.

– Je passe devant pour vous montrer le chemin, fit Danglars en saluant.

– Et moi, je vous suis», dit Monte-Cristo.

XLVII. L’attelage gris pommelé.

Le baron, suivi du comte, traversa une longue file d’appartements remarquables par leur lourde somptuosité et leur fastueux mauvais goût, et arriva jusqu’au boudoir de Mme Danglars, petite pièce octogone tendue de satin rose recouvert de mousseline des Indes; les fauteuils étaient en vieux bois doré et en vieilles étoffes; les dessus des portes représentaient des bergeries dans le genre de Boucher; enfin deux jolis pastels en médaillon, en harmonie avec le reste de l’ameublement, faisaient de cette petite chambre la seule de l’hôtel qui eût quelque caractère; il est vrai qu’elle avait échappé au plan général arrêté entre M. Danglars et son architecte, une des plus hautes et des plus éminentes célébrités de l’Empire, et que c’était la baronne et Lucien Debray seulement qui s’en étaient réservé la décoration. Aussi M. Danglars, grand admirateur de l’antique à la manière dont le comprenait le Directoire, méprisait-il fort ce coquet petit réduit, où, au reste, il n’était admis en général qu’à la condition qu’il ferait excuser sa présence en amenant quelqu’un; ce n’était donc pas en réalité Danglars qui présentait, c’était au contraire lui qui était présenté et qui était bien ou mal reçu selon que le visage du visiteur était agréable ou désagréable à la baronne.

Mme Danglars, dont la beauté pouvait encore être citée, malgré ses trente-six ans, était à son piano, petit chef-d’œuvre de marqueterie, tandis que Lucien Debray, assis devant une table à ouvrage, feuilletait un album.

Lucien avait déjà, avant son arrivée, eu le temps de raconter à la baronne bien des choses relatives au comte. On sait combien, pendant le déjeuner chez Albert, Monte-Cristo avait fait impression sur ses convives; cette impression, si peu impressionnable qu’il fût, n’était pas encore effacée chez Debray, et les renseignements qu’il avait donnés à la baronne sur le comte s’en étaient ressentis. La curiosité de Mme Danglars, excitée par les anciens détails venus de Morcerf et les nouveaux détails venus de Lucien, était donc portée à son comble. Aussi cet arrangement de piano et d’album n’était-il qu’une de ces petites ruses du monde à l’aide desquelles on voile les plus fortes précautions. La baronne reçut en conséquence M. Danglars avec un sourire, ce qui de sa part n’était pas chose habituelle. Quant au comte, il eut, en échange de son salut, une cérémonieuse, mais en même temps gracieuse révérence.

Lucien, de son côté, échangea avec le comte un salut de demi-connaissance, et avec Danglars un geste d’intimité.

«Madame la baronne, dit Danglars, permettez que je vous présente M. le comte de Monte-Cristo, qui m’est adressé par mes correspondants de Rome avec les recommandations les plus instantes: je n’ai qu’un mot à en dire et qui va en un instant le rendre la coqueluche de toutes nos belles dames; il vient à Paris avec l’intention d’y rester un an et de dépenser six millions pendant cette année; cela promet une série de bals, de dîners, de médianoches, dans lesquels j’espère que M. le comte ne nous oubliera pas plus que nous ne l’oublierons nous-mêmes dans nos petites fêtes.»

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le compte de Monte-Cristo Tome II»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le compte de Monte-Cristo Tome II» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le compte de Monte-Cristo Tome II»

Обсуждение, отзывы о книге «Le compte de Monte-Cristo Tome II» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x