Alexandre Dumas - Le compte de Monte-Cristo Tome II
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- Название:Le compte de Monte-Cristo Tome II
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– Ah! mais c’est une attention tout à fait délicate! s’écria Franz.
– Oh! dit maître Pastrini en souriant, je puis me vanter de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour satisfaire les nobles étrangers qui m’honorent de leur confiance.
– C’est ce que je vois, mon hôte! et c’est ce que je répéterai à qui voudra l’entendre, soyez en bien certain. En attendant, je désirerais lire une de ces tavolette.
– C’est bien facile, dit l’hôte en ouvrant la porte j’en ai fait mettre une sur le carré.»
Il sortit, détacha la tavoletta , et la présenta à Franz.
Voici la traduction littérale de l’affiche patibulaire:
«On fait savoir à tous que le mardi 22 février, premier jour de carnaval, seront, par arrêt du tribunal de la Rota, exécutés, sur la place del Popolo le nommé Andrea Rondolo, coupable d’assassinat sur la personne très respectable et très vénérée de don César Terlini, chanoine de l’église de Saint-Jean de Latran, et le nommé Peppino, dit Rocca Priori convaincu de complicité avec le détestable bandit Luigi Vampa et les hommes de sa troupe.
«Le premier sera mazzolato.
«Et le second decapitato.
«Les âmes charitables sont priées de demander à Dieu un repentir sincère pour ces deux malheureux condamnés»
C’était bien ce que Franz avait entendu la surveille, dans les ruines du Colisée, et rien n’était changé au programme: les noms des condamnés, la cause de leur supplice et le genre de leur exécution étaient exactement les mêmes.
Ainsi, selon toute probabilité, le Transtévère n’était autre que le bandit Luigi Vampa, et l’homme au manteau Simbad le marin, qui, à Rome comme à Porto-Vecchio, et à Tunis, poursuivait le cours de ses philanthropiques expéditions.
Cependant le temps s’écoulait, il était neuf heures, et Franz allait réveiller Albert, lorsque à son grand étonnement il le vit sortir tout habillé de sa chambre. Le carnaval lui avait trotté par la tête, et l’avait éveillé plus matin que son ami ne l’espérait.
«Eh bien, dit Franz à son hôte, maintenant que nous voilà prêts tous deux, croyez-vous, mon cher monsieur Pastrini, que nous puissions nous présenter chez le comte de Monte-Cristo?
– Oh! bien certainement! répondit-il; le comte de Monte-Cristo a l’habitude d’être très matinal, et je suis sûr qu’il y a plus de deux heures déjà qu’il est levé.
– Et vous croyez qu’il n’y a pas d’indiscrétion à se présenter chez lui maintenant?
– Aucune.
– En ce cas, Albert, si vous êtes prêt…
– Entièrement prêt, dit Albert.
– Allons remercier notre voisin de sa courtoisie.
– Allons!
Franz et Albert n’avaient que le carré à traverser l’aubergiste les devança et sonna pour eux; un domestique vint ouvrir.
« I Signori Francesi », dit l’hôte.
Le domestique s’inclina et leur fit signe d’entrer.
Ils traversèrent deux pièces meublées avec un luxe, qu’ils ne croyaient pas trouver dans l’hôtel de maître Pastrini, et ils arrivèrent enfin dans un salon d’une élégance parfaite. Un tapis de Turquie était tendu sur le parquet, et les meubles les plus confortables offraient leurs coussins rebondis et leurs dossiers renversés. De magnifiques tableaux de maîtres, entremêlés de trophées d’armes splendides, étaient suspendus aux murailles, et de grandes portières de tapisserie flottaient devant les portes.
«Si Leurs Excellences veulent s’asseoir, dit domestique, je vais prévenir M. le comte.»
Et il disparut par une des portes.
Au moment où cette porte s’ouvrit, le son d’une guzla arriva jusqu’aux deux amis, mais s’éteignit aussitôt: la porte, refermée presque en même temps qu’ouverte, n’avait pour ainsi dire laissé pénétrer dans le salon qu’une bouffée d’harmonie.
