Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome II
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- Название:Le compte de Monte-Cristo Tome II
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Il songea au comte de Monte-Cristo. Franz allait donner l’ordre qu’on fît venir maître Pastrini, lorsqu’il le vit apparaître en personne sur le seuil de sa porte.
«Mon cher monsieur Pastrini, lui dit-il vivement, croyez-vous que le comte soit chez lui?
– Oui, Excellence, il vient de rentrer.
– A-t-il eu le temps de se mettre au lit?
– J’en doute.
– Alors, sonnez à sa porte, je vous prie, et demandez-lui pour moi la permission de me présenter chez lui.»
Maître Pastrini s’empressa de suivre les instructions qu’on lui donnait; cinq minutes après il était de retour.
«Le comte attend Votre Excellence», dit-il.
Franz traversa le carré, un domestique l’introduisit chez le comte. Il était dans un petit cabinet que Franz n’avait pas encore vu, et qui était entouré de divans. Le comte vint au-devant de lui.
«Eh! quel bon vent vous amène à cette heure, lui dit-il; viendriez-vous me demander à souper, par hasard? Ce serait pardieu bien aimable à vous.
– Non, je viens pour vous parler d’une affaire grave.
– D’une affaire! dit le comte en regardant Franz de ce regard profond qui lui était habituel; et de quelle affaire?
– Sommes-nous seuls?»
Le comte alla à la porte et revint.
«Parfaitement seuls», dit-il.
Franz lui présenta la lettre d’Albert.
«Lisez», lui dit-il.
Le comte lut la lettre.
«Ah! ah! fit-il.
– Avez-vous pris connaissance du post-scriptum?
– Oui, dit-il, je vois bien:
« Se alle sei della mattina le quattro mille piastre non sono nelle mie mani, alle sette il comte Alberto avrà cessato di vivere.
«Que dites-vous de cela? demanda Franz.
– Avez-vous la somme qu’on vous a demandée?
– Oui, moins huit cents piastres.»
Le comte alla à son secrétaire, l’ouvrit, et faisant glisser un tiroir plein d’or:
«J’espère, dit-il à Franz, que vous ne me ferez pas l’injure de vous adresser à un autre qu’à moi?
– Vous voyez, au contraire, que je suis venu droit à vous, dit Franz.
– Et je vous en remercie; prenez.»
Et il fit signe à Franz de puiser dans le tiroir.
«Est-il bien nécessaire d’envoyer cette somme à Luigi Vampa? demanda le jeune homme en regardant à son tour fixement le comte.
– Dame! fit-il, jugez-en vous-même, le post-scriptum est précis.
– Il me semble que si vous vous donniez la peine de chercher, vous trouveriez quelque moyen qui simplifierait beaucoup la négociation, dit Franz.
– Et lequel? demanda le comte étonné.
– Par exemple, si nous allions trouver Luigi Vampa ensemble, je suis sûr qu’il ne vous refuserait pas la liberté d’Albert?
– À moi? et quelle influence voulez-vous que j’aie sur ce bandit?
– Ne venez-vous pas de lui rendre un de ces services qui ne s’oublient point?
– Et lequel?
– Ne venez-vous pas de sauver la vie à Peppino?
– Ah! ah! qui vous a dit cela?
– Que vous importe? Je le sais.»
Le comte resta un instant muet et les sourcils froncés.
«Et si j’allais trouver Vampa, vous m’accompagneriez?
– Si ma compagnie ne vous était pas trop désagréable.
– Eh bien, soit; le temps est beau, une promenade dans la campagne de Rome ne peut que nous faire du bien.
– Faut-il prendre des armes?
– Pour quoi faire?
– De l’argent?
– C’est inutile. Où est l’homme qui a apporté ce billet?
– Dans la rue.
– Il attend la réponse?
– Oui.
– Il faut un peu savoir où nous allons; je vais l’appeler.
– Inutile, il n’a pas voulu monter.
– Chez vous, peut-être; mais, chez moi, il ne fera pas de difficultés.»
Le comte alla à la fenêtre du cabinet qui donnait sur la rue, et siffla d’une certaine façon. L’homme au manteau se détacha de la muraille et s’avança jusqu’au milieu de la rue.
« Salite!» dit le comte, du ton dont il aurait donné un ordre à un domestique.
Le messager obéit sans retard, sans hésitation, avec empressement même, et, franchissant les quatre marches du perron, entra dans l’hôtel. Cinq secondes après, il était à la porte du cabinet.
«Ah! c’est toi, Peppino!» dit le comte.
Mais Peppino, au lieu de répondre, se jeta à genoux, saisit la main du comte et y appliqua ses lèvres à plusieurs reprises.
«Ah! ah! dit le comte, tu n’as pas encore oublié que je t’ai sauvé la vie! C’est étrange, il y a pourtant, aujourd’hui huit jours de cela.
– Non, Excellence, et je ne l’oublierai jamais, répondit Peppino avec l’accent d’une profonde reconnaissance.
– Jamais, c’est bien long! mais enfin c’est déjà beaucoup que tu le croies. Relève-toi et réponds.»
Peppino jeta un coup d’œil inquiet sur Franz.
«Oh! tu peux parler devant Son Excellence, dit-il, c’est un de mes amis.
«Vous permettez que je vous donne ce titre, dit en français le comte en se tournant du côté de Franz; il est nécessaire pour exciter la confiance de cet homme.
– Vous pouvez parler devant moi, reprit Franz, je suis un ami du comte.
– À la bonne heure, dit Peppino en se retournant à son tour vers le comte; que Votre Excellence m’interroge, et je répondrai.
– Comment le vicomte Albert est-il tombé entre les mains de Luigi?
– Excellence, la calèche du Français a croisé plusieurs fois celle où était Teresa.
– La maîtresse du chef?
– Oui. Le Français lui a fait les yeux doux, Teresa s’est amusée à lui répondre; le Français lui a jeté des bouquets, elle lui en a rendu: tout cela, bien entendu, du consentement du chef, qui était dans la même calèche.
– Comment! s’écria Franz, Luigi Vampa était dans la calèche des paysannes romaines?
– C’était lui qui conduisait, déguisé en cocher, répondit Peppino.
– Après? demanda le comte.
– Eh bien, après, le Français se démasqua; Teresa toujours du consentement du chef, en fit autant; le Français demanda un rendez-vous, Teresa accorda le rendez-vous demandé; seulement, au lieu de Teresa, ce fut Beppo qui se trouva sur les marches de l’église San-Giacomo.
– Comment! interrompit encore Franz, cette paysanne qui lui a arraché son moccoletto?…
– C’était un jeune garçon de quinze ans, répondit Peppino; mais il n’y a pas de honte pour votre ami à y avoir été pris; Beppo en a attrapé bien d’autres, allez.
– Et Beppo l’a conduit hors des murs? dit le comte.
– Justement, une calèche attendait au bout de la via Macello; Beppo est monté dedans en invitant le Français à le suivre; il ne se l’est pas fait dire deux fois. Il a galamment offert la droite à Beppo, et s’est placé près de lui. Beppo lui a annoncé alors qu’il allait le conduire à une villa située à une lieue de Rome. Le Français a assuré Beppo qu’il était prêt à le suivre au bout du monde. Aussitôt le cocher a remonté la rue di Ripetta, a gagné la porte San-Paolo; et à deux cents pas dans la campagne, comme le Français devenait trop entreprenant, ma foi, Beppo lui a mis une paire de pistolets sur la gorge; aussitôt le cocher a arrêté ses chevaux, s’est retourné sur son siège et en a fait autant. En même temps quatre des nôtres, qui étaient cachés sur les bords de l’Almo, se sont élancés aux portières. Le Français avait bonne envie de se détendre, il a même un peu étranglé Beppo, à ce que j’ai entendu dire, mais il n’y avait rien à faire contre cinq hommes armés. Il a bien fallu se rendre; on l’a fait descendre de voiture, on a suivi les bords de la petite rivière, et on l’a conduit à Teresa et à Luigi, qui l’attendaient dans les catacombes de Saint-Sébastien.
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