Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome II
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- Название:Le compte de Monte-Cristo Tome II
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Ali s’inclina. Bientôt on entendit héler le concierge; la grille s’ouvrit, une voiture roula dans l’allée et s’arrêta devant le perron. Le comte descendit; la portière était déjà ouverte; il tendit la main à une jeune femme enveloppée d’une mante de soie verte toute brodée d’or qui lui couvrait la tête.
La jeune femme prit la main qu’on lui tendait, la baisa avec un certain amour mêlé de respect, et quelques mots furent échangés, tendrement de la part de la jeune femme et avec une douce gravité de la part du comte, dans cette langue sonore que le vieil Homère a mise dans la bouche de ses dieux.
Alors, précédé d’Ali qui portait un flambeau de cire rose, la jeune femme, laquelle n’était autre que cette belle Grecque, compagne ordinaire de Monte-Cristo en Italie, fut conduite à son appartement, puis le comte se retira dans le pavillon qu’il s’était réservé.
À minuit et demi, toutes les lumières étaient éteintes dans la maison, et l’on eût pu croire que tout le monde dormait.
XLVI. Le crédit illimité.
Le lendemain, vers deux heures de l’après-midi une calèche attelée de deux magnifiques chevaux anglais s’arrêta devant la porte de Monte-Cristo; un homme vêtu d’un habit bleu, à boutons de soie de même couleur, d’un gilet blanc sillonné par une énorme chaîne d’or et d’un pantalon couleur noisette, coiffé de cheveux si noirs et descendant si bas sur les sourcils, qu’on eût pu hésiter à les croire naturels tant ils semblaient peu en harmonie avec celles des rides inférieures qu’ils ne parvenaient point à cacher; un homme enfin de cinquante à cinquante-cinq ans, et qui cherchait à en paraître quarante, passa sa tête par la portière d’un coupé sur le panneau duquel était peinte une couronne de baron, et envoya son groom demander au concierge si le comte de Monte-Cristo était chez lui.
En attendant, cet homme considérait, avec une attention si minutieuse qu’elle devenait presque impertinente, l’extérieur de la maison, ce que l’on pouvait distinguer du jardin, et la livrée de quelques domestiques que l’on pouvait apercevoir allant et venant. L’œil de cet homme était vif, mais plutôt rusé que spirituel. Ses lèvres étaient si minces, qu’au lieu de saillir en dehors elles rentraient dans la bouche; enfin la largeur et la proéminence des pommettes, signe infaillible d’astuce, la dépression du front, le renflement de l’occiput, qui dépassait de beaucoup de larges oreilles des moins aristocratiques, contribuaient à donner, pour tout physionomiste, un caractère presque repoussant à la figure de ce personnage fort recommandable aux yeux du vulgaire par ses chevaux magnifiques, l’énorme diamant qu’il portait à sa chemise et le raban rouge qui s’étendait d’une boutonnière à l’autre de son habit.
Le groom frappa au carreau du concierge et demanda:
«N’est-ce point ici que demeure M. le comte de Monte-Cristo?
– C’est ici que demeure Son Excellence, répondit le concierge, mais…»
Il consulta Ali du regard.
Ali fit un signe négatif.
«Mais?… demanda le groom.
– Mais Son Excellence n’est pas visible, répondit le concierge.
– En ce cas, voici la carte de mon maître, M. le baron Danglars. Vous la remettrez au comte de Monte-Cristo, et vous lui direz qu’en allant à la Chambre mon maître s’est détourné pour avoir l’honneur de le voir.
– Je ne parle pas à Son Excellence, dit le concierge; le valet de chambre fera la commission.»
Le groom retourna vers la voiture.
«Eh bien?» demanda Danglars.
L’enfant, assez honteux de la leçon qu’il venait de recevoir, apporta à son maître la réponse qu’il avait reçue du concierge.
«Oh! fit celui-ci, c’est donc un prince que ce monsieur, qu’on l’appelle Excellence, et qu’il n’y ait que son valet de chambre qui ait le droit de lui parler; n’importe, puisqu’il a un crédit sur moi, il faudra bien que je le voie quand il voudra de l’argent.»
Et Danglars se rejeta dans le fond de sa voiture en criant au cacher, de manière qu’on pût l’entendre de l’autre côté de la route:
«À la Chambre des députés!»
