Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome II

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Le compte de Monte-Cristo Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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«Excusez-moi, monsieur, dit-il, de ne pas vous avoir donné du premier coup le titre sous lequel vous m’avez été annoncé; mais, vous le savez, nous vivons sous un gouvernement populaire, et moi, je suis un représentant des intérêts du peuple.

– De sorte, répondit Monte-Cristo, que, tout en conservant l’habitude de vous faire appeler baron, vous avez perdu celle d’appeler les autres, comte.

– Ah! je n’y tiens pas même pour moi, monsieur, répondit négligemment Danglars; ils m’ont nommé baron et fait chevalier de la Légion d’honneur pour quelques services rendus, mais…

– Mais vous avez abdiqué vos titres, comme ont fait autrefois MM. de Montmorency et de Lafayette? C’était un bel exemple à suivre, monsieur.

– Pas tout à fait, cependant, reprit Danglars embarrassé; pour les domestiques, vous comprenez…

– Oui, vous vous appelez monseigneur pour vos gens; pour les journalistes, vous vous appelez monsieur; et pour vos commettants, citoyen. Ce sont des nuances très applicables au gouvernement constitutionnel. Je comprends parfaitement.»

Danglars se pinça les lèvres: il vit que, sur ce terrain-là, il n’était pas de force avec Monte-Cristo, il essaya donc de revenir sur un terrain qui lui était plus familier.

«Monsieur le comte, dit-il en s’inclinant, j’ai reçu une lettre d’avis de la maison Thomson et French.

– J’en suis charmé, monsieur le baron. Permettez-moi de vous traiter comme vous traitent vos gens, c’est une mauvaise habitude prise dans des pays où il y a encore des barons, justement parce qu’on n’en fait plus. J’en suis charmé, dis-je; je n’aurai pas besoin de me présenter moi-même, ce qui est toujours assez embarrassant. Vous aviez donc, disiez-vous, reçu une lettre d’avis?

– Oui, dit Danglars; mais je vous avoue que je n’en ai pas parfaitement compris le sens.

– Bah!

– Et j’avais même eu l’honneur de passer chez vous pour vous demander quelques explications.

– Faites, monsieur, me voilà, j’écoute et suis prêt à vous entendre.

– Cette lettre, dit Danglars, je l’ai sur moi, je crois (il fouilla dans sa poche). Oui, la voici: cette lettre ouvre à M. le comte de Monte-Cristo un crédit illimité sur ma maison.

– Eh bien, monsieur le baron, que voyez-vous d’obscur là-dedans?

– Rien, monsieur; seulement le mot illimité

– Eh bien, ce mot n’est-il pas français?… Vous comprenez, ce sont des Anglo-Allemands qui écrivent.

– Oh! si fait, monsieur, et du côté de la syntaxe il n’y a rien à redire, mais il n’en est pas de même du côté de la comptabilité.

– Est-ce que la maison Thomson et French, demanda Monte-Cristo de l’air le plus naïf qu’il put prendre, n’est point parfaitement sûre, à votre avis, monsieur le baron? diable! cela me contrarierait, car j’ai quelques fonds placés chez elle.

– Ah! parfaitement sûre, répondit Danglars avec un sourire presque railleur; mais le sens du mot illimité, en matière de finances, est tellement vague…

– Qu’il est illimité, n’est-ce pas? dit Monte-Cristo.

– C’est justement cela, monsieur, que je voulais dire. Or, le vague, c’est le doute, et, dit le sage, dans le doute abstiens-toi.

– Ce qui signifie, reprit Monte-Cristo, que si maison la Thomson et French est disposée à faire des folies, la maison Danglars ne l’est pas à suivre son exemple.

– Comment cela, monsieur le comte?

– Oui, sans doute, MM. Thomson et French font les affaires sans chiffres; mais M. Danglars a une limite aux siennes; c’est un homme sage, comme il disait tout à l’heure.

– Monsieur, répondit orgueilleusement le banquier, personne n’a encore compté avec ma caisse.

– Alors, répondit froidement Monte-Cristo, il paraît que c’est moi qui commencerai.

– Qui vous dit cela?