Franz et Albert échangèrent un regard et reportèrent les yeux sur les meubles, sur les tableaux et sur les armes. Tout cela, à la seconde vue, leur parut encore plus magnifique qu’à la première.
«Eh bien, demanda Franz à son ami, que dites-vous de cela?
– Ma foi, mon cher, je dis qu’il faut que notre voisin soit quelque agent de change qui a joué à la baisse sur les fonds espagnols, ou quelque prince qui voyage incognito.
– Chut! lui dit Franz; c’est ce que nous allons savoir, car le voilà.»
En effet, le bruit d’une porte tournant sur ses gonds venait d’arriver jusqu’aux visiteurs; et presque aussitôt la tapisserie, se soulevant, donna passage au propriétaire de toutes ces richesses.
Albert s’avança au-devant de lui, mais Franz resta cloué à sa place.
Celui qui venait d’entrer n’était autre que l’homme au manteau du Colisée, l’inconnu de la loge, l’hôte mystérieux de Monte-Cristo.
XXXV. La mazzolata.
«Messieurs, dit en entrant le comte de Monte-Cristo, recevez toutes mes excuses de ce que je me suis laissé prévenir, mais en me présentant de meilleure heure chez vous, j’aurais craint d’être indiscret. D’ailleurs vous m’avez fait dire que vous viendriez, et je me suis tenu à votre disposition.
– Nous avons, Franz et moi, mille remerciements à vous présenter, monsieur le comte, dit Albert; vous nous tirez véritablement d’un grand embarras, et nous étions en train d’inventer les véhicules les plus fantastiques au moment où votre gracieuse invitation nous est parvenue.
– Eh! mon Dieu! messieurs, reprit le comte en faisant signe aux deux jeunes gens de s’asseoir sur un divan, c’est la faute de cet imbécile de Pastrini, si je vous ai laissés si longtemps dans la détresse! Il ne m’avait pas dit un mot de votre embarras, à moi qui, seul et isolé comme je le suis ici, ne cherchais qu’une occasion de faire connaissance avec mes voisins. Du moment où j’ai appris que je pouvais vous être bon à quelque chose, vous avez vu avec quel empressement j’ai saisi cette occasion de vous présenter mes compliments.»
Les deux jeunes gens s’inclinèrent. Franz n’avait pas encore trouvé un seul mot à dire; il n’avait encore pris aucune résolution, et, comme rien n’indiquait dans le comte sa volonté de le reconnaître ou le désir d’être reconnu de lui, il ne savait pas s’il devait, par un mot quelconque, faire allusion au passé, ou laisser le temps à l’avenir de lui apporter de nouvelles preuves. D’ailleurs, sûr que c’était lui qui était la veille dans la loge, il ne pouvait répondre aussi positivement que ce fût lui qui la surveille, était au Colisée, il résolut donc de laisser aller les choses sans faire au comte aucune ouverture directe. D’ailleurs il avait une supériorité sur lui, il était maître de son secret, tandis qu’au contraire il ne pouvait avoir aucune action sur Franz, qui n’avait rien à cacher.
Cependant il résolut de faire tomber la conversation sur un point qui pouvait, en attendant, amener toujours l’éclaircissement de certains doutes.
«Monsieur le comte, lui dit-il, vous nous avez offert des places dans votre voiture et des places à vos fenêtres du palais Rospoli; maintenant, pourriez-vous nous dire comment nous pourrons nous procurer un poste quelconque, comme on dit en Italie, sur la place del Popolo?
– Ah! oui, c’est vrai, dit le comte d’un air distrait et en regardant Morcerf avec une attention soutenue; n’y a-t-il pas, place del Popolo, quelque chose comme une exécution?
– Oui, répondit Franz, voyant qu’il venait de lui-même où il voulait l’amener.
– Attendez, attendez, je crois avoir dit hier à mon intendant de s’occuper de cela; peut-être pourrai-je vous rendre encore ce petit service.»
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