Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome II
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- Название:Le compte de Monte-Cristo Tome II
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– Eh bien, mais, dit le comte en se tournant du côté de Franz il me semble qu’elle en vaut bien une autre, cette histoire. Qu’en dites-vous, vous qui êtes connaisseur?
– Je dis que je la trouverais fort drôle, répondit Franz, si elle était arrivée à un autre qu’à ce pauvre Albert.
– Le fait est, dit le comte, que si vous ne m’aviez pas trouvé là, c’était une bonne fortune qui coûtait un peu cher à votre ami; mais, rassurez-vous, il en sera quitte pour la peur.
– Et nous allons toujours le chercher? demanda Franz.
– Pardieu! d’autant plus qu’il est dans un endroit fort pittoresque. Connaissez-vous les catacombes de Saint-Sébastien?
– Non, je n’y suis jamais descendu, mais je me promettais d’y descendre un jour.
– Eh bien, voici l’occasion toute trouvée et il serait difficile d’en rencontrer une autre meilleure. Avez-vous votre voiture?
– Non.
– Cela ne fait rien; on a l’habitude de m’en tenir une tout attelée, nuit et jour.
– Tout attelée?
– Oui, je suis un être fort capricieux; il faut vous dire que parfois en me levant, à la fin de mon dîner, au milieu de la nuit, il me prend l’envie de partir pour un point du monde quelconque, et je pars.»
Le comte sonna un coup, son valet de chambre parut.
«Faites sortir la voiture de la remise, dit-il, et ôtez en les pistolets qui sont dans les poches, il est inutile de réveiller le cocher, Ali conduira.»
Au bout d’un instant on entendit le bruit de la voiture qui s’arrêtait devant la porte.
Le comte tira sa montre.
«Minuit et demi, dit-il, nous aurions pu partir d’ici à cinq heures du matin et arriver encore à temps; mais peut-être ce retard aurait-il fait passer une mauvaise nuit à votre compagnon, il vaut donc mieux aller tout courant le tirer des mains des infidèles. Êtes-vous toujours décidé à m’accompagner?
– Plus que jamais.
– Eh bien, venez alors.»
Franz et le comte sortirent, suivis de Peppino.
À la porte, ils trouvèrent la voiture. Ali était sur le siège. Franz reconnut l’esclave muet de la grotte de Monte-Cristo.
Franz et le comte montèrent dans la voiture, qui était un coupé, Peppino se plaça près d’Ali, et l’on partit au galop. Ali avait reçu des ordres d’avance, car il prit la rue du Cours, traversa le Campo Vaccino, remonta la strada San-Gregorio et arriva à la porte Saint-Sébastien; là le concierge voulut faire quelques difficultés, mais le comte de Monte-Cristo présenta une autorisation du gouverneur de Rome d’entrer dans la ville et d’en sortir à toute heure du jour et de la nuit; la herse fut donc levée, le concierge reçut un louis pour sa peine, et l’on passa.
La route que suivait la voiture était l’ancienne voie Appienne, toute bordée de tombeaux. De temps en temps, au clair de la lune qui commençait à se lever, il semblait à Franz voir comme une sentinelle se détacher d’une ruine, mais aussitôt, à un signe échangé entre Peppino et cette sentinelle, elle rentrait dans l’ombre et disparaissait.
Un peu avant le cirque de Caracalla, la voiture s’arrêta, Peppino vint ouvrir la portière, et le comte et Franz descendirent.
«Dans dix minutes, dit le comte à son compagnon, nous serons arrivés.»
Puis il prit Peppino à part, lui donna un ordre tout bas, et Peppino partit après s’être muni d’une torche que l’on tira du coffre du coupé.
Cinq minutes s’écoulèrent encore, pendant lesquelles Franz vit le berger s’enfoncer par un petit sentier au milieu des mouvements de terrain qui forment le sol convulsionné de la plaine de Rome, et disparaître dans ces hautes herbes rougeâtres qui semblent la crinière hérissée de quelque lion gigantesque.
«Maintenant, dit le comte, suivons-le.»
Franz et le comte s’engagèrent à leur tour dans le même sentier qui, au bout de cent pas, les conduisit par une pente inclinée au fond d’une petite vallée.
Bientôt on aperçut deux hommes causant dans l’ombre.
«Devons-nous continuer d’avancer? demanda Franz au comte, ou faut-il attendre?
– Marchons; Peppino doit avoir prévenu la sentinelle de notre arrivée.»
En effet, l’un de ces deux hommes était Peppino, l’autre était un bandit placé en vedette.
Franz et le comte s’approchèrent; le bandit salua.
«Excellence, dit Peppino en s’adressant au comte, si vous voulez me suivre, l’ouverture des catacombes est à deux pas d’ici.
– C’est bien, dit le comte, marche devant.»
En effet, derrière un massif de buissons et au milieu de quelques roches s’offrait une ouverture par laquelle un homme pouvait à peine passer.
Peppino se glissa le premier par cette gerçure, mais à peine eut-il fait quelques pas que le passage souterrain s’élargit. Alors il s’arrêta, alluma sa torche et se retourna pour voir s’il était suivi.
Le comte s’était engagé le premier dans une espèce de soupirail, et Franz venait après lui.
Le terrain s’enfonçait par une pente douce et s’élargissait à mesure que l’on avançait; mais cependant Franz et le comte étaient encore forcés de marcher courbés et eussent eu peine à passer deux de front. Ils firent encore cent cinquante pas ainsi, puis ils furent arrêtés par le cri de: Qui vive?
En même temps ils virent au milieu de l’obscurité briller sur le canon d’une carabine le reflet de leur propre torche.
« Ami! » dit Peppino.
Et il s’avança seul et dit quelques mots à voix basse à cette seconde sentinelle, qui, comme la première, salua en faisant signe aux visiteurs nocturnes qu’ils pouvaient continuer leur chemin.
Derrière la sentinelle était un escalier d’une vingtaine de marches; Franz et le comte descendirent les vingt marches, et se trouvèrent dans une espèce de carrefour mortuaire. Cinq routes divergeaient comme les rayons d’une étoile, et les parois des murailles creusées de niches superposées ayant la forme de cercueils, indiquaient que l’on était entré enfin dans les catacombes.
Dans l’une de ces cavités, dont il était impossible de distinguer l’étendue, on voyait, le jour, quelques reflets de lumière.
Le comte posa la main sur l’épaule de Franz.
«Voulez-vous voir un camp de bandits au repos? lui dit-il.
– Certainement, répondit Franz.
– Eh bien, venez avec moi… Peppino, éteins la torche.»
Peppino obéit, et Franz et le comte se trouvèrent dans la plus profonde obscurité; seulement, à cinquante pas à peu près en avant d’eux, continuèrent de danser le long des murailles quelques lueurs rougeâtres devenues encore plus visibles depuis que Peppino avait éteint sa torche.
Ils avancèrent silencieusement, le comte guidant Franz comme s’il avait eu cette singulière faculté de voir dans les ténèbres. Au reste, Franz lui-même distinguait plus facilement son chemin à mesure qu’il s’approchait de ces reflets qui leur servaient de guides.
Trois arcades, dont celle du milieu servait de porte, leur donnaient passage.
Ces arcades s’ouvraient d’un côté sur le corridor où étaient le comte et Franz, et de l’autre sur une grande chambre carrée tout entourée de niches pareilles à celles dont nous avons déjà parlé. Au milieu de cette chambre s’élevaient quatre pierres qui autrefois avaient servi d’autel, comme l’indiquait la croix qui les surmontait encore.
Une seule lampe, posée sur un fût de colonne, éclairait d’une lumière pâle et vacillante l’étrange scène qui s’offrait aux yeux des deux visiteurs cachés dans l’ombre.
Un homme était assis, le coude appuyé sur cette colonne, et lisait, tournant le dos aux arcades par l’ouverture desquelles les nouveaux arrivés le regardaient.
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