Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome II
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Derrière les pénitents venait un homme de haute taille. Cet homme était nu, à l’exception d’un caleçon de toile au côté gauche duquel était attaché un grand couteau caché dans sa gaine; il portait sur l’épaule droite une lourde masse de fer. Cet homme, c’était le bourreau.
Il avait en outre des sandales attachées au bas de la jambe par des cordes.
Derrière le bourreau marchaient, dans l’ordre où ils devaient être exécutés, d’abord Peppino et ensuite Andrea.
Chacun était accompagné de deux prêtres.
Ni l’un ni l’autre n’avait les yeux bandés.
Peppino marchait d’un pas assez ferme; sans doute il avait eu avis de ce qui se préparait pour lui.
Andrea était soutenu sous chaque bras par un prêtre.
Tous deux baisaient de temps en temps le crucifix que leur présentait le confesseur.
Franz sentit, rien qu’à cette vue, les jambes qui lui manquaient; il regarda Albert. Il était pâle comme sa chemise, et par un mouvement machinal il jeta loin de lui son cigare, quoiqu’il ne l’eût fumé qu’à moitié.
Le comte seul paraissait impassible. Il y avait même plus, une légère teinte rouge semblait vouloir percer la pâleur livide de ses joues.
Son nez se dilatait comme celui d’un animal féroce qui flaire le sang, et ses lèvres, légèrement écartées, laissaient voir ses dents blanches, petites et aiguës comme celles d’un chacal.
Et cependant, malgré tout cela, son visage avait une expression de douceur souriante que Franz ne lui avait jamais vue; ses yeux noirs surtout étaient admirables de mansuétude et de velouté.
Cependant les deux condamnés continuaient de marcher vers l’échafaud, et à mesure qu’ils avançaient on pouvait distinguer les traits de leur visage. Peppino était un beau garçon de vingt-quatre à vingt-six ans, au teint hâlé par le soleil, au regard libre et sauvage. Il portait la tête haute et semblait flairer le vent pour voir de quel côté lui viendrait son libérateur.
Andrea était gros et court: son visage, bassement cruel, n’indiquait pas d’âge; il pouvait cependant avoir trente ans à peu près. Dans la prison, il avait laissé pousser sa barbe. Sa tête retombait sur une de ses épaules, ses jambes pliaient sous lui: tout son être paraissait obéir à un mouvement machinal dans lequel sa volonté n’était déjà plus rien.
«Il me semble, dit Franz au comte, que vous m’avez annoncé qu’il n’y aurait qu’une exécution.
– Je vous ai dit la vérité, répondit-il froidement.
– Cependant voici deux condamnés.
– Oui; mais de ces deux condamnés l’un touche à la mort, et l’autre a encore de longues années à vivre.
– Il me semble que si la grâce doit venir, il n’y a plus de temps à perdre.
– Aussi la voilà qui vient; regardez», dit le Comte.
En effet, au moment où Peppino arrivait au pied de la mandaïa, un pénitent, qui semblait être en retard, perça la haie sans que les soldats fissent obstacle à son passage, et, s’avançant vers le chef de la confrérie, lui remit un papier plié en quatre.
Le regard ardent de Peppino n’avait perdu aucun de ces détails; le chef de la confrérie déplia le papier, le lut et leva la main.
«Le Seigneur soit béni et Sa Sainteté soit louée! dit-il à haute et intelligible voix. Il y a grâce de la vie pour l’un des condamnés.
– Grâce! s’écria le peuple d’un seul cri; il y a grâce!»
À ce mot de grâce, Andrea sembla bondir et redressa la tête.
«Grâce pour qui?» cria-t-il.
Peppino resta immobile, muet et haletant.
«Il y a grâce de la peine de mort pour Peppino Rocca Priori», dit le chef de la confrérie.
Et il passa le papier au capitaine commandant les carabiniers, lequel, après l’avoir lu, le lui rendit.
«Grâce pour Peppino! s’écria Andrea, entièrement tiré de l’état de torpeur où il semblait être plongé; pourquoi grâce pour lui et pas pour moi? nous devions mourir ensemble; on m’avait promis qu’il mourrait avant moi, on n’a pas le droit de me faire mourir seul, je ne le veux pas!»
Et il s’arracha au bras des deux prêtres, se tordant, hurlant, rugissant et faisant des efforts insensés pour rompre les cordes qui lui liaient les mains.
Le bourreau fit signe à ses deux aides, qui sautèrent en bas de l’échafaud et vinrent s’emparer du condamné.
«Qu’y a-t-il donc?» demanda Franz au comte.
Car, comme tout cela se passait en patois romain, il n’avait pas très bien compris.
«Ce qu’il y a? dit le comte, ne comprenez-vous pas bien? Il y a que cette créature humaine qui va mourir est furieuse de ce que son semblable ne meure pas avec elle et que, si on la laissait faire, elle le déchirerait avec ses ongles et avec ses dents plutôt que de le laisser jouir de la vie dont elle va être privée. Ô hommes! hommes! race de crocodiles! comme dit Karl Moor, s’écria le comte en étendant les deux poings vers toute cette foule, que je vous reconnais bien là, et qu’en tout temps vous êtes bien dignes de vous-mêmes!»
En effet, Andrea et les deux aides du bourreau se roulaient dans la poussière, le condamné criant toujours: «Il doit mourir, je veux qu’il meure! On n’a pas le droit de me tuer tout seul!»
«Regardez, regardez, continua le comte en saisissant chacun des deux jeunes gens par la main, regardez, car, sur mon âme, c’est curieux, voilà un homme qui était résigné à son sort, qui marchait à l’échafaud, qui allait mourir comme un lâche, c’est vrai, mais enfin il allait mourir sans résistance et sans récrimination: savez-vous ce qui lui donnait quelque force? savez-vous ce qui le consolait? savez-vous ce qui lui faisait prendre son supplice en patience? c’est qu’un autre partageait son angoisse; c’est qu’un autre allait mourir comme lui; c’est qu’un autre allait mourir avant lui! Menez deux moutons à la boucherie, deux bœufs à l’abattoir, et faites comprendre à l’un d’eux que son compagnon ne mourra pas, le mouton bêlera de joie, le bœuf mugira de plaisir mais l’homme, l’homme que Dieu a fait à son image, l’homme à qui Dieu a imposé pour première, pour unique, pour suprême loi, l’amour de son prochain, l’homme à qui Dieu a donné une voix pour exprimer sa pensée, quel sera son premier cri quand il apprendra que son camarade est sauvé? un blasphème. Honneur à l’homme, ce chef-d’œuvre de la nature, ce roi de la création!»
Et le comte éclata de rire, mais d’un rire terrible qui indiquait qu’il avait dû horriblement souffrir pour en arriver à rire ainsi.
Cependant la lutte continuait, et c’était quelque chose d’affreux à voir. Les deux valets portaient Andrea sur l’échafaud; tout le peuple avait pris parti contre lui, et vingt mille voix criaient d’un seul cri: «À mort! à mort!»
Franz se rejeta en arrière; mais le comte ressaisit son bras et le retint devant la fenêtre.
«Que faites-vous donc? lui dit-il; de la pitié? elle est, ma foi, bien placée! Si vous entendiez crier au chien enragé, vous prendriez votre fusil, vous vous jetteriez dans la rue, vous tueriez sans miséricorde à bout portant la pauvre bête, qui, au bout du compte ne serait coupable que d’avoir été mordue par un autre chien, et de rendre ce qu’on lui a fait: et voilà que vous avez pitié d’un homme qu’aucun autre homme n’a mordu, et qui cependant a tué son bienfaiteur, et qui maintenant, ne pouvant plus tuer parce qu’il a les mains liées, veut à toute force voir mourir son compagnon de captivité, son camarade d’infortune! Non, non, regardez, regardez.»
La recommandation était devenue presque inutile, Franz était comme fasciné par l’horrible spectacle. Les deux valets avaient porté le condamné sur l’échafaud, et là, malgré ses efforts, ses morsures, ses cris, ils l’avaient forcé de se mettre à genoux. Pendant ce temps, le bourreau s’était placé de côté et la masse en arrêt; alors, sur un signe, les deux aides s’écartèrent. Le condamné voulut se relever, mais avant qu’il en eût le temps, la masse s’abattit sur sa tempe gauche; on entendit un bruit sourd et mat, le patient tomba comme un bœuf, la face contre terre, puis d’un contrecoup, se retourna sur le dos. Alors le bourreau laissa tomber sa masse, tira le couteau de sa ceinture d’un seul coup lui ouvrit la gorge et, montant aussitôt sur son ventre, se mit à le pétrir avec ses pieds.
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