Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome II
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- Название:Le compte de Monte-Cristo Tome II
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Sa lorgnette était dirigée sur lui avec un tel acharnement, que Franz vit bien qu’il y aurait de la cruauté à tarder plus longtemps de satisfaire sa curiosité; aussi, usant du privilège accordé aux spectateurs des théâtres italiens, qui consiste à faire des salles de spectacle leurs salons de réception, les deux amis quittèrent-ils leur loge pour aller présenter leurs hommages à la comtesse.
À peine furent-ils entrés dans sa loge qu’elle fit signe à Franz de se mettre à la place d’honneur.
Albert, à son tour, se plaça derrière.
«Eh bien, dit-elle, donnant à peine à Franz le temps de s’asseoir, il paraît que vous n’avez rien eu de plus pressé que de faire connaissance avec le nouveau Lord Ruthwen, et que vous voilà les meilleurs amis du monde?
– Sans que nous soyons si avancés que vous le dites dans une intimité réciproque, je ne puis nier, madame la comtesse, répondit Franz, que nous n’ayons toute la journée abusé de son obligeance.
– Comment, toute la journée?
– Ma foi, c’est le mot: ce matin nous avons accepté son déjeuner, pendant toute la mascherata nous avons couru le Corso dans sa voiture, enfin ce soir nous venons au spectacle dans sa loge.
– Vous le connaissez donc?
– Oui et non.
– Comment cela?
– C’est toute une longue histoire.
– Que vous me raconterez?
– Elle vous ferait trop peur.
– Raison de plus.
– Attendez au moins que cette histoire ait un dénouement.
– Soit, j’aime les histoires complètes. En attendant, comment vous êtes-vous trouvés en contact? qui vous a présentés à lui?
– Personne; c’est lui au contraire qui s’est fait présenter à nous.
– Quand cela?
– Hier soir, en vous quittant.
– Par quel intermédiaire?
– Oh! mon Dieu! par l’intermédiaire très prosaïque de notre hôte!
– Il loge donc hôtel d’Espagne, comme vous?
– Non seulement dans le même hôtel, mais sur le même carré.
– Comment s’appelle-t-il? car sans doute vous savez son nom?
– Parfaitement, le comte de Monte-Cristo.
– Qu’est-ce que ce nom-là? ce n’est pas un nom de race.
– Non, c’est le nom d’une île qu’il a achetée.
– Et il est comte?
– Comte toscan.
– Enfin, nous avalerons celui-là avec les autres, reprit la comtesse, qui était d’une des plus vieilles familles des environs de Venise; et quel homme est-ce d’ailleurs?
– Demandez au vicomte de Morcerf.
– Vous entendez, monsieur, on me renvoie à vous, dit la comtesse.
– Nous serions difficiles si nous ne le trouvions pas charmant, madame, répondit Albert; un ami de dix ans n’eût pas fait pour nous plus qu’il n’a fait, et cela avec une grâce, une délicatesse, une courtoisie qui indiquent véritablement un homme du monde.
– Allons, dit la comtesse en riant, vous verrez que mon vampire sera tout bonnement quelque nouvel enrichi qui veut se faire pardonner ses millions, et qui aura pris le regard de Lara pour qu’on ne le confonde pas avec M. de Rothschild. Et elle, l’avez-vous vue?
– Qui elle? demanda Franz en souriant.
– La belle Grecque d’hier.
– Non. Nous avons, je crois bien, entendu le son de sa guzla, mais elle est restée parfaitement invisible.
– C’est-à-dire, quand vous dites invisible, mon cher Franz, dit Albert, c’est tout bonnement pour faire du mystérieux. Pour qui prenez-vous donc ce domino bleu qui était à la fenêtre tendue de damas blanc?
– Et où était cette fenêtre tendue de damas blanc? demanda la comtesse.
– Au palais Rospoli.
– Le comte avait donc trois fenêtres au palais Rospoli?
– Oui. Êtes-vous passée rue du Cours?
– Sans doute.
– Eh bien, avez-vous remarqué deux fenêtres tendues de damas jaune et une fenêtre tendue de damas blanc avec une croix rouge? Ces trois fenêtres étaient au comte.
– Ah çà! mais c’est donc un nabab que cet homme? Savez-vous ce que valent trois fenêtres comme celles-là pour huit jours de carnaval, et au palais Rospoli, c’est-à-dire dans la plus belle situation du Corso?
– Deux ou trois cents écus romains.
– Dites deux ou trois mille.
– Ah, diable.
– Et est-ce son île qui lui fait ce beau revenu?
– Son île? elle ne rapporte pas un bajocco.
– Pourquoi l’a-t-il achetée alors?
– Par fantaisie.
– C’est donc un original?
– Le fait est, dit Albert, qu’il m’a paru assez excentrique. S’il habitait Paris, s’il fréquentait nos spectacles, je vous dirais, mon cher, ou que c’est un mauvais plaisant qui pose, ou que c’est un pauvre diable que la littérature a perdu; en vérité, il a fait ce matin deux ou trois sorties dignes de Didier ou d’Antony.»
En ce moment une visite entra, et, selon l’usage, Franz céda sa place au nouveau venu; cette circonstance, outre le déplacement, eut encore pour résultat de changer le sujet de la conversation.
Une heure après, les deux amis rentraient à l’hôtel. Maître Pastrini s’était déjà occupé de leurs déguisements du lendemain et il leur promit qu’ils seraient satisfaits de son intelligente activité.
En effet, le lendemain à neuf heures il entrait dans la chambre de Franz avec un tailleur chargé de huit ou dix costumes de paysans romains. Les deux amis en choisirent deux pareils, qui allaient à peu près leur taille, et chargèrent leur hôte de leur faire coudre une vingtaine de mètres de rubans à chacun de leurs chapeaux, et de leur procurer deux de ces charmantes écharpes de soie aux bandes transversales et aux vives couleurs dont les hommes du peuple, dans les jours de fête, ont l’habitude de se serrer la taille.
Albert avait hâte de voir comment son nouvel habit lui irait: c’était une veste et une culotte de velours bleu, des bas à coins brodés, des souliers à boucles et un gilet de soie. Albert ne pouvait, au reste, que gagner à ce costume pittoresque; et lorsque sa ceinture eut serré sa taille élégante, lorsque son chapeau légèrement incliné de côté, laissa tomber sur son épaule des flots de rubans, Franz fut forcé d’avouer que le costume est souvent pour beaucoup dans la supériorité physique que nous accordons à certains peuples. Les Turcs, si pittoresques autrefois avec leurs longues robes aux vives couleurs, ne sont-ils pas hideux maintenant avec leurs redingotes bleues boutonnées et leurs calottes grecques qui leur donnent l’air de bouteilles de vin à cachet rouge?
Franz fit ses compliments à Albert, qui, au reste, debout devant la glace, se souriait avec un air de satisfaction qui n’avait rien d’équivoque.
Ils en étaient là lorsque le comte de Monte-Cristo entra.
«Messieurs, leur dit-il, comme, si agréable que soit un compagnon de plaisir, la liberté est plus agréable encore, je viens vous dire que pour aujourd’hui et les jours suivants je laisse à votre disposition la voiture dont vous vous êtes servis hier. Notre hôte a dû vous dire que j’en avais trois ou quatre en pension chez lui, vous ne m’en privez donc pas: usez-en librement, soit pour aller à votre plaisir, soit pour aller à vos affaires. Notre rendez-vous, si nous avons quelque chose à nous dire, sera au palais Rospoli.»
Les deux jeunes gens voulurent lui faire quelque observation, mais ils n’avaient véritablement aucune bonne raison de refuser une offre qui d’ailleurs leur était agréable. Ils finirent donc par accepter.
Le comte de Monte-Cristo resta un quart d’heure à peu près avec eux, parlant de toutes choses avec une facilité extrême. Il était, comme on a déjà pu le remarquer, fort au courant de la littérature de tous les pays. Un coup d’œil jeté sur les murailles de son salon avait prouvé à Franz et à Albert qu’il était amateur de tableaux. Quelques mots sans prétention, qu’il laissa tomber en passant, leur prouvèrent que les sciences ne lui étaient pas étrangères; il paraissait surtout s’être particulièrement occupé de chimie.
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