Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome II
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- Название:Le compte de Monte-Cristo Tome II
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C’était le chef de la bande Luigi Vampa.
Tout autour de lui, groupés selon leur caprice, couchés dans leurs manteaux ou adossés à une espèce de banc de pierre qui régnait tout autour du columbarium, on distinguait une vingtaine de brigands; chacun avait sa carabine à portée de la main.
Au fond, silencieuse, à peine visible et pareille à une ombre, une sentinelle se promenait de long en large devant une espèce d’ouverture qu’on ne distinguait que parce que les ténèbres semblaient plus épaisses en cet endroit.
Lorsque le comte crut que Franz avait suffisamment réjoui ses regards de ce pittoresque tableau, il porta le doigt à ses lèvres pour lui recommander le silence, et montant les trois marches qui conduisaient du corridor au columbarium, il entra dans la chambre par l’arcade du milieu et s’avança vers Vampa, qui était si profondément plongé dans sa lecture qu’il n’entendit point le bruit de ses pas.
«Qui vive?» cria la sentinelle moins préoccupée, et qui vit à la lueur de la lampe une espèce d’ombre qui grandissait derrière son chef.
À ce cri Vampa se leva vivement, tirant du même coup un pistolet de sa ceinture.
En un instant tous les bandits furent sur pied, et vingt canons de carabine se dirigèrent sur le comte.
«Eh bien, dit tranquillement celui-ci d’une voix parfaitement calme et sans qu’un seul muscle de son visage bougeât; eh bien, mon cher Vampa, il me semble que voilà bien des frais pour recevoir un ami!
– Armes bas!» cria le chef en faisant un signe impératif d’une main, tandis que de l’autre il ôtait respectueusement son chapeau.
Puis se retournant vers le singulier personnage qui dominait toute cette scène:
«Pardon, monsieur le comte, lui dit-il, mais j’étais si loin de m’attendre à l’honneur de votre visite, que je ne vous ai pas reconnu.
– Il paraît que vous avez la mémoire courte en toute chose, Vampa, dit le comte, et que non seulement vous oubliez le visage des gens, mais encore les conditions faites avec eux.
– Et quelles conditions ai-je donc oubliées, monsieur le comte? demanda le bandit en homme qui, s’il a commis une erreur, ne demande pas mieux que de la réparer.
– N’a-t-il pas été convenu, dit le comte, que non seulement ma personne, mais encore celle de mes amis, vous seraient sacrées?
– Et en quoi ai-je manqué au traité, Excellence?
– Vous avez enlevé ce soir et vous avez transporté ici le vicomte Albert de Morcerf; eh bien, continua le comte avec un accent qui fit frissonner Franz, ce jeune homme est de mes amis , ce jeune homme loge dans le même hôtel que moi, ce jeune homme a fait Corso pendant huit jours dans ma propre calèche, et cependant, je vous le répète, vous l’avez enlevé, vous l’avez transporté ici, et, ajouta le comte en tirant la lettre de sa poche, vous l’avez mis à rançon comme s’il était le premier venu.
– Pourquoi ne m’avez-vous pas prévenu de cela, vous autres? dit le chef en se tournant vers ses hommes, qui reculèrent tous devant son regard; pourquoi m’avez-vous exposé ainsi à manquer à ma parole envers un homme comme M. le comte, qui tient notre vie à tous entre ses mains? Par le sang du Christ! si je croyais qu’un de vous eût su que le jeune homme était l’ami de Son Excellence, je lui brûlerais la cervelle de ma propre main.
– Eh bien, dit le comte en se retournant du côté de Franz, je vous avais bien dit qu’il y avait quelque erreur là-dessous.
– N’êtes-vous pas seul? demanda Vampa avec inquiétude.
– Je suis avec la personne à qui cette lettre était adressée, et à qui j’ai voulu prouver que Luigi Vampa est un homme de parole. Venez, Excellence, dit-il à Franz, voilà Luigi Vampa qui va vous dire lui-même qu’il est désespéré de l’erreur qu’il vient de commettre.»
Franz s’approcha; le chef fit quelques pas au-devant de Franz.
«Soyez le bienvenu parmi nous, Excellence, lui dit-il; vous avez entendu ce que vient de dire le comte, et ce que je lui ai répondu: j’ajouterai que je ne voudrais pas, pour les quatre mille piastres auxquelles j’avais fixé la rançon de votre ami, que pareille chose fût arrivée.
– Mais dit Franz en regardant tout autour de lui avec inquiétude, où donc est le prisonnier? je ne le vois pas.
– Il ne lui est rien arrivé, j’espère! demanda le comte en fronçant le sourcil.
– Le prisonnier est là, dit Vampa en montrant de la main l’enfoncement devant lequel se promenait le bandit en faction, et je vais lui annoncer moi-même qu’il est libre.»
Le chef s’avança vers l’endroit désigné par lui comme servant de prison à Albert, et Franz et le comte le suivirent.
«Que fait le prisonnier? demanda Vampa à la sentinelle.
– Ma foi, capitaine, répondit celle-ci, je n’en sais rien; depuis plus d’une heure, je ne l’ai pas entendu remuer.
– Venez, Excellence!» dit Vampa.
Le comte et Franz montèrent sept ou huit marches, toujours précédés par le chef, qui tira un verrou et poussa une porte.
Alors, à la lueur d’une lampe pareille à celle qui éclairait le columbarium, on put voir Albert, enveloppé d’un manteau que lui avait prêté un des bandits couché dans un coin et dormant du plus profond sommeil.
«Allons! dit le comte souriant de ce sourire qui lui était particulier, pas mal pour un homme qui devait être fusillé à sept heures du matin.»
Vampa regardait Albert endormi avec une certaine admiration; on voyait qu’il n’était pas insensible à cette preuve de courage.
«Vous avez raison, monsieur le comte, dit-il, cet homme doit être de vos amis.»
Puis s’approchant d’Albert et lui touchant l’épaule:
«Excellence! dit-il, vous plaît-il de vous éveiller?»
Albert étendit les bras, se frotta les paupières et ouvrit les yeux.
«Ah! ah! dit-il, c’est vous, capitaine! pardieu, vous auriez bien dû me laisser dormir; je faisais un rêve charmant: je rêvais que je dansais le galop chez Torlonia avec la comtesse G…!»
Il tira sa montre, qu’il avait gardée pour juger lui-même le temps écoulé.
«Une heure et demie du matin! dit-il, mais pourquoi diable m’éveillez-vous à cette heure-ci?
– Pour vous dire que vous êtes libre, Excellence.
– Mon cher, reprit Albert avec une liberté d’esprit parfaite, retenez bien à l’avenir cette maxime de Napoléon le Grand: «Ne m’éveillez que pour les mauvaises nouvelles.» Si vous m’aviez laissé dormir, j’achevais mon galop, et je vous en aurais été reconnaissant toute ma vie… On a donc payé ma rançon?
– Non, Excellence.
– Eh bien, alors, comment suis-je libre?
– Quelqu’un, à qui je n’ai rien à refuser, est venu vous réclamer.
– Jusqu’ici?
– Jusqu’ici.
– Ah! pardieu, ce quelqu’un-là est bien aimable!»
Albert regarda tout autour de lui et aperçut Franz.
«Comment lui dit-il, c’est vous, mon cher Franz, qui poussez le dévouement jusque-là?
– Non, pas moi, répondit Franz, mais notre voisin, M. le comte de Monte-Cristo.
– Ah pardieu! monsieur le comte, dit gaiement Albert en rajustant sa cravate et ses manchettes, vous êtes un homme véritablement précieux, et j’espère que vous me regarderez comme votre éternel obligé, d’abord pour l’affaire de la voiture, ensuite pour celle-ci!» et il tendit la main au comte, qui frissonna au moment de lui donner la sienne, mais qui cependant la lui donna.
Le bandit regardait toute cette scène d’un air stupéfait; il était évidemment habitué à voir ses prisonniers trembler devant lui, et voilà qu’il y en avait un dont l’humeur railleuse n’avait subi aucune altération: quant à Franz, il était enchanté qu’Albert eût soutenu, même vis-à-vis d’un bandit, l’honneur national.
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