– Les explications que vous me demandez, monsieur, et qui ressemblent fort à des hésitations…»

Danglars se mordit les lèvres; c’était la seconde fois qu’il était battu par cet homme et cette fois sur un terrain qui était le sien. Sa politesse railleuse n’était qu’affectée, et touchait à cet extrême si voisin qui est l’impertinence.

Monte-Cristo, au contraire, souriait de la meilleure grâce du monde, et possédait, quand il le voulait, un certain air naïf qui lui donnait bien des avantages.

«Enfin, monsieur, dit Danglars après un moment de silence, je vais essayer de me faire comprendre en vous priant de fixer vous-même la somme que vous comptez toucher chez moi.

– Mais, monsieur, reprit Monte-Cristo décidé à ne pas perdre un pouce de terrain dans la discussion, si j’ai demandé un crédit illimité sur vous, c’est que je ne savais justement pas de quelles sommes j’aurais besoin.»

Le banquier crut que le moment était venu enfin de prendre le dessus; il se renversa dans son fauteuil, et avec un lourd et orgueilleux sourire:

«Oh! monsieur, dit-il, ne craignez pas de désirer; vous pourrez vous convaincre alors que le chiffre de la maison Danglars, tout limité qu’il est, peut satisfaire les plus larges exigences, et dussiez-vous demander un million…

– Plaît-il? fit Monte-Cristo.

– Je dis un million, répéta Danglars avec l’aplomb de la sottise.

– Et que ferais-je d’un million? dit le comte. Bon Dieu! monsieur, s’il ne m’eût fallu qu’un million, je ne me serais pas fait ouvrir un crédit pour une pareille misère. Un million? mais j’ai toujours un million dans mon portefeuille ou dans mon nécessaire de voyage.»

Et Monte-Cristo retira d’un petit carnet où étaient ses cartes de visite deux bons de cinq cent mille francs chacun, payables au porteur, sur le Trésor.

Il fallait assommer et non piquer un homme comme Danglars. Le coup de massue fit son effet: le banquier chancela et eut le vertige; il ouvrit sur Monte-Cristo deux yeux hébétés dont la prunelle se dilata effroyablement.

«Voyons, avouez-moi, dit Monte-Cristo, que vous vous défiez de la maison Thomson et French. Mon Dieu! c’est tout simple; j’ai prévu le cas, et, quoique assez étranger aux affaires, j’ai pris mes précautions. Voici donc deux autres lettres pareilles à celle qui vous est adressée, l’une est de la maison Arestein et Eskoles, de Vienne, sur M. le baron de Rothschild, l’autre est de la maison Baring, de Londres, sur M. Laffitte. Dites un mot, monsieur, et je vous ôterai toute préoccupation, en me présentant dans l’une ou l’autre de ces deux maisons.»

C’en était fait, Danglars était vaincu; il ouvrit avec un tremblement visible la lettre de Vienne et la lettre de Londres, que lui tendait du bout des doigts le comte, vérifia l’authenticité des signatures avec une minutie qui eût été insultante pour Monte-Cristo, s’il n’eût pas fait la part de l’égarement du banquier.

«Oh! monsieur, voilà trois signatures qui valent bien des millions, dit Danglars en se levant comme pour saluer la puissance de l’or personnifiée en cet homme qu’il avait devant lui. Trois crédits illimités sur nos maisons! Pardonnez-moi, monsieur le comte, mais tout en cessant d’être défiant, on peut demeurer encore étonné.

– Oh! ce n’est pas une maison comme la vôtre qui s’étonnerait ainsi, dit Monte-Cristo avec toute sa politesse; ainsi, vous pourrez donc m’envoyer quelque argent, n’est-ce pas?

– Parlez, monsieur le comte; je suis à vos ordres.

– Eh bien, reprit Monte-Cristo, à présent que nous nous entendons, car nous nous entendons, n’est-ce pas?»

Danglars fit un signe de tête affirmatif.

«Et vous n’avez plus aucune défiance? continua Monte-Cristo.

– Oh! monsieur le comte! s’écria le banquier, je n’en ai jamais eu.

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