Au travers d’une jalousie de son pavillon, Monte-Cristo, prévenu à temps, avait vu le baron et l’avait étudié, à l’aide d’une excellente lorgnette, avec non moins d’attention que M. Danglars en avait mis lui-même à analyser la maison, le jardin et les livrées.
«Décidément, fit-il avec un geste de dégoût et en faisant rentrer les tuyaux de sa lunette dans leur fourreau d’ivoire, décidément c’est une laide créature que cet homme; comment, dès la première fois qu’on le voit, ne reconnaît-on pas le serpent au front aplati, le vautour au crâne bombé et la buse au bec tranchant!
«Ali!» cria-t-il, puis il frappa un coup sur le timbre de cuivre. Ali parut. «Appelez Bertuccio», dit-il.
Au même moment Bertuccio entra.
«Votre Excellence me faisait demander? dit l’intendant.
– Oui, monsieur, dit le comte. Avez-vous vu les chevaux qui viennent de s’arrêter devant ma porte?
– Certainement, Excellence, ils sont même fort beaux.
– Comment se fait-il, dit Monte-Cristo en fronçant le sourcil, quand je vous ai demandé les deux plus beaux chevaux de Paris, qu’il y ait à Paris deux autres chevaux aussi beaux que les miens, et que ces chevaux ne soient pas dans mes écuries?»
Au froncement de sourcil et à l’intonation sévère de cette voix, Ali baissa la tête.
«Ce n’est pas ta faute, bon Ali, dit en arabe le comte avec une douceur qu’on n’aurait pas cru pouvoir rencontrer ni dans sa voix, ni sur son visage; tu ne te connais pas en chevaux anglais, toi.»
La sérénité reparut sur les traits d’Ali.
«Monsieur le comte, dit Bertuccio, les chevaux dont vous me parlez n’étaient pas à vendre.
Monte-Cristo haussa les épaules:
«Sachez, monsieur l’intendant, que tout est toujours à vendre pour qui sait y mettre le prix.
– M. Danglars les a payés seize mille francs, monsieur le comte.
– Eh bien, il fallait lui en offrir trente-deux mille; il est banquier, et un banquier ne manque jamais une occasion de doubler son capital.
– Monsieur le comte parle-t-il sérieusement?» demanda Bertuccio.
Monte-Cristo regarda l’intendant en homme étonné qu’on ose lui faire une question.
«Ce soir, dit-il, j’ai une visite à rendre; je veux que ces deux chevaux soient attelés à ma voiture avec un harnais neuf.»
Bertuccio se retira en saluant; près de la porte, il s’arrêta:
«À quelle heure, dit-il, Son Excellence compte-t-elle faire cette visite?
– À cinq heures, dit Monte-Cristo.
– Je ferai observer à Votre Excellence qu’il est deux heures, hasarda l’intendant.
– Je le sais», se contenta de répondre Monte-Cristo.
Puis se retournant vers Ali:
«Faites passer tous les chevaux devant madame dit-il, qu’elle choisisse l’attelage qui lui conviendra le mieux, et qu’elle me fasse dire si elle veut dîner avec moi: dans ce cas on servira chez elle; allez; en descendant, vous m’enverrez le valet de chambre.»
Ali venait à peine de disparaître, que le valet de chambre entra à son tour.
«Monsieur Baptistin, dit le comte, depuis un an vous êtes à mon service; c’est le temps d’épreuve que j’impose d’ordinaire à mes gens: vous me convenez.»
Baptistin s’inclina.
«Reste à savoir si je vous conviens.
– Oh! monsieur le comte! se hâta de dire Baptistin.
– Écoutez jusqu’au bout, reprit le comte. Vous gagnez par an quinze cents francs, c’est-à-dire les appointements d’un bon et brave officier qui risque tous les jours sa vie; vous avez une table telle que beaucoup de chefs de bureau, malheureux serviteurs infiniment plus occupés que vous, en désireraient une pareille. Domestique, vous avez vous-même des domestiques qui ont soin de votre linge et de vos effets. Outre vos quinze cents francs de gages, vous me volez, sur les achats que vous faites pour ma toilette, à peu près quinze cents autres francs par an.
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