Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome II

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Le compte de Monte-Cristo Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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Victime d'un terrible complot, Edmond Dantès est emprisonné au Château d'If alors qu'il sur le point d'épouser celle qu'il aime. A sa libération et sous l'identité du compte de Monte-Cristo, sa vengeance n'épargnera personne…

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– Ainsi, vous désapprouvez le duel? ainsi vous ne vous battriez pas en duel? demanda à son tour Albert, étonné d’entendre émettre une si étrange théorie.

– Oh! si fait! dit le comte. Entendons-nous: je me battrais en duel pour une misère, pour une insulte, pour un démenti, pour un soufflet, et cela avec d’autant plus d’insouciance que, grâce à l’adresse que j’ai acquise à tous les exercices du corps et à la lente habitude que j’ai prise du danger, je serais à peu près sûr de tuer mon homme. Oh! si fait! je me battrais en duel pour tout cela; mais pour une douleur lente, profonde, infinie, éternelle, je rendrais, s’il était possible, une douleur pareille à celle que l’on m’aurait faite: œil pour œil, dent pour dent, comme disent les Orientaux, nos maîtres en toutes choses, ces élus de la création qui ont su se faire une vie de rêves et un paradis de réalités.

– Mais, dit Franz au comte, avec cette théorie qui vous constitue juge et bourreau dans votre propre cause, il est difficile que vous vous teniez dans une mesure où vous échappiez éternellement vous-même à la puissance de la loi. La haine est aveugle, la colère étourdie, et celui qui se verse la vengeance risque de boire un breuvage amer.

– Oui, s’il est pauvre et maladroit, non, s’il est millionnaire et habile. D’ailleurs le pis-aller pour lui est ce dernier supplice dont nous parlions tout à l’heure, celui que la philanthropique révolution française a substitué à l’écartèlement et à la roue. Eh bien! qu’est-ce que le supplice, s’il s’est vengé? En vérité, je suis presque fâché que, selon toute probabilité, ce misérable Peppino ne soit pas decapitato , comme ils disent, vous verriez le temps que cela dure, et si c’est véritablement la peine d’en parler. Mais, d’honneur, messieurs, nous avons là une singulière conversation pour un jour de carnaval. Comment donc cela est-il venu? Ah! je me le rappelle! vous m’avez demandé une place à ma fenêtre; eh bien, soit, vous l’aurez; mais mettons-nous à table d’abord, car voilà qu’on vient nous annoncer que nous sommes servis.»

En effet, un domestique ouvrit une des quatre portes du salon et fit entendre les paroles sacramentelles:

« Al suo commodo!»

Les deux jeunes gens se levèrent et passèrent dans la salle à manger.

Pendant le déjeuner, qui était excellent et servi avec une recherche infinie, Franz chercha des yeux le regard d’Albert, afin d’y lire l’impression qu’il ne doutait pas qu’eussent produite en lui les paroles de leur hôte; mais, soit que dans son insouciance habituelle il ne leur eût pas prêté une grande attention, soit que la concession que le comte de Monte-Cristo lui avait faite à l’endroit du duel l’eût raccommodé avec lui, soit enfin que les antécédents que nous avons racontés, connus de Franz seul, eussent doublé pour lui seul l’effet des théories du comte, il ne s’aperçut pas que son compagnon fût préoccupé le moins du monde; tout au contraire, il faisait honneur au repas en homme condamné depuis quatre ou cinq mois à la cuisine italienne, c’est-à-dire l’une des plus mauvaises cuisines du monde. Quant au comte, il effleurait à peine chaque plat; on eût dit qu’en se mettant à table avec ses convives il accomplissait un simple devoir de politesse, et qu’il attendait leur départ pour se faire servir quelque mets étrange ou particulier.

Cela rappelait malgré lui à Franz l’effroi que le comte avait inspiré à la comtesse G…, et la conviction où il l’avait laissée que le comte, l’homme qu’il lui avait montré dans la loge en face d’elle, était un vampire.

À la fin du déjeuner, Franz tira sa montre.

«Eh bien, lui dit le comte, que faites-vous donc?

– Vous nous excuserez, monsieur le comte, répondit Franz, mais nous avons encore mille choses à faire.

– Lesquelles?

– Nous n’avons pas de déguisements, et aujourd’hui le déguisement est de rigueur.

– Ne vous occupez donc pas de cela. Nous avons à ce que je crois, place del Popolo, une chambre particulière; j’y ferai porter les costumes que vous voudrez bien m’indiquer, et nous nous masquerons séance tenante.

– Après l’exécution? s’écria Franz.

– Sans doute, après, pendant ou avant, comme vous voudrez.

– En face de l’échafaud?

– L’échafaud fait partie de la fête.

– Tenez, monsieur le comte, j’ai réfléchi, dit Franz; décidément je vous remercie de votre obligeance, mais je me contenterai d’accepter une place dans votre voiture, une place à la fenêtre du palais Rospoli, et je vous laisserai libre de disposer de ma place à la fenêtre de la piazza del Popolo.

– Mais vous perdez, je vous en préviens, une chose fort curieuse, répondit le comte.

– Vous me le raconterez, reprit Franz, et je suis convaincu que dans votre bouche le récit m’impressionnera presque autant que la vue pourrait le faire. D’ailleurs, plus d’une fois déjà j’ai voulu prendre sur moi d’assister à une exécution, et je n’ai jamais pu m’y décider; et vous, Albert?

– Moi, répondit le vicomte, j’ai vu exécuter Castaing; mais je crois que j’étais un peu gris ce jour-là. C’était le jour de ma sortie du collège, et nous avions passé la nuit je ne sais à quel cabaret.

– D’ailleurs, ce n’est pas une raison, parce que vous n’avez pas fait une chose à Paris, pour que vous ne la fassiez pas à l’étranger: quand on voyage, c’est pour s’instruire; quand on change de lieu, c’est pour voir. Songez donc quelle figure vous ferez quand on vous demandera: Comment exécute-t-on à Rome? et que vous répondrez: Je ne sais pas. Et puis, on dit que le condamné est un infâme coquin, un drôle qui a tué à coups de chenet un bon chanoine qui l’avait élevé comme son fils. Que diable! quand on tue un homme d’Église, on prend une arme plus convenable qu’un chenet, surtout quand cet homme d’église est peut-être notre père. Si vous voyagiez en Espagne, vous iriez voir les combats de taureaux, n’est-ce pas? Eh bien, supposez que c’est un combat que nous allons voir; souvenez-vous des anciens Romains du Cirque, des chasses où l’on tuait trois cents lions et une centaine d’hommes. Souvenez-vous donc de ces quatre-vingt mille spectateurs qui battaient des mains, de ces sages matrones qui conduisaient là leurs filles à marier, et de ces charmantes vestales aux mains blanches qui faisaient avec le pouce un charmant petit signe qui voulait dire: Allons, pas de paresse! achevez-moi cet homme-là qui est aux trois quarts mort.

– Y allez-vous, Albert? dit Franz.

– Ma foi, oui, mon cher! J’étais comme vous mais l’éloquence du comte me décide.

– Allons-y donc, puisque vous le voulez, dit Franz; mais en me rendant place del Popolo, je désire passer par la rue du Cours; est-ce possible monsieur le comte?

– À pied, oui; en voiture, non.

– Eh bien, j’irai à pied.

– Il est bien nécessaire que vous passiez par la rue du Cours?

– Oui, j’ai quelque chose à y voir.

– Eh bien, passons par la rue du Cours, nous enverrons la voiture nous attendre sur la piazza del Popolo, par la strada del Babuino; d’ailleurs je ne suis pas fâché non plus de passer par la rue du Cours pour voir si des ordres que j’ai donnés ont été exécutés.

– Excellence, dit le domestique en ouvrant la porte, un homme vêtu en pénitent demande à vous parler.

– Ah! oui, dit le comte, je sais ce que c’est. Messieurs, voulez-vous repasser au salon, vous trouverez sur la table du milieu d’excellents cigares de la Havane, je vous y rejoins dans un instant.»

Les deux jeunes gens se levèrent et sortirent par une porte, tandis que le comte, après leur avoir renouvelé ses excuses, sortait par l’autre. Albert, qui était un grand amateur, et qui, depuis qu’il était en Italie, ne comptait pas comme un mince sacrifice celui d’être privé des cigares du café de Paris, s’approcha de la table et poussa un cri de joie en apercevant de véritables puros.